True Story of The Flash [Grant Gustin]

Chapitre 2: Barry

Mon nom est Barry Allen et je vis à Central City. Mais vous me connaissez bien. Je suis The Flash.
Je n'ai donc pas besoin de me décrire, ni de vous dire qu'avant l'accident de l'accélérateur de particules, j'étais tous le temps en retard. Ce jour-là n'avait pas fait exception à la règle...

Je me réveillai, en retard.

"Comme d'habitude Barry, merde !" Jurai-je, enfilant mes sous-vêtements.

Une fois habillé, j'emportai ma sacoche scientifique de la police et sortis de chez moi, (alias le dernier étage du poste de police et mon laboratoire) en courant. Qu'est-ce que j'aurais voulu être Usain Bolt ce jour-là.

"Oh, excusez-moi monsieur..." Dis-je, après avoir bousculé un homme.

"Regarde où tu vas abruti !"

Je recommençai à courir lorsque je me cognai contre une autre personne. Cette fois-ci, le choc avait été tellement violent, que nous nous étions tous deux retrouvés à terre. Elle avait l'air sonnée. Je me levai et m'approchai d'elle afin de l'aider.

"Oh, excusez-moi mademoiselle, je ne vous ai pas vu !" M'excusai-je, lui tendant ma main, pour l'aider à se relever.

"Ce n'est rien, c'est à cause de la dame avec sa poussette, elle est restée au milieu du chemin !"

J'attrapai sa main, et la remis sur ses jambes. Elle était brune, plutôt grande et des yeux noisettes. Elle était très mignonne. Je lui souris bêtement mais elle sembla gênée. Je l'étais aussi, jusqu'à ce que je me rende compte de l'heure.

"Je suis désolé, j'aurais voulu parler un peu plus longtemps avec vous des gens impolis à Central City, mais je suis déjà en retard...!" Rigolai-je.

Elle ouvrit grand les yeux et regarda rapidement sa montre.

"Mon dieu !"

Appelez-moi Barry... Non. Stop Barry. Ne sors pas cette blague s'il te plaît.

"Moi aussi !" continua-t-elle.

Je ris.

"Bien, peut-être à bientôt... euh..."

"Kassy..." Me répondit-elle.

"Joli prénom ! Je m'appelle Barry..."

Elle sourit et nous continuons notre course. J'arriva sur la scène de crime avec dix minutes de retard. Quel crétin.

"Vous avez commencé à analyser les lieux ?" Dit le capitaine Singh, aux deux inspecteurs.

"Euh non..." Dit Joe, en baissant la tête.

"Où est Allen ?!" Demanda le capitaine.

Je bouscula un autre homme.

"Pardon, désolé !"

J'arriva presque à temps.

"Vous allez pas le couvrir éternellement, s'il n'est pas là tout de suite, je vous préviens, sur ce coup là, je me passerai de lui." Cracha Singh.

"Désolé capitaine Singh je suis en retard..." M'excusai-je, essoufflé, devant le chef.

Il se tourna vers moi en soufflant.

"Et c'est quoi cette fois monsieur Allen... Vous avez oublié de régler votre réveil ?" (J'ouvris la bouche pour donner une autre explication, quand il me coupa avant même qu'un son ne sorte de ma bouche) "Avant de répondre, n'oubliez pas que votre dernière excuse c'était 'problème de voiture'... Et pourquoi elle m'a particulièrement marqué... ?"

"Parce que j'ai pas de voiture." Dis-je.

"Je l'ai envoyé faire une petite course..." Mentit Joe. "Barry t'as trouvé ce que je t'ai demandé...?" Dit-il, me faisant les gros yeux et se tournant vers moi.

J'étais très mauvais acteur et encore plus mauvais improvisateur.

"Euh..."(Mes yeux jonglèrent entre Joe et le capitaine) "Oui, oui, j'ai trouvé..." (Je farfouillai dans mes poches pour trouver quelque chose de crédible) "Il y en avait juste en face..." (Je trouvai) "Voilà... Tiens..." (Je lui avais sortis un paquet entamé de chocolat) "Chocolat au lait et noisettes... Je l'ai goûté pour être bien sûr que..." Il fit un mouvement de la tête en direction du chef. "C'est celui... hum."

