Chapitre 5

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Il faisait froid ici, et le sol était dur, et il y régnait une petite odeur de renfermé. Marc venait de se réveiller dans la chaufferie, se releva et commença à reprendre ses esprits. Il regarda partout dans la pièce et alors qu'il se préparait à voir Jenny et les autres, il se trouvait enfaite seul ici. Il commença alors à paniquer, il n'arrivait pas à y croire, ils l'avaient laisser tomber. Ils avaient fuis en le laissant tout seul dans cette pièce, alors qu'il leurs faisait confiance.

Marc entendit soudainement des pas dans le couloir de la chaufferie. C'était certainement les professeurs qui arrivaient pour voir ce qui s'était passé. Il se releva et chercha du regard endroit où se cacher, c'est alors qu'il prit conscience que la pièce n'était celle qu'il avait quitté avant de s'endormir. Les murs, la disposition de la machinerie, la porte, ce n'étaient ceux qu'il avait quand il était arrivé dans la pièce la première fois, et le placard n'était pas à sa place non plus.

Les pas se rapprochaient de plus en plus. Marc se dit que de toute façon il était trop tard pour fuir et resta là devant la porte, à attendre que les professeurs arrive pour tout leur expliquer. Après tout il avait prévenue Jenny et les autres qu'il ne fallait pas aller à aller à la chaufferie mais ils l'avaient fait quand-même. Alors, pour se venger de l'avoir laissé ici, il les dénoncerait. Marc était venu contre sa volonté, alors il était hors de question qu'il en paye seul les conséquences.

La porte s'ouvrit alors, et la lumière pénétra dans la pièce. Marc s'attendait donc à voir les professeurs se précipiter vers lui, et lui demander des explications. Mais rien de cela ne fut fait. Ils se tenaient là dans l'encadrement de la porte et regardait fixement le vide. Marc s'approcha d'eux, et eux de lui. Il s'arrêta à quelques centimètres d'eux, mais eux continuèrent leurs chemins jusqu'à Marc mais ils ne s'arrêtèrent pas, et alors que Marc cru qu'ils allaient se percuter, un froid immense l'enveloppa, qui le fit trembler de partout. Il se retourna alors vers les professeurs, et les vit, derrière lui calme, comme si il ne s'était rien passé. Alors l'un d'eux dit:

"-Tu penses que ça marchera ?

-Tu sais bien que Anne sait ce qu'elle fait. Dit l'autre.

-Oui, mais ... C'est quand même gros comme histoire ?"

L'autre esquissa un sourire. Marc devant cette situation, et pas encore remit de la scène qui venait de se dérouler couru vers la sortie. Même si les évènements de la séance de Ouija, il ne pouvait pas concevoir le faite de passer à travers les gens, s'en même que ces personnes ne le remarquent ou qu'ils ne puisse voir Marc. Il monta les escaliers quatre à quatre et sortit du bâtiment. Alors qu'il s'attendait à sentir la chaleur de l'extérieur, il lui semblait que l'air était trop froid pour un mois de mai, et même plus froid qu'avant qu'il ne rentre de le bâtiment.

Puis ses yeux s'accoutumèrent à la lumière extérieur et il commença à regarder un peu les alentours. Tout était gris, tout était sombre, il lui semblait qu'il venait de rentrer dans une vielle photo en noir et blanc. Il se frotta les yeux quelques secondes, pensant qu'il était passé trop rapidement de l'ombre à la lumière. Tout n'était que nuances de gris, de noir et de blanc, l'herbe, le ciel, absolument tout était gris. Marc ne savait plus quoi faire, trop de choses étranges étaient arrivés aujourd'hui, et l'esprit de Marc n'arrivait plus à suivre.

"-Nous... ci... union."

Ces quelques mots firent sortir immédiatement Marc de ses pensées. D'où venait se bruit. Il ne le savait pas. Il chercha alors autour de lui. Il semblait proche et lointain à la fois.

"-Vou... voir... cée... roche..."

Il se sentit alors attirer vers on ne sait où, comme si la voix l'appelait, et se dirigea vers le bâtiment d'en face, puis rentra à l'intérieur. Il marcha longtemps dans le dédale que représentait alors le lycée pour lui, les murs se ressemblant tous, mais il savait qu'il devait aller vers la voix, c'était come une oblihation. Il arriva alors après une longue marche devant le FSE. Il rentra dans la pièce. Devant lui se tenait des professeurs parler debout devant et des élèves. La voix semblait résonner partout dans toue la pièce si fort qu'il ne pouvait plus le supporter, et se boucha les oreilles et ne pu plus entendre un seul mot de ce qui était dit. Les élèves, eux semblaient très peu heureux d'être ici, regardant ailleurs dans la pièce.

"-MOURIR, MOUrir, mourir."

Ce mot sonnait fort dans la tête de Marc, même en se bouchant les oreilles il l'entendait. Il avait l'impression que ça tête allait exploser à chaque instant. Alors le lumières s'éteignirent, les portes se fermèrent. La voix se tu et à la place Marc commença à entendre de longs gémissements plaintifs, venant de partout et en même de nulle part à la fois. Puis la lumière se ralluma, et Marc vit alors qu'il avait changé bizarrement de pièces, et était maintenant à la chaufferie. Il était couché à terre, ligoté et autour de lui, les élèves qui se trouvaient au F.S.E. étaient eux aussi là.

Et un coup de fusil résonna dans la salle, et un flash l'accompagna. Marc chercha du regard la provenance du tir, et vit des personnes debout qui tenaient chacun un pistolet, du sang sur le visage. Il venait de tuer un élève. Les élèves commencèrent alors à paniquer, et voulais s'échapper, un grand homme se dirigea vers un autre élève, qui se débâtait comme il pouvait. Un autre coup de feu partit. L'élève cessa de bouger. L'homme se dirigea vers un élève plus proche de Marc, qui tenta de fuir, mais l'homme tira et l'élève tomba sur Marc, l'éclaboussant au passage. L'homme se dirigea alors vers Marc, qui resta tétanisé par la peur. L'homme pointa son arme sur lui, et regarda Marc dans les yeux. Ce dernier ferma les siens, et la dernière chose qu'il entendit fut un petit clic en provenance du pistolet.

Petits meurtres au lycéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant