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  S'il fallait choisir entre mon réveil où le sien, j'aurai préféré être à sa place. Il m'a même pas laissé le temps d'émerger un tout petit peu, je dormais profondément quand il m'a versé 10 litres d'eau sur la tête, j'étais à la limite de m'étouffer. Non pas la limite, concrètement j'étais bien en train de m'étouffer. L'eau rentrait par mon nez, j'en avais bu, c'était la cata !

J'étais dans un état second, je comprenais pas encore ce qui m'arrivait, c'est après avoir bien repris mes esprits, respirer, souffler un coup, que je me suis rendu compte qu'enfaite il a voulu m'étouffer dans mon sommeil.

Il était là devant moi, le sourire aux lèvres de s'être bien vengé.

Mais ce qu'il ne s'est pas, c'est que mon coco, c'est pas la fin.

Alors j'ai continué à tousser, je faisais celle qui avait du mal à respirer, que j'avais besoin d'air, que j'arrivais plus à parler, à faire quoi que ce soit. Je faisais des gestes, je me retenais de respirer.

Et j'ai vu qu'il a perdu son sourire, et Anya à côté de moi qui s'affolait

Anya – Melyna ! Melyna ! Ca va ? Qu'est-ce qui se passe ? Oh !

Elle me secouait, Ayaz venait de perdre son sourire, il pousse Anya et me secoue à son tour.

J'avais envie d'exploser de rire, c'est comme ça qu'ils font eux pour essayer de sauver quelqu'un ? La secouer jusqu'à ce qu'elle arrête de suffoquer. Y'en a pas un pour rattraper l'autre.

Anya – Appel une ambulance Ayaz ! Appel les pompiers j'en sais rien moi !
Ayaz – Melyna, Melyna, tu m'entends ?

Je faisais la fille qui tournait de l'œil, et qui s'évanouit d'un coup. Je ne vois plus ce qui se passe.

Anya – PUTAIN AYAZ, MAIS T'ES CON, T'ES CON, QU'EST-CE QUI T'A PRIS !
Ayaz – POURQUOI TU CRIS PUTAIN, TU CROIS EN CRIANT ELLE VA SE REVEILLER TA RACE ? VASY VASY JE L'EMMENE A L'HOSTO BOUGE !

Je le sens me porter et dévaler les escaliers, je me demande dans ma tête quand est-ce que je compte me réveiller. Je fais durer encore un peu.

Je l'entends qu'il galère pour ouvrir la porte, une fois sur le pallier

Ayaz – PUTAIN ! ANYA RAMENE MES CLES ! GROUILLE TOI LA !

J'ouvre à moitié les yeux, limite je pouvais garder les yeux ouverts, il était tellement dans la panique qu'il me regardait même plus.

Je décide d'arrêter de jouer la comédie, je crie fort dans ses oreilles et explose de rire. Il comprenait pas ce qui se passait.

Moi – Ahhhhh je t'ai eu !!!!
Ayaz – La con de toi, me dis pas que t'étais en train de jouer la comédie là ?
Moi – Si je te dis oui, tu vas me tuer ?
Ayaz – Je te tue pas, je creuse un trou et je t'enterre vivante !

Il me dépose au sol, il avait la haine, et je crois qu'en même temps il était soulagé.

Moi – T'es pas heureux de voir que je suis toujours en vie ?
Ayaz – C'était mieux quand tu faisais la fausse inconsciente.
Moi – Ahhh t'es sur ?

Je me met bien devant lui, tout près

Ayaz – Bouge wesh
Moi – Non mais tu te rends compte que j'ai quand même faillit crever
Ayaz – Et à cette heure-ci t'es là ou morte ?
Moi – Bah là ! Et pour la peine je vais te faire la misère
Ayaz – Saha les menaces à deux francs !
Moi – Pourquoi tu me tends la main ?

Après avoir fini sa phrase il m'avait tendu la main pour que je la serre

Ayaz – Pour te féliciter de tes menaces qui me font froid dans le dos ! Wah j'ai un frisson là qui vient de me traverser le corps !
Moi – Moque toi ! Mais tu verras, je vais tellement te saouler que t'aura envie de te tirer une balle mec !
Ayaz – On verra

Chronique de Mélyna : le véritable Amour ne meurt jamaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant