L'esclave et le gladiateur [EN PAUSE]

Partie 2

Ils étaient alors dans la forêt et marchaient ensembles tout en discutant.

- Dites Arianne, qu'aimer vous faire de vos journées?

- Et bien, j'adore chevaucher à cru pendant des heures parfois il m'arrive même que cela dure jusqu'au coucher du soleil.

- A cru dites vous?

- Oui pourquoi?

- Et bien je pensais qu'une demoiselle comme vous chevaucher avec une selle et une bride.

- Et bien moi non. Je trouve que cela est néfaste pour le cheval. Il a besoin d'être libre pour répondre à vos demandes.

- Mais il faut bien le contrôler. Et puis c'est pour son bien.

- Justement, lui emprisonner la tête dans une bride et vous pourrez être sûr qu'il va se rebeller. Vous vous voyez avec un morceau de métal froid dans la bouche et un morceau de cuir vous entourer la tête et vous dire que c'est pour votre bien? Je n'en suis pas franchement sûre.

Fergus regardait ses bottes l'air confus. Il s'attendait à une jeune femme féminine, mais là c'était tout le contraire. Elle préférait l'arc aux robes et son cheval aux hommes. Soudain des hennissements et des sabots de chevaux se firent entendre.

- Que se passe-t-il?, se demanda Fergus.

- Je n'en sais rien mais rien de bon. Il faut retourner au village et vite!, répondit Arianne.

Les deux jeunes personnes s'élancèrent alors à travers la forêt en direction du village. Et que ne fût pas leurs surprise quand ils virent une légion de romains attaquée les habitants! Arianne abandonna son prétendant pour aller chercher son arc et ses flèches dans sa chaumière tout en évitant de se faire repérée par les romains. Enfin arrivée, elle chercha et prit son arme avec son carquois plein de flèches. Sa robe trop longue pour pouvoir courir et tirer à l'arc en même temps, elle prit un bout de la robe et la déchira pour qu'elle arrive à ses genoux. Enfin prête pour l'action, elle pris une flèche, la posa sur son arc et sortit. Elle vit un romain et lui décotat une flèche dans la jambe ce qui facilita le forgeron de son village à lui affliger un coup de grâce. Elle appela son fidèle destrier qui viens aussitôt à son sifflement. Elle l'enfourcha et pris le galop. Elle vit un romain et siffla pour attirer son attention. Ceci fait, le cavalier lui chargea dessus mais Arianne, plus rapide, lui tira une flèche dans la gorge. Il tomba aussitôt de son cheval.

Cette belle action ne passa pas inaperçue puisque quatre autres cavaliers romains la prirent  en chasse. Elle décida alors de les mener hors du village. Elle connaissait les bois mieux que quiconque surtout à cheval. Elle galopa à vive allure entre les arbres et regarda derrière elle: un romain venait de se prendre une branche basse. Et de un, plus que trois! Ayant de l'avance et se cacha derrière d'épais buissons et attendit que les romains passent. Elle les prient en chasse à son tour. Elle les élimina un par un.

- Reposez en pièces!

Maintenant retour au village pour s'occuper des autres. Elle fit le chemin inverse et regagna le village. Arrivée à ce dernier, elle s'arrêta nette. L'horreur se dessinait devant ses yeux: son village partait en fumée et les siens également. Son cœur se resserrait de plus en plus sous le poids de ce drame. Elle était en train d'assister à la perte de tout ce qu'elle connaissait.

- Attrapez la!

Soudain, une voix, ne venant d'autre qu'un romain, l'interpella. Elle fit volte-face et s'enfuit pourchassée par une dizaine de romains à ses trousses. Pendant un long moment, elle essaya de les semer avec différents obstacles. Elle franchit en un seul bond un tronc d'arbre, rien à y faire. Ils avaient beau ne pas sauter comme elle, ils résistaient bien. Même trop bien à vrai dire. Pendant qu'elle galopait à travers les bois, une seule et dernière solution lui viens en tête: la rivière. Il ne lui restait que cette option et ne mit pas longtemps à l'approuver. La fin du bois arrivée, elle continua à vive allure dans la plaine. Là les romains commençaient à prendre du terrain. Mais c'est sans compter sur Tarnis qui pris la vitesse supérieure.

Arrivée à la rivière, Arianne sauta directement avec Tarnis dans la rivière. Les romains eux n'avaient pas cette facilité là. Ils avaient beau ordonner à leurs chevaux d'avancer, ceux-ci ne voulaient pas par peur. Les plus chanceux qui arrivèrent à aller dans l'eau, ont vu leurs chevaux regretter une fois que l'eau avaient submergée leurs pattes toutes entières en plus du fort courant. Quand à Arianne, elle avait réussit à traverser, et repris sa fuite avec son compagnon vers une destination inconnue.