Chapitre 8: Surprise

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" Ceci est en échange du baiser de demain. Ne t'en fait pas, je serais doux. Au final, ta vengeance n'est pas si mal que ça.

Aussitôt la jeune femme s'éloigna du jeune homme aux yeux émeraudes et lui cria:

- Rraahhh Steven je te déteste, tu n'est qu'un ... qu'un idiot ... un crétin ... un perver . Je te déteste." Sur ses mots, elle tourna les talons et rentra rapidement chez elle.

Steven ria de bon cœur à la réaction de Serena, décidément, il ne se lassait jamais de la mettre dans tous ces états.

Le jour des portes ouvertes était enfin arrivé. Il y avait plusieurs stands en tous genres: nourriture, sports, ateliers ...
Les classes de terminales avaient toutes un projet différent : café, maison hanté, pièce de théâtre, expériences scientifiques, jeux de fête forraine ... Les portes ouvertes débutaient à 9h30. La représentation de la pièce Orgueil et Préjugés avait lieu à 14h. Les élèves de la classe de Serena étaient présent au lycée dès 8h. Depuis, ils s'affairaient pour mettre les décors, vérifier que le son fonctionnait bien et pour certain re-répèter certaine scène, le tract commençant à apparaître chez chaque élève. Serena proposa, à ceux qui stressaient déjà, de l'accompagner faire le tour des stands pour les détendre. Les élèves concernés acceptèrent et purent se changer les idées. Cela faisait 1h30 que les portes ouvertes avaient débuté et beaucoup de monde était présent. On pouvait déjà voir que certain stand, comme celui de café, avait beaucoup de succès. Daniel, sa mère, sa tante et Marc étaient venu assisté à la pièce.

** Scène de la première déclaration **

Darcy (Steven) faisait les cent pas devant une Élisabeth (Serena) plus qu'étonnée par son attitude et plus précisément par sa soudaine agitation. Le jeune brun se tourna alors en direction de la jeune femme et déclara:

" En vain ai-je lutté. Rien n'y fait. Je ne puis réprimé mes sentiments. Laissez-moi vous dire l'ardeur avec laquelle je vous admire et je vous aime."

Élisabeth stupéfaite ne réagit pas, mais rougit en réalisant le sens des paroles de l'homme, qui lui faisait face. Pour autant, elle ne prononça aucun mot, ce qui encouragea ce dernier à continué.

" Ces derniers mois ont été un supplice. Je suis venu à Rosings dans le seul but de vous voir. Je me suis heurter à mon bon sens, à ma tante, à votre rang, qui représente, pour moi, un obstacle. Mais je veux faire fit de tout cela. Miss Élisabeth voudriez-vous me faire l'honneur d'accepter ma main ?

D'abord interdite par les paroles du jeune homme, elle se ressaisit aussitôt pour lui répondre :

- Je suis sensible à la lutte que vous avez mené et je suis navré de vous avoir causé tant de peine. Croyez-moi c'était involontaire, d'un ton neutre.

- Est-ce la votre réponse ? Interrogea Darcy frustré

- Oui Monsieur, assura-t-elle toujours d'un ton neutre

- Vous vous moquez de moi ? Demanda-t-il sentant la colère monter en lui

- Non.

- Vous me repoussez alors ?

- Je suis sur que les sentiments qui vous ont empêcher de vous déclarer plus tôt, vous permettront de m'oublié.

- Puis-je savoir pourquoi vous me repousser sans aucun effort de politesse ?

- Et moi, puis-je savoir pourquoi, avec l'intention évidente de me blesser, vous venez me dire que vous m'aimez contre votre volonté. N'est-ce pas une raison suffisante justifiant mon impolitesse. Mais, j'ai d'autre raison de vous repousser et vous êtes pas sans les savoir.
Quand bien même j'aurai eu de la sympathie pour vous, jamais je n'aurai accepté l'homme responsable d'avoir ruiné, et peut-être pour toujours, le bonheur d'une sœur qui m'est très chère, réagit-elle vivement

Un amour incertainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant