L'esclave et le gladiateur [EN PAUSE]

Partie 4

J'ai les yeux clos et sens mon corps se balancer de droite à gauche. Une odeur âcre de bouse me parviens. J'ouvre les yeux et aperçois que je suis sur une charrette tirée par un buffle. C'est de là que l'odeur viens ... Sur ma gauche je vois un lion qui tourne en rond dans sa cage de fortune tout en grognant. Il dois avoir faim celui là.

- N'est crainte jeune gauloise. Seul les condamnés lui servent de repas.

Je tourne ma tête vers la voix féminine. Elle été magnifique. Ses longs cheveux noirs lui descendent jusqu'à ses reins, et ses yeux sont d'un marron extraordinaire. Elle dois être égyptienne (photo en média).

- Où suis-je?, lui demandais-je.

- Nous faisons parties d'une caravane.

- Une caravane? De quoi? ..

Une douleur m'arrête net. Je regarde ma hanche: elle était toute éraflée. Comment cela a-t-il pû se produire? Tout en me soignant, elle poursuivit.

- Tout ces animaux que tu vois là seront vendus. Comme nous.

- Nous sommes des esclaves?

- Oui.

C'est pas vrai. Me voilà embarquée pour être vendue à des hommes ou femmes que je ne connais même pas. Que rêver de mieux?

- Qui est tu?, l'interrogeais-je.

- Je m'appelle Isis. Je viens d'Égypte. Ma ville a été incendié par des romains et me voilà donc réduite en esclave.

- Moi aussi, ils ont attaqués mon village.

Je me sentais moins seule maintenant. Mais où est Taranis? Je fût envahie par une vague de peur.

- Dit moi Isis, tu n'aurais pas vu un grand cheval noir par hasard?

- Laisse moi réfléchir .. Il me semble que si, il doit être un peu plus derrière nous. Oui le voilà, regarde!

Elle m'indique avec son doigt la direction de la suite de la caravane. Il était là, Taranis! J'avais envie de l'appeler, de le serrer dans mes bras mais c'était impossible. J'étais blessée et lui était solidement attaché avec des cordes à un chariot. Il avait pas dû vouloir se laisser faire. Sacré Taranis!

~Éclipse du trajet~

Je me suis endormie mais je me fait réveillée par Isis pour me dire que nous étions arrivés à destination. C'est pas vrai ... j'aurais aimé une autre destination ... Rome. Je peut pas être avec moins de romains, non, c'est pas possible ..

La caravane s'arrête sur une grande place, sûrement un marché ou quelque chose comme ça. Avec Isis, nous sommes emmenées dans "l'espace" réservé à la vente d'esclaves. On nous fais s'assoir, assez brutalement je dois dire, par terre sur de la pierre glacée malgré le soleil de plomb.  Pendant plusieurs heures, de riches personnes venait et nous regardaient. C'était très humiliant. Être réduit au même niveau que des animaux était vraiment désagréable. C'est alors que lorsque je discute avec Isis, assise à côté de moi, qu'un homme s'approche. Le vendeur, ayant sûrement flairer une bonne affaire, viens se joindre à l'éventuel acheteur.

- Bonjours très cher Batiatus.

- Bonjour Hostus. Qu'as-tu à me proposer aujourd'hui?

- J'ai cette très belle esclave qui m'arrive de Gaulle.

- Intéressant. Je peut l'examiner?

Le vendeur me fit signe de ma lever. J'obéis, ce n'était pas le moment de créer des conflits. Il tourna autour de moi et je détester cela. Quand il fût devant moi, il dit:

- Je te la prend mille sesterces.

- Je suis désolé Batiatus mais elle en vaut le triple.

- Deux mille sesterces et je te la prend, dit-il en tendant sa main.

Le vendeur fini par conclure. Malédiction! Il prend une paire de clé et retire mes chaînes. Je commence à me faire emmener mais je m'arrête.

- Et bien, avance donc!

- Je ne part pas sans elle.

Je ne vais pas laisser Isis seule après qu'elle m'est aidée. Il en est hors de question.

- Tu va venir quand même!

- C'est elle et moi ou aucune.

- Bon d'accord.

Après cela, Isis m'en est très reconnaissante. Nous sommes alors conduis jusqu'à une charrette avec des toiles tout autour. Nous entrons dedans avec un des hommes de notre nouveau maître. Isis est effrayée, je le vois. Je lui prend la main et lui souris pour la rassurer. Nous montons une pente et j'entends une lourde porte s'ouvrir. Nous devons être arriver à notre nouveau foyer. La charrette s'arrête, le garde descend et nous par la suite. Nous découvrons une cour sablée et une demeure splendide. Comme quoi les romains ont un côté positif. Dans la cour, plusieurs hommes se battent au glaive. Tous sont torse nus et portent très peu de vêtements sur eux.

Des gladiateurs. Nous sommes dans une école de gladiateurs.

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Voilà la quatrième partie! Désolé du retard mais j'avais beaucoup à faire ^^

J'espère que vous ne m'en voulez pas trop! c:

Joyeux Noël à tout(e)s! :D