Chapitre 16: Kassy

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Après mon "agression" je continua mon chemin quand je vis une magnifique paire de gants en cuir dans la vitrine d'une bijouterie.
Ils étaient rétractables et pouvaient donc se transformer en mitaines. Il y avait des trous sur le haut et des brillants bleus (comme mes griffes) y était mis sur le dessus.
J'entra donc dans le magasin.

"Bonjour mademoiselle... Que puis-je faire pour vous faire plaisir ?" Me demanda un vieil homme.

Il était petit, et cambré à cause de son âge. Son magasin sentait le vieux bois et la cannelle. Soudain, toute mon enfance me remonta à la figure. Le foyer où j'avais été envoyée sentait la même chose.
Me raclant la gorge pour me reprendre et balayer mon souvenir, je m'approcha du comptoir avec le sourire.

"Bonjour, les gants dans vôtre vitrine... Ils sont à combien ?"

"Dix-sept mille et des poussières ma demoiselle..."

"Oh... Je suppose donc que ce sont de véritables saphirs..."

"Vous supposez juste... Mais ceux de la vitrine sont des faux..." (Il partit dans l'arrière-boutique pour revenir avec un petit paquet) "Ceux-ci sont vrais..."

Il ouvrit la boîte et les gants étaient plus étincelants que jamais. D'un coup, sans vraiment le faire exprès, mes yeux se plongèrent dans des saphirs et je pu voir toutes les facettes du bijoux. Ils étaient d'un bleu magnifique.

"Ils sont magnifiques..."

"Oui, les saphirs viennent d'Inde... C'est plutôt rare..."

Avant d'ajouter quelque chose d'autre, trois hommes armés débarquèrent dans la bijouterie.

"Donnes tout le vieux !"

Je soufflais. Ils étaient sérieux ? Je crois que Barry n'avait pas tord. Je dois être la fille la moins chanceuse du monde. Enfin, peut-être que c'étaient les braqueurs qui étaient les moins chanceux ?

"Vous avez quoi avec la chance aujourd'hui les méchants..." Marmonnais-je en reposant délicatement les gants dans leur boîte, que je ferma doucement.

"T'as dit quoi poupée ?"

Sans me retourner vers le malfaiteurs par sécurité, je m'adressa au vieil homme.

"Cachez-vous sous le comptoir."

Il obéit et je mis mon masque.

"Je disais que vous aviez pas beaucoup de chance de tomber sur moi." Répétais-je en me retournant vers eux.

Ils rirent.

"Woaw... Une super-héroïne... Sexy le masque !"

"Pourquoi ? Tu fais du kung-fu ?" Rigola un des hommes.

"Non..."

Je souris, sortant mes dents, mes griffes et fis réfléchir mes yeux.
Ils arrêtèrent de rire et j'envoya un coup de pied au premier. J'entendis un coup de feu. J'eus froid un moment.
Je regarda mon ventre.

"C'est une blague..." Dis-je. "T'as troué mon costume abruti !"

Je marcha jusqu'à celui qui m'avait tiré dessus et lui cassa le bras. Enfin, ça avait fait "crac".
Le dernier m'attaqua avec un couteau mais il fut planté dans sa jambe, ce qui le fit tombé.

True Story of The Flash [Grant Gustin]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant