L'esclave et le gladiateur [EN PAUSE]

Partie 3

Après de longues journées, me voici arrivée dans le désert. Avec Taranis, nous continuions d'avancer coûte que coûte. Il fallait nous enfuir comme la légion romaine nous traquait. Et dans le désert, nombreux sont leurs mercenaires. C'est alors que j'entendis des hennissements de chevaux derrière moi. Je me retourna pour voir des hommes en noir sur leurs montures lancées à vive allure en ma direction.

(Mettre la vidéo au dessus)

- Attrapez la!

Pas encore! Je pris alors le galop avec Taranis et accéléra aussi vite que possible. C'est alors qu'une course poursuite s'engagea. Je les entendaient pousser leurs chevaux à leurs maximum pour me rattraper. Ils étaient vraiment rapide. Ils n'arrêtaient pas de gagner du terrain et je voyais Taranis commencer à fatiguer sous la chaleur écrasante du désert mais qui pour autant ne ralentit pas son allure. C'est alors que je vis notre issue de secours: un canyon. Taranis semblait aussi avoir compris mon idée et accéléra encore. Ce cheval était vraiment incroyable. Arrivée au canyon, avec toujours mes poursuivants à ma suite, je me glissa dans le canyon avec mon fidèle ami à une allure tellement folle que derrière nous de la poussière se souleva. Ce qui commença à aveugler ces mercenaires. Devant nous le canyon continuait tout droit mais sur la droite se trouvait une petite crevasse. J'en profita pour m'y glisser avec Taranis et laisser les mercenaires continuer tout droit.

- Ouf! Nous voilà saufs Taranis!, soufflais-je pendant que nous ressortons de notre cachette.

Il s'ébroue comme pour approuver ce que je venais de dire.

- Je me demande où nous pouvons aller maintenant. Nous sommes traqués et nous sommes en plein désert. Bon, déjà sortons de ce canyon.

Sur ces mots Taranis, marcha jusqu'au bout de cette gorge rocheuse. Le désert nous faisait face, avec son immense étendue de sable chaud. Nous n'avions pas le choix: il fallait le traverser. C'est alors que nous reprîmes notre route, en quête d'un endroit où nous ne serions plus pourchassés.

Cela faisait plusieurs jours que nous marchions. La douleur de mes articulations s'efface sous une chaleur qui impose fortement sa masse. Pas une seule trace de vie ni une seule trace de mort, juste moi et mon fidèle ami noir traversant cet océan de sable. Les grains me frappent la joue tandis que ses sabots s'enfoncent à chaque pas. Un piège naturel se referme lentement sur nous, le jaune envahi peu à peu ce qu'il restait de nos couleurs. Je perds l'envie, je perds l'espoir, mon corps ne tient plus ni même mon esprit d'ailleurs. Les visions s'enchaînent et mon imagination se déchaîne. Aucun moyen de demander de l'aide...  Même les nuages se sont volatilisés et mon cheval est fatigué. La tempête va se lever, je suis coincée. Je lève la tête et fixe la source de la chaleur étouffante. Une tâche noire se forme dans mon champ de vision puis je sens mes genoux céder sous le poids de mon corps couvert de transpiration. Trou noir.

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Voilà la troisième partie ^^ J'espère que vous l'avais aimé! XD
Je remercie Emma pour m'avoir aider à illustrer avec des mots la fatigue que subissent notre héroïne et son destrier :D

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