"Barry, tu es pitoyable." Souffla désespérément ma conscience. Je me dirigeai vers des traces de pneu, pour me coucher à-même le sol, sous les regards étonnés de mes collègues.
Pneu arrière extra larges.
30 cm...
Pneus 30 cm à sculptures asymétriques.
Je me remis sur un genoux.

"Les voleurs ont pris la fuite à bord d'une Mustang Shelby GT500 équipée de pneus extra larges 30 cm à sculptures asymétriques. Des pneus conçus spécialement pour ce modèle." (Je regardai la tache qu'il y avait par terre dans les traces) "Il y a un autre détail..." (Je me levai pour aller chercher le stylo qui était dans la poche d'un des inspecteurs, le coéquipier de Joe) "Merci." Dis-je, sans sa permission.

Il me regarda bizarrement. Avec la pointe du stylo, je préleva un morceau de cette matière et l'approcha de mon nez. Aïe.

"C'est de la matière fécale." Je pris un sachet plastique dans ma poche, pour y mettre le stylo et le prélèvement à l'intérieur. "Animal, je dirai, sauf erreur."

"Je tenais ce stylo à bille de mon père... Il me l'avait offert avant de mourir..." Déclara l'inspecteur auquel j'avais emprunté le stylo.

"Euh... Désolé..."

"Barry... Tu es irrécupérable." Ma conscience en prenait un coup.

Un mois plus tard, j'avais identifié les traces comme étant celles des frères Mardon. Deux frères criminels, bien connus des services de police, pour plusieurs vols et autres effractions. Mais surtout pour tuer les gens qu'ils braquaient. Ma meilleure amie Iris était aussi passée me voir. Elle est la fille de Joe, l'homme qui m'avait adopté quand ma mère avait été assassinée et que mon père a été incarcéré pour ce crime qu'il n'a jamais commis. Pour ceux et celles qui ne connaissent pas mon histoire; quand j'avais 11 ans, j'ai vu ma mère se faire tuer par une chose étrange. Des flashs. C'était un homme vêtu d'une combinaison jaune qui l'avait tuée. Pendant ce drame, je m'étais retrouvé propulsé de l'autre côté de la rue, par une force inconnue. Quand j'étais revenu à la maison, des tonnes de voitures de polices étaient garées devant chez moi. J'avais vu mon père menotté, ma mère cachée par un drap hermétique et Joe, me demandant de ne pas regarder. Ça avait été la pire chose qui puisse m'arriver. J'ai passé une bonne partie de ma vie chez Joe et Iris. Beaucoup de gens me diraient que je devrais la considérer comme une sœur, mais je suis irrévocablement amoureux d'elle... Je ne crois pas que ce soit son cas. Enfin du moins, je le pense... Et puis de toute façon, je n'ai et n'aurai jamais le courage de le lui dire. 

Elle m'avait dit qu'elle était prête pour aller voir le lancement de l'accélérateur de particules, ou comme elle l'appelait le "super canon laser à découper les molécules".  Le discours du docteur Harrison Wells avait été passionnant, enfin, de ce que j'avais entendu ! Un crétin avait décrété bon de voler le sac d'Iris, où se trouvait son projet de travail. J'avais couru pour l'arrêter mais ce crétin m'avait frappé. Heureusement, il avait été arrêté par le nouveau lieutenant de Central City... Eddie Thawne, alias le mec qui deviendra mon pire cauchemar. À savoir qu'Iris le trouvait "mignon". Pitoyable. J'allais à mon laboratoire tranquillement, déçu de ne pas pouvoir voir le lancement de l'accélérateur de S.T.A.R Labs. Alors que je regardais le panneau sur lequel j'accrochais toutes les infos sur le meurtres de ma mère, je vis à la télé que le lancement avait eu un problème. Soudain, une immense lumière éclata dans S.T.A.R Labs, suivis d'une onde de choc qui avait coupé le courant dans toute la ville. La pluie tombant de plus en plus, je décidai de fermer quand même la véranda. J'attrapai les chaînes des volets, quand tout les liquides autour de moi se mirent à flotter... Comme le soir du meurtre de ma mère... D'un coup, la véranda se brisa car la foudre l'avait traversée. Je fus projeté contre mes étagères, ce qui m'assomma. Pendant... 9 mois.

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