Je prends mon gobelet et on longe la plage ensemble dans le silence...
Ayaz – Alors la diplômée, tu comptes faire quoi maintenant ?
Moi – Me spécialisé avec une licence
Ayaz – C'est bien, tu comptes continuer tes études encore longtemps ?
Moi – Ca dépend, pour moi c'est minimum trois ans après le bac, après si ça me tente je continue, après faut aussi que je trouve un travail après
Ayaz – Saha l'intellote
Moi – Je suis loin des intellos de ma classe, si tu savais !
Ayaz – Zahma, allez fait pas semblant
Moi – Et toi alors ?
Ayaz – Moi ? Ben tranquille, je travaille
Moi – Je sais même pas ce que tu fais comme taff
Ayaz – Je suis commercial
Moi – Ah ouais, t'aime bien ?
Ayaz – Normal
Moi – Viens on s'assoit sur les rochers !
Ayaz – Pourquoi tu veux t'assoir sur des rochers ?
Moi – Viens je te dis !Y'avait plusieurs rochers comme une minuscule montagne de roche, qui devait faire 2 mètre de haut, je grimpe, m'installe et lui fait signe de monter.
Ayaz – T'es pas net comme fille toi
Moi – Ben si pourquoi tu dis ça
Ayaz – Tu fais des actions, laisse tomber
Moi – C'est trop beau
Ayaz – Qu'est ce qui est beau ?
Moi – Ben la vue !
Ayaz – C'est la plage quoi
Moi – Olala tu peux pas admirer en silence, c'est pas tous les jours qu'on voit la mer, c'est beau
Ayaz – Si tu le dis
Moi – Oui je te le dis
Ayaz – Ok
Moi – D'accord
Ayaz – Tu veux avoir le dernier mot ?
Moi – C'est toi
Ayaz – C'est toi qu'a sorti ton vieux d'accord
Moi – C'est toi le vieux !
Ayaz – Tu confirmes ta phrase ?
Moi – Quelle phrase ?
Ayaz – Fait pas l'innocente Mélyna
Moi – Je vois pas de quoi tu parles
Ayaz – Tu va te retrouver dans l'eau sans rien comprendre
Moi – Ah non c'est bon, toujours tu m'attaques avec l'eau
Ayaz – Ya que de l'eau autour de nous c'est normal
Moi – On fait la course ?
Ayaz – Maintenant ?Je lui réponds pas, et débute ma course en rigolant, il me suit quelques instant après, me rattrape, me dépasse et arrive en premier
Moi – Tricheur !
Ayaz – Ta débuté la course 100 mètres avant moi et c'est moi le tricheur ?
Moi – T'es un garçon c'est normal
Ayaz – Wah le phénomène« Le vrai bonheur ne dépend d'aucun être, d'aucun objet extérieur. Il ne dépend que de nous »
Salim et Amad vont à la gare chercher un ami qui vient quelques jours, pendant qu'avec les autres on va faire les courses pour ce soir.
Anya – Allez prendre les boissons, on va voir y'a quoi comme desserts avec Bilel
J'en étais sure qu'elle n'avait pas dit ça par hasard, je sais pas ce qui se trame dans sa tête mais ce soir je vais la prendre à part pour qu'on en discute.
Avec Ayaz on se dirige dans le rayon des boissons, je voulais du Liptonic mais il était posé sur l'étagère du haut, même Ayaz ne pouvait pas l'atteindre.
Moi – Ayaz, prend du liptonic stp
Ayaz – C'est où ?
Moi – Là-haut
Ayaz – T'es sah là, il fallait que t'ailles choisir la boisson la plus haute toi
Moi – C'est pas ma faute
Ayaz – Ca sera jamais ta faute
Moi – Voilà t'a tout compris
Ayaz – Tu la veux vraiment ? C'est pas je prends et ce soir t'en boit pas
Moi – Je te jure que je la veux
Ayaz – Ok je prends la bouteille, mais tu bois tout toute seule
Moi – Pourquoi ?
Ayaz – Parce que tu me fais galère pour la prendre, faut que ça en vaille la peine
Moi – Mais ça se trouve les autres aussi en veulent
Ayaz – Rien à foutre, tu leur dis que tu partages pas
Moi – Tu me l'achètes alors ?
Ayaz – Je paie les courses, si c'est pas moi qui te l'achète c'est qui alors ?
Moi – Ok, je dirais que tu veux pas que je partage alors
Ayaz – Toujours tu mets la faute sur les autres toi
Moi – Mais là concrètement c'est ta faute si je partage pas
Ayaz – Vas-y fais-moi l'échelle
Moi – (rire) Tu rigoles ?
Ayaz – J'ai une tête à plaisanter
Moi – T'es fou, tu va pas mettre tout ton poids sur mes mains je vais crever
Ayaz – Je peux pas monter là, tu vois bien c'est trop haut
Moi – Ben toi fais-moi l'échelle alors
Ayaz – Ils sont cons eux aussi, à croire tout le monde mesure 3 mètres
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Chronique de Mélyna : le véritable Amour ne meurt jamais
Romance« La promesse d'un amour éternel, Regrets et larmes qui s'entremêlent, Le temps qui file sous nos yeux, Un dernier souvenir de nous deux... »