départ.

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- Venez, on se met ici, les autres sont pleins. dis-je en m'adressant à Harry, Ron, Ginny et Luna.
- Alors tes vacances, Luna ? Demanda Harry.
- Elles se sont assez bien passer, merci. Dit- elle sur un ton rêveur.
- Hey les amis, j'ai une blague, qui est ce qui est blanc comme la neige et débile comme un âne ? Dit Ron.
- Malefoy ? Répondit Ginny en explosant de rire.
- Oui ! Tout le monde ria sur tout et n'importe quoi le reste du trajet.
- Mais, Hermione, tu es préfète ! Tu devrais allez dans le "wagon" des préfets !? Dit Harry
- ah oui j'avais oublié, j'y vais de suite !
Je me dirigea donc à pas lents vers les autres préfèts.
- Mademoiselle Granger ! On commençait à se demander si vous aviez oublié que vous étiez préfète ! dit McGonagall.
- Oui, désolée professeure.
Les autres des préfèts étaient Cho Chang, quelqu'un de PoufSouffle que je ne connaissait pas, et Malefoy.
- Bonjour Hermione ! Comment vas-tu ? me demanda Cho.
- Bien et toi ?
- Super !
Mais en réalité, je n'allais pas bien du tout. J'avais mal à la tête, de plus, j'ai appris que j'avais un cancer du poumon n'est ce pas génial?
Le reste du trajet se passa normalement. Je discutais avec Cho, ce qui me faisait quelque peu oublier ma douleur.
Lorsque le trajet fut terminé la directrice se dirigea vers nous.
- Bien, maintenant vous savez ce qu'ils vous reste à faire. Conduisez les premières années à leur dortoir respectifs, et venez dans mon bureau après le repas.
Je conduisis donc les premières années dans le dortoir de Gryffondor et leur donnant ainsi quelques explications sur la vie en communauté et les règles à respecter.
Après avoir accompli ma tâche, je descendis à pas lourd rejoindre mes amis. Comment allais-je leur annoncer que j'allais mourrir dans quelques mois ?
Je m'assis à côté de Ron, qui était déjà en train de manger. Je les regarda tour à tour, profitant au maximum de leur présence. Ils allaient tous me manquer. Et moi, est-ce que je leur manquerai ? Je secoua la tête pour me chasser cette idée.
Après le repas, je monta donc dans le bureau du professeur McGonagall. Évidement, j'étais la première arrivée, mais les autres arrivèrent quelque temps après.
- Bien, je vous rappelle que je vous est nommé préfets pour que vous donniez l'exemple, à ce mot, elle regarda Malfoy, ce qui me fit sourire.
Je vous ai convoquez aussi pour vos dortoir. Afin de familiariser les maisons, le PoufSouffle et Serdaigle partagerons le même dortoir, ce qui conclu que Granger et Malfoy partagerons le même aussi. Mon sourire s'effaca aussitôt. Je venais d'apprendre que j'ai un cancer, et que maintenant je vais partager mon quotidien avec celui que je détestais le plus ?!
- Madame, vous plaisantez ? Demanda-je
- Bien sûr que non, aller hop! Déguerpissez ! Au fait, vos mot de passe pour Gryffondor et Serpentard  sont tarte à la citrouille, pour Serdaigle et PoufSouffle, caramel à la fraise !

Je n'avais même plus envie de rejoindre Ginny Harry et Ron. Je monta dans mon dortoir, prononça le mot de passe et partis me coucher dans ma chambre aux couleurs de ma maison. J'entendis un bruit de porte, ce qui signifiait que Malfoy était rentré.
J'enlevais les affaires de ma valise, lorsque je tomba sur une photo de Harry,Luna,Ron, Ginny, Neville et moi. Je ne pus retenir mes larmes. Puis d'un coup, je me suis mise à crier. Vous savez les cris qui extériorise toute la haine et la tristesse que vous ressentez. Je frappa le mur de toute mes forces, à en avoir les mains en sang, mais je continuais. Je criais, pleurais. Pourquoi fallait-il que ça arrive à moi?
Je balança tout ce qui se trouvait par terre autour de moi. Je me griffais le visage, cogna encore mes mains contre le mur.
- Granger, tu peux pas la fermer ?! J'essaie de dormir !
La haine que je ressentais envers moi-même repris le dessus. J'avais envie de lui faire du mal. Je me mis à courir en direction de sa chambre, ouvris la porte et lui sauta dessus. Je le griffa, le tapa de toute mes forces, comme pour lui rendre tout ce qu'il m'avait infliger toutes ces dernières années. Malheureusement, j'étais moins forte que lui. Il me poussa contre le mur et me mit une grosse gifle.
- Nan mais ça va pas ? Il criait.
- Ta gueule connard ! Je couru dans ma chambre et ferma la porte à clefs.
Je me mis sous la couette, ignorant les cris de Malfoy qui me disait de répéter ce que je venais de dire, et m'endormis douloureusement en pleurant.

Destinée à mourrir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant