- J'espère que votre balade à cheval était agréable ? Demanda Perrie en peignant mes cheveux.
- Ça l'était. J'hochai la tête, gardant mon regard fixé sur ses actions, pendant qu'elle tenta d'organiser mes mèches humides en un chignon respectable. Ce n'était pas aussi mauvais que je l'aurai pensé. Ajoutai-je, en souriant faiblement. Elle fit un sourire radieux.
- Une fois que vous arrivez à le connaître, le Prince n'est pas si mauvais.
Je réfléchis intérieurement à sa réponse. L'avait-elle clairement vu comme je l'avais vu ?
- Si cela ne vous dérange pas. Commençai-je. Depuis combien de temps vous connaissez Louis ?
- Environ cinq ans. Quand nous étions dans nos premières années d'adolescence, il avait prétendu que j'étais une jolie fille qu'il avait rencontrer et qu'il essaierait de courtiser. Je lui ai essentiellement appris ce que les filles aimaient faire et n'aimaient pas. Sourit-elle. Nous étions de bons amis à un moment et puis ... Son sourire tomba faiblement puis vinrent les responsabilités royales et j'ai eu celle de femme de chambre et nous nous sommes simplement éloignés. Ses épaules s'affaissèrent légèrement avant qu'elle retrouve le calme, finissant mon chignon. Mais ce qui est passé est passé et il ne faut pas s'attarder sur cela. Elle finit à la hâte. Maintenant, le déjeuner est pour bientôt : nous allons vous chercher une robe.
Je fronçai les sourcils, alors que Perrie partit pendant quelques secondes avant de revenir avec une robe bleu pâle avec des strass montant le long de la taille.
- Cela devrait le faire. Déclara-t-elle avant de m'aider à rentrer dedans avec des mouvements hâtifs, mais précis.
Je n'étais toujours pas habituée à toute cette aide pour m'habiller, ni à l'espace important ou à l'absence de bruit que j'avais l'habitude d'avoir avec mes jeunes frères et sœurs. C'était presque déstabilisant la rapidité dont j'avais eu pour m'adapter à tout, de la posture d'une princesse à tout ce qu'elle n'était pas en mesure de faire, de dire et même de penser. Je n'avais pas mon mot à dire sur les vêtements jusqu'à mon arrangement de ce matin avec Louis, rien à dire sur mes heures de toilette, rien à dire sur l'endroit où je devais être. Rien à dire sur si je voulais un enfant ou non : je devais être enceinte plus tôt que plus tard. Tout était décidé pour moi, et je détestais cela. Jusqu'à présent, la seule chose dont j'avais le contrôle complet était sur ma respiration. Et même, je sentais comme si c'était trop. Une perturbation dans le château. Je me sentais comme une peinture étrange, une épave, dans les portraits de rois et reines du passé très importants.
Le déjeuner passa beaucoup trop vite à mon goût. Peu de temps après c'était fini, le Roi avait rapidement ordonné à ma famille de partir dans les quinze prochaines minutes ou ils seraient forcés de quitter. Je compris que ce ne serait pas agréable.
- Mère, je ne serai pas capable de faire cela. Je pleurai doucement une fois que le au revoir fatale était arrivé. Je ne suis pas assez forte. J'ai besoin de toi. Je persistai, l'étreignant un peu plus. Les jumeaux étaient aussi dans l'étreinte de la famille, leurs petits bras sales verrouillés sur mes jambes.
- Je serai là pour te soutenir chaque minute Annabelle... Répondit-elle en me serrant en retour. Je serai toujours là pour toi. Toujours. Même si tu te sens toute seule, n'est-ce pas ? Je suis ici. Dit-elle, touchant ma poitrine, là où mon coeur battait follement dans la crainte.
J'hochai la tête, criant contre son épaule et la laissant me tenir fortement dans ses bras pendant que nous le pouvions encore. Quelques minutes plus tard, elle se retirant et je me baissais pour embrasser mes frères et sœurs. Leurs yeux étaient gonflés et rouges, de grosses larmes coulant sur leurs joues.
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Happily Never After [ Traduction Française ]
Fanfiction[ Traduction datant de 2014 ] Annabelle Hearst était juste une autre personne dans le royaume Headow, dirigée par la famille Tomlinson. Sous la pression de son père, le Roi, le Prince Louis était à la recherche d'une épouse, une femme pour faire de...