Happily Never After [ Traduction Française ]

Chapitre 15 - Le Jugement.

C'était impossible de réaliser qu'il y avait à peine un mois, j'étais encore à l'école, étudiant dans l'espoir d'obtenir un emploi qui aurait pu m'aider à gagner assez d'argent pour soutenir ma famille. Jamais je n'aurais imaginé que je serais la princesse d'Headow, et encore moins l'épouse du prince Louis que j'avais l'habitude de mépriser. Tout avait été jeté sur mon chemin si vite : j'avais à peine le temps de réaliser ce qu'il se passait. Déjà, j'ai été emmené au château, puis j'ai épousé le Prince et dit au revoir à ma famille et maintenant, je devais aider à faire les préparatifs pour le Jour du Jugement, une tradition que j'avais complètement négligé, alors que j'essayais d'avoir une idée précise sur ce que ma vie allait devenir.

Le Jugement était une tradition courante à Headow, elle se passait chaque année pour l'anniversaire du prince aîné. Elle consistait à soudoyer les citadins les plus travailleur d'Headow avec une généreuse somme d'argent et de les mettre en concurrence les uns contre les autres pour un titre de noblesse. Beaucoup de choses différentes étaient en compétition, allant de la marchandise aux talents. Les juges de cet événement étaient les vrais nobles : ils devaient choisir trois paysans en commun, qu'ils jugeraient d'être digne de leur titre, et les trois autres qu'ils jugeraient ne pas être à la hauteur pour mettre un pied dans le château, sauf s'ils étaient esclaves.

Une seule personne devait être choisi par les figures royales dans les deux groupes. Et puis, il y aurait un nouveau noble, et un nouvel esclave. L'esclave aurait à souffrir pendant une année où il devrait le Roi et tout ce qu'il aura possédé sera donné au nouveau noble. Pour toujours.

Durant dix-neufs ans, je n'avais jamais osé participer au Jugement, et ni quelqu'un de mon entourage. Risquer l'esclavage ne valait pas la chance d'être un pauvre noble, même avec le prix de participation. Et étant utilisé comme un divertissement pour le plus chanceux, n'était pas exactement une idée passionnante.

Mais même maintenant, alors que j'étais considéré comme l'une des plus chanceuse, l'idée n'était aussi excitante qu'elle ne l'était.

C'était dans moins d'une heure, les invités commençaient à arriver pour l'anniversaire de mon mari, se réunissant dans le Grand Hall et la salle à manger. Je n'avais pas vu Louis de toute la journée, en raison des nombreuses réunions et discussions politiques dont il avait du y participer. Dire que j'étais inquiète à propos des événements de ce soir serait un euphémisme. Lady Charlotte, la femme que Louis a engagé pour être mon professeur au sujet de la bienséance, avait tenté de m'enseigner les techniques de respiration, plus tôt ce matin, pour paraître calme à l'extérieur, même si je ne l'étais pas à l'extérieur. Et jusqu'à présent, ça n'avait pas trop fonctionné.

- Des respirations profondes et contrôlées. Marmonnai-je à moi-même, tandis que Perrie terminait de lacer ma robe de couleur rubis en satin dans le boudoir. Plus facile à dire qu'à faire, lorsque ton choix pourrait changer misérablement la vie de quelqu'un. Continuai-je, à moi-même, regardant la jeune fille qui me bichonnée, alors qu'elle me fixait dans le miroir. Le diadème en or ne semblait pas tenir sur la tête. Perrie ne disait rien, lissant le bas de ma robe et l'organisant. J'inspirai et expirai profondément, essayant de changer mon froncement de sourcils en un sourire. Il était tellement faux, c'était évident. Je gémis, frottant mes tempes. Je ne serai pas capable de faire cela. Je ne peux même pas faire une chose de bien pour l'anniversaire de Louis. Je soupirai de découragement.

- Pourquoi n'allez-vous pas lui parler, Mademoiselle ? Suggéra Perrie, tranquillement.

- Quoi ? Je fronçais les sourcils, me tournant pour regarder ma femme de chambre.

- Il a toujours les meilleures intentions du cœur pour vous, alors dîtes-lui comment cette cérémonie vous fait sentir. De cette façon, il pourrait réagir moins négativement, si vous faîtes accidentellement un faux pas. Il pourrait vous aider au lieu d'être frustré.