Chapitre 8 : Ange ?!

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Précédemment :

Maël : «Donc, je disais, reprit-il calmement, Arizona je suis ton ange gardien.»

Maintenant :

Arizona
"Quoi ?! Lançais-je à travers la pièce.
- Je suis ton ange gardien.
- Pour qui nous prenez vous ? Vous pensez que l'on a quoi ? Cinq ans ? Sortez de chez nous ou j'appelle la police !
- Toi ? Appeler la police ?! Ça, jamais ! Rigole-t-il.
- Sortez où je vous tue ! Réplique Kateryn.
- Dit moi Ari'...
- Ne m'appelez pas comme ça !
- Dit moi, Arizona, ne trouves tu pas étrange ce sentiment de plénitude que tu ressens depuis ce matin ? Ho ! Et cette marque, tu sais comment elle est arrivée là ? Demande-t-il en la pointant du doigt. Tu as demandé à ta sœur ?
- De quoi il parle Kat' ?"
Elle ne me répond pas, à présent, elle fixe ses pieds.
"Voilà, nous y sommes... Susurre ce soit disant ange gardien.
- Kateryn, répond moi ! Ordonnais-je.
- J'allais t'en parler, j'allais le faire !
- Me parler de quoi ? M'impatientais-je.
- Oui, dit nous, parler de quoi ? Crache Maël prenant bien soin d'enfoncer le couteau dans la plaie béante.
- Dylan est venu un soir à l'hôpital, il m'a caché de force, et deux personnes sont arrivées, je voulais aller te défendre mais Dylan m'a retenu, puis une des deux personnes a posé sa main sur ton poignet droit puis une lumière blanche et aveuglante s'est dégagé de ton bras inondant la pièce. Une fois la lumière éteinte, les deux personnes ainsi que Dylan avaient disparu, et toi, tu avais cette marque...
- Dylan tu dis ? Demande violemment l'homme en face de moi.
- Quoi, c'est tout ? Pourquoi tu ne me l'as tout simplement pas dit ? Demandais-je légèrement déçu.
- J'avais peur que tu ne me crois pas !
- Tu sais au point où on en est... Les trucs fous, c'est notre truc. C'est peut être tout simplement un rêve...
- Oui... Peut être... Murmure-t-elle.
- Hum hum ?! Se racle la gorge Maël.
- Sortez de chez nous. Maintenant. M'énervais-je.
- Viens avec moi Arizona. Je dois te mettre en sécurité ! Dit Maël.
- Je suis en sécurité ici. Répondis-je froidement.
- C'est ce que tu crois..."
Il continue sa longue tirade, qui ressemble plus à un monologue, mais, sa voie ne me parvient qu'en fond sonore. Il m'exaspère au plus au point. Soudain, il pose sa main droite sur mon épaule gauche. Son aura est froide, sombre, ténébreuse. Son aura est effrayante. Et là, je le sens, je sens le déclic. Ma marque me brûle énormément. C'est à cause de l'énergie qu'elle contient. Il faut que je la laisse sortir. Les lumières de la pièce se mette à clignoter. Une fenêtre s'ouvre. Le vent s'engouffre et se déchaîne à l'intérieur de la pièce, des portes claquent, une seule phrase sort de ma bouche :
"Sortez de chez moi !"
Kateryn qui tenait un couteau le laisse tomber. Elle paraît effrayée. Non. Il ne faut pas qu'elle est peur de moi ! Quant à Maël dans un premier temps je vois dans ses yeux de la peur, dans un second temps, de la satisfaction, et finalement ses yeux sont remplis de haine. Il ne peut pas être un ange gardien. Pour sur.
"SORT DE CHEZ MOI" Vociférais-je avec une voie sourde, déformée, grave mais qui ne pas la mienne. Qui ne peut pas être la mienne. Maël disparaît instantanément. Kat' inquiète me demande :
"C'est toi qui fait ça ?
- Oui... Oui, je crois... Dis-je subitement effrayée par moi-même.
- Il faut que tu arrêtes ! Dit-elle avec douceur.
- Je... Je ne sais pas comment faire. Comment je fais ?! Paniquais-je.
- Il faut que tu penses à quelque chose qui te rends heureuse, paisible, sereine... Répond une voie dans mon dos."
Cette voie je la reconnaîtrais ente mille. Je fais volt face et, à cinq pas de moi, il est là. Dans l'encadrement de la porte, appuyé avec nonchalance sur le chambranle de celle-ci. Dylan.
"Respire profondément et penses à quelque chose qui te rend heureuse ! Répète-t-il impassible."
Je commence à trembler. Je ferme les yeux. Je prends une grande bouffée d'air que je recrache lentement. Je repense à ce jour où Kat', Jack et moi étions partis faire un pique-nique au bord d'un lac. C'était aussi, la première fois que Jackme disait : "Je t'aime".
Quand j'ouvre les yeux, la fenêtre est fermée, il n'y a plus de vent et les lumières ne clignotent plus. Dylan reprend alors :
"Alors tu vois, c'était pas compliqué !
- Qu'est-ce que tu fais la ? Comment tu es entré chez nous ?! Répliquais-je.
- Merci Dylan, tu m'as vraiment, vraiment aidé ! Ironise-t-il.
- Tu nous dois des explications je crois ! Dit Kateryn.
- Pour avoir vos explications, il faut que vous ayez confiance en moi, ce qui n'est pas le cas je crois, je me trompe ?
- Non mais... Commence Kateryn.
- Quand j'ai touché ce gars, j'ai ressentis quelque chose, c'était malsain. Je ne lui fais pas confiance. Je peux le faire avec toi ? Demandais-je.
- Oui, tu peux. Répond-il tout simplement."
Il me tend sa main, je la prend dans la mienne. Je me sens rougir légèrement. Bien vite je me ressaisis. Je me concentre un peu plus, je ferme les yeux. Tout d'un coup, j'ai l'impression que mon cœur se déchire en deux. Son aura est affreuse. Il y a une part d'ombre et de lumière. Même si la part de lumière est importante, la part de ténèbres est vraiment sombre. Son aura reste malgré tout bienveillante. Son aura est intrigante, et je sais que je ne le connais que depuis peu de temps, donc à peine, mais je pense que l'on peux lui faire confiance. Et de toute façon, nous n'avons pas le choix.
Je regarde Kat' et je lui dis :
"On peut le faire... Elle acquiesce d'un signe de tête, je me retourne vers Dylan, on te fait confiance."
Il semble... Soulager ?
"Il faut que vous comprenez bien toute les deux, que après ce soir, rien. Rien ne sera plus jamais comme avant. Dit le plus froidement possible du monde Dylan.
- Des trucs qui change une vie comme jamais, on a en a déjà vécu, pire, je crois que tu ne peux pas faire.
- Crois moi, je te le jure. Pire ça existe."

«Angels And Demons»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant