Petits meurtres au lycée

Chapitre 7

David n'arrivait pas à croire qu'il avait pu se laisser embarquer dans une affaire aussi folle. Il n'arrivait pas à comprendre comment Jenny avait su trouver les mots pour le convaincre de la suivre dans ce projet qu'était la "recherche de preuve pour prouver qu'il s'est réellement passé quelque chose" comme Jenny le disait elle-même si bien. Dès qu'ils étaient sortit de l'hôpital, David aurait du rentrer chez lui, Mais bon, D'un autre côté, il voulait l'aider, parce que ce n'était pas Tony qui allait pouvoir l'aider dans cette tâche.

Il faut dire en même Tony était quelqu'un d'assez hyperactif, c'est même dire si il ne l'était pas complètement. Après en cours, qui est-ce qu'on reprenais le plus souvent ? C'était Tony ! Qui est-ce qui ne pouvais pas s'empêcher de faire la course dès qu'il en avait l'occasion ? C'était Tony ! D'ailleurs, si il était là Tony serait déjà parti comme une flèche en direction de la mairie, où se trouvait aussi la bibliothèque. Cette dernière se trouvait au centre ville, en face du jardin anglais. C'était un ancien bâtiment, de brique, probablement aussi vieux que le reste de la ville. Ce n'est d'ailleurs pas le genre de bâtiment que Tony fréquenterais, même si toutes ces marches( que David était entrain de monter douloureusement) Tony les aurait des monter quatre à quatre. Jenny elle était d'ailleurs déjà au-dessus et elle criait, comme si cela le  ferait monter plus vite.

Dès qu'il arriva au dessus, les deux amis se dirigèrent vers la porte. Mais, alors qu'ils n'avaient même pas commencé à chercher, il venait de rencontrer leur premier obstacle : la mairie fermée.

"-Voilà !! C'est fermé !! On rentre. Dit joyeusement David. On rentre ?

-Te fous pas d'ma gueule !? Dit Jenny le regard insistant.

- Tu veux que je me la joue Joséphine ange gardien ou quoi ?

-Tu vas pas me faire croire que vu la position de ta famille,  tu ne peux rien faire ?"

Elle lui lança encore ce regard. Ce regard perçant qui le menaçait d'on ne sait quoi, mais quoi que ce soit, elle le lui ferait regretter. Il prit donc la décision de faire quelque chose, en passant un coup de fil. Cela ne lui prit que quelques petites minutes. Et quand il raccrocha, la porte s'ouvrit. Une veille femme se présenta, les cheveux grisonnants, portant un tailleur rose bonbon et une jupe rose claire. Elle avait l'air plutôt aigris, mais lorsqu'elle vit David, son visage s'illumina. Elle ouvrit la porte, laissa entrer les deux amis, puis referma la porte à clef derrière eux. David dit à Jenny de partir devant lui, ce qu'elle fit et dès qu'elle partit, la veille femme s'adressa à David.

"-Je suis désolée, je n'est pas eu l'occasion de te dire bonjour, ça va bien David ?

-Oui, bonjour à vous aussi, je vais bien, et vous ?

-Oh je vais pas t'embêter avec mes histoires de vielle femme. Répondit-elle en rigolant. Oh ! Et tu sais, si tu as besoin d'aide pour un devoir au lycée mais que la bibliothèque est fermée tu fais comme aujourd'hui, tu appelles ?

-Merci, mais c'est bientôt la fin de l'année donc j'aurais plus vraiment besoin de le faire.

-D'accord, mais je te le dit quand même. Dit-elle, avant de retourner à son bureau, son sourire s'effaçant et le dos vouté."

David couru vers là où s'était dirigée Jenny, une grande pièce avec plusieurs tables, avec les murs couverts de bibliothèques. Elle s'était caché à côté de la porte, elle avait le visage rouge, et elle avait la main devant la bouche. Puis elle explosa de rire, avant de répéter :

"-Oh je vais pas t'embêter avec mes histoires de vielle femme !"

Et elle continua ainsi pendant quelques minutes, mais au bout d'un moment, la secrétaire regarda dans leur direction, et David du lui répondre par un sourire amical, en lui disant que tout allait bien. Puis il prit Jenny par l'avant bras, cette dernière rigolant toujours, pliée en deux tellement la scène qui venait de se passer sous ses yeux venait de lui donner le fou rire le plus incontrôlable qu'elle n'est jamais eut.

Puis ils déambulèrent dans les pièces couverts de bibliothèques remplies de livres tous plus colorés les uns que les autres, certains ayant une couverture de cuir rouge, d'autre une couverture de plus mauvaise qualités, certains titres devaient même posséder plusieurs édition dans cette bibliothèque. Ce bâtiment avait de très grandes vitre, parfois même des vitraux, les pièces étaient spacieuses. Il y avait tantôt des canapés, tantôt des fauteuils, tantôt des allées de table et de chaises alignées les unes avec les autres. Sur le sol, un grand tapis rouges aux bordures dorées qui semblaient s'étendre vers l'infini, conduisant aux quatre coins de la bâtisse,  Ils passèrent par plusieurs type de couloirs, des plus larges aux plus étroits, bref, cet endroit était très vaste, plus vaste même que le lycée.

Ils arrivèrent enfin à l'endroit qui les intéressaient: les archives des journaux locaux. C'est là que commencèrent leurs recherches.

"-On commence à partir de quelle année ? Demanda David.

-Je sais pas ... Il date de quand le lycée ? Faudrait chercher à partir de la date de sa fin de construction, je sais pas ça me paraît logique ?

- Donc c'est à dire ? Demanda David en haussant les épaules, comme si cette réponse, n'en avait apportées aucunes.

-  Tu sais quoi ? Prends depuis le début. Dit-elle le plus sérieusement du monde.

-Oooooookeeeyyy ... Gémit-il en signe de réponse."

Ils cherchèrent ainsi pendant plusieurs heures, en commençant par l'année 1954, en feuilletant chaque page de chaque journaux, de la petite gazette aux journaux nationaux, des journaliers eux semestriels en passant par les hebdomadaire. Pour au final apprendre que Mme Hardin s'était fait voler sa magnifique table compas tout droit sortie des années 50, où quand encore que les toilettes municipales s'étaient fait dérober par des "Sales petits voyous, citation de Mme Smith, sexagénaire otoctone de la ville".  Mais un détail troubla David: Il manquait un journal, et plusieurs qui suivirent en l'année 1994.

"-Troublant ? dit-il à l'intention de Jenny.

-Très bien mais tu veux les trouver où si ils sont pas là ?

-Dans les archives privées de la maire. Répondit David, un sourire au coin du visage."