Allongée sur le canapé, les yeux dans le vide en direction du plafond. Des larmes toutes timide qui n'osent pas emprunter mes joues pour sortir tranquillement de mes yeux.
Le salon est plongé dans le noir, la télé est en veille, l'appartement semble triste et bien vide.
Réfléchir devient une torture. Les personnes que j'aime le plus au monde, me manque plus que n'importe quand.
Je m'imagine qu'ils m'oublient, tous, pour des raisons qui m'anéantirais, m'horrifie, me tétanise. Ils s'éloignent, se détachent, me laissent, m'abandonnent.
Ils m'oublient et me suppriment de leurs vies.
Je suis alors seule, sans personne.Je pense à autre chose, tout aussi désagréable à s'imaginer.
Et si ceux qui disent que je ferais jamais rien de ma vie, que je ne suis qu'une bonne à rien et qu'une immature avez raison?
Suis je vraiment celle que je pense être ou suis je celle comme ces personnes me décrivent?Mes larmes coulent, en silence et sans personne. Le temps passe tout doucement, le noir devient encore plus sombre, réfléchir aspire toute ma force.
La solitude m'accable.
#montexte