Jeu interdit

Chapitre V

Une fois dans la voiture, ma mère me posa je ne sais combien de questions que je comblais toujours par des: d'accord, on a parler,rigoler, oui, peut être, ah non pas ca!

1h08 de trajet plus tard et toujours pas de message, je ne voulais pas lui envoyer un message en premier, je sais que c'est complètement con mais je ne voulais pas. Je voulais que ce soit lui qui se bouge le cul pour me parler et non l'inverse.

1h30 s'écoula.. 1 nouveau message, plus ou moins LE message de la soirée il disait: jai passe une super après midi avec toi, j'ai découvert une facette de toi qui me plait beaucoup, j'ai adoré le moment où tu m'as embrassé par "surprise".
Je t'aime princesse.

J'étais super heureuse mais son message n'était pas tellement ce texte que j'attendais mais j'étais tout de même contente.
•

1 semaine plus tard je reçus un message de Davide: hey, je n'espère pas te faire de mal mais je suis obligé de te quitter... Tu sais je ne parle pas tout le temps et j'ai des problèmes.
Je ne voulais pas lui envoyer de message alors je l'appela.
- des problèmes tu dis??
Un blanc s'est glissé à la fin de cette question.
- oui...
- c'est à dire? Explique moi je peux peut être t'aider.
- tu pourras pas m'aider. Me dit il d'un ton froid.
- ok.
Il raccrocha.
Bon bah super la discussion...
J'hesitais a lui envoyer un message quand soudain il en apparu un de sa part: bon j'avoue que ça partait chelou mais je suis un espion c'est pour ça que des gens supprime mes messages et pleins d'autres trucs chelou.
Il était assez con pour penser que j'étais assez naïve!
Un message bien gratiner s'écrivait dans ma tete et mes doigts tapotèrent sur l'écran de mon téléphone: si tu ne voulais plus sortir avec moi fallait me le dire juste comme ça pas la peine d'inventer tout un putain de bobard, tu m'as énormément déçu. Sache le.
Pas de réponse..apparement le message avait été clair.
•

Le mois de décembre fut court, toujours pas de nouvelles même si j'espérais en avoir un jour ou autre..
J'avais commencer à me remettre petit à petit de ce que j'avais pu souffrir lorsque cet rupture était tombée, tout aller de mieux en mieux.
Je l'avais complètement oublier mais quelque fois j'y repenser et je partais dans une pensée qui me paraissait une éternité. Quelque fois je pleurais mais jamais plus de 10 minutes car je savais que c'était déjà trop par rapport à la manière dont il m'avait pitoyablement larguer. Mais quelque par dans mon corps je savais qu'il allait revenir donc je n'en fessais pas des caisses auprès de mes amies lorsqu'elles me demander si j'allais bien.
Toujours avec un sourire je leurs répondais :
- très bien pourquoi tu voudrais que ça n'aille pas ?
- pour rien, me répondirent  elles.