Petits meurtres au lycée

Chapitre 3

"-Donc on parle ... de plusieurs meurtres ? Dit Marc la gorge nouée.

-Je l'avoue, même je commence à trouver ça de plus en plus glauque. Enchaîna Jenny.

-De qui ? Demanda David.

-...

-...

-E

-L

-E

-V

-E

-S

-Génial ... Dit Marc.

-Attends. David, tu as demandé qui A tué ou qui A ETE tué ? Interrogea Tony.

-Euh... C'est logique non ? Répondit-il.

-Non. Dit Jenny sèchement.

-Et vous qui êtes avec nous, qu'avez vous compris ? Demanda Tony."

Un long silence s'installa à nouveau, plus pesant encore à cause des réponses récemment données. Marc, le visage plus pâle que jamais, essayait calmement de réfléchir aux deux cas possibles de réponses. Si les élèves étaient les tueurs, et bien étrangement ça le rassurait plus. En effet, vu le peux de fois où cette salle devait être ouverte elle sentait le renfermé et non le moisi, de plus, le faite que le cadavre ne soit pas avec eux dans la salle indiquait aussi que cela avait dû se passer il y a longtemps. Quant à la deuxième réponse, c'était celle qui l'inquiétait le plus. Car si les victimes étaient des élèves, qui était le tueur ? Un professeur ? Un membre du personnel du lycée ? De l'administration ? Peut-être même le principal lui-même !? Qui sait ? Un parent d'élèves ? Ou bien juste quelqu'un qui passait par-là faisant signe à quelqu'un d'autre de le suivre dans la rue obscure de la nuit. Le tueur aurait très bien pu le mener ici, et le tuer sauvagement, dans cette pièce où Marc et ses amis étaient en ce moment même. Et si le tueur travaillait ici, peut-être que ces collègues le couvraient, ou encore mieux, peut-être même qu'il s'y était mit à plusieurs. Peut-être que ce pauvre Albert et un de ses amis, élèves de seconde, avaient été mené ici par un de ses professeurs, où voir par le concierge du lycée, prétextant de l'aide. Les élèves, voulant rendre service, viennent ici, mais meurent poignardé par le meurtrier, sous le regard de l'autre qui meurt à son tour, pour la joie du tueur fier de son acte barbare. Ou peut-être était-ce simplement des autres professeurs, assassinés par leurs collègues, pour on ne sait quels raisons.

Puis le verre bougea :

"-T

-U

-E

-...

-...

- Donc les élèves on été tués ? demanda David.

-...

-...

-Oui.

-Et ... Vous en êtes sûr ? Demanda Marc.

-...

-...

-...

-Êtes vous sûr que les élèves ont été tués ? Redemanda-t-il ?

-...

-..."

Puis il y eut un flash qui aveugla un court instant tout le monde. L'instant d'après, il faisait noir, si noir qu'on ne pouvait même pas distinguer où se trouvaient les autres membres du groupe. Les petits lumières de la chaufferie ne s'allumait plus non-plus, à croire que c'était le courant de tout le lycée qui venait de s'éteindre. Personne n'osait briser le silence. On entendit un bruit fin et léger, de quelque chose qui glisse sur le sol, puis le bruit se fit d'un coup plus fort et sec, et on entendit le bruit de verre qui se casse, non qui explose. Un court instant de silence s'installa à nouveau, interrompu par un cri. Jenny s'empressa d'allumer la lampe torche son téléphone, et la braqua vers là oùnil lui semblait avoir entendu le bruit. C'était là où se trouvait Tony, ce dernier avait la paume de la main en sang, des petits éclats transparent planté dans la main.

"-Ca va ? demanda David.

-Ca fait un mal de chien ... Répondit Tony.

-Je propose qu'on sorte. Dit Jenny. Toute suite. Si il y a une coupure de courant, le premier endroit où ils vont aller voir, c'est la chaufferie, et j'ai pas envie qu'on me trouve dedans. En plus Tony est entrain de saigner, alors il faudrait encore plus se dépêcher.

-Je suis d'accord avec cette idée. Enchaîna Tony.

-Très bien. Tout le monde est prêt ? Marc ?"

Jenny braqua alors le faisceau de la lampe sur Marc. Ce dernier était étendu sur le sol, les yeux fermés, mais les yeux par contre, eux semblaient bouger sous ses paupières.