On toqua,mon regard était plongé dans la fameuse vitre. Ma famille et le toubib entrèrent. On allait me transporter dans la pension et me mettre la prothèse.J'étais surexcitée ! J'en ai tellement rêvée ! Mon père me soutenait à gauche et ma sœur à droite pendant que le médecin m'amenait le squelette métallique qui allait m'aider à marcher. Le début fut laborieux, mais je pus enfin contempler ma jambe artificielle. Le design était assez sobre. Noir,avec quelques parties de silicones rouges qui m'aideraient à prendre de l'élan. Mon nouveau pied était un simple arc noir en acier.C'était étrange d'avoir un léger grincement en bougeant la jambe mais j'allais bien finir par m'y faire. Je me séparai de mes proches pour essayer de me déplacer en ignorant les recommandations du médecin et je me suis écroulée par terre. Mon air enjouée chuta de même. C'est à ce moment que je compris à quoi servirait le centre de réadaptation. J'étais très déçue, je pensais que je pourrais marcher directement et retrouvais ma vie d'autrefois, mais ce fut un grand échec. Je suis encore très naïve. Déjà quatre mois que j'étais à l'hosto que je ne voyais plus personne à part Céline. D'ailleurs nos adieux furent déchirants, c'est comme si on enlevait une partie de moi. Et j'allais encore rester un an couper du monde extérieur. Nous prîmes la voiture, direction le centre Freud.
Après quatre heures de trajet nous arrivâmes enfin ! Quelle surprise ! J'imaginais un lieu ennuyeux, laissé à l'abandon,avec un grillage grinçant et flippant mais au contraire, le centre était magnifique ! L'allée était juste incroyable , les dalles rouges et beiges se mariaient à la perfection, avec la pelouse verte entretenue à merveille. Un groupe de jeunes était assis sur la pelouse en rigolant à gorge déployer. Des dizaines d'arbres menaient vers un bâtiment rectangulaire de briques écarlates et ocres. Les fenêtres étaient disposées de façon régulière et au centre, du bâtiment, était écrit d'une grande police noire « Centre Freud ». Le toit était simple,d'un blanc presque ivoire. Une horloge au cadran bleu surmontait le majestueux édifice. Cela promet d'être la meilleure année de ma vie ! Mon père me donna une tape sur le dos. Ma mère arriva en criant d'un enthousiasme nouveau : « Tu as vu ça Lydie !N'est-ce pas superbe ! On a bien fait de suivre les conseils du docteur hein ! Je suis certaine que tu vas te plaire ici ! »Même ma sœur enviait ma futur demeure. Tout s'annonçait pour le mieux. Nous entrâmes et allâmes vers l'entrée du centre. La porte d'entrée était gigantesque d'un bois vieux, couleur de chêne. La lumière englobait la salle. Le sol marbré représentait la flore avec une telle précision que l'on aurait dit que la jungle était à vos pieds. Des centaines de pensionnaires affluaient de tous les sens. Tout était aménagés pour que les adolescents se sentent à leurs aises. Des pentes à la place des escaliers pour les handicapés, des demi-boules en relief émergeaient du sol, pour les aveugles ou des rampes sur les murs, en cas de chute. Je me dirigeais vers le petit centre d'accueil et me renseigna. Le vieux monsieur,me donna mes clés et un plan (je m'aperçus que le campus était gigantesque !), m'indiqua mon numéro de chambre,me remis mon emploi du temps et interdit mes parents d'entrer. Ce n'était pas l'heure des visites. Ma mère consternée utilisa quelques mots peu appropriés, et après de longs au revoir déchirants et des embrassades à n'en plus finir, ma famille retourna à leurs vie de routine quoique légèrement triste et me laissa seule, sans repères et surtout libre. Libre. Je souris de bonheur.
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Hello peuple wattpadiens !
Je suis sincèrement désolée pour le temps que j'ai mis à poster ce chapitre ><
Les vacances de décembre ont été chargés en séries, pop-corn et siestes hahaBonne Année 2016 !!!! XOXO Riviereardente.
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Trois mois pour vivre
Teen FictionLydie était une ado épanouie, heureuse et rien que ça s'était déjà pas mal ! Mais la vie n'a pas fini de lui réserver des surprises. Rencontre touchante entre Lydie et Cassandre dans une société hypocrite qu'elles découvrent.