Chapitre 2

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Lorsque j'ouvre les yeux tout me revient. Je suis bien censée être morte, c'était même une décision volontaire. Lorsque j'ai fermé les yeux pour la dernière fois, je me souviens avoir sentie un appareil entourer mes entrée respiratoires, puis plus rien.

D'ailleurs où suis-je ne ce moment même ? En regardant autour de moi je distingue des centaine de lits parfaitement alignés. Il possèdent tous un draps blanc ainsi qu'un édredon jaune moutarde. Chacun de ces lits est accompagné d'une petite table de nuit en bois clair sur la droite, celle-ci surmontée d'une  lampe de chevet au chapeau de couleur assortie à celle du lit.

- Tu te demande où tu te trouves, n'est-ce pas ? M'interpelle une voix masculine sur ma gauche.

Étant perdue dans la contemplation de ce qui m'entourais je n'avais même pas remarqué que je n'étais pas seule. Tous les lits étaient vide mis à part celui qui se trouvait sur ma gauche. Je regardais maintenant d'un air interloqué l'homme qui se tenait devant moi, n'étais-je pas censée être la dernière personne sur Terre ?

Il siégeait dans son lit les jambes pliées, il avait une sorte de perfusion dans le bras droit qui lui apportait je ne sait quelle substance. Il avait de magnifiques yeux bleu perçant qui contrastait plutôt bien avec son absence de cheveux, en effet son crâne était fraîchement tondu. Pendant que je le dévisageais ainsi, lui me regardais toujours, d'un air qui se voulait compatissant.

- Moi c'est John. Me dit-il d'un coup, ce qui me fis sursauter, je relevais alors la tête vers lui.

-Ambre, lui dis-je à mon tour.

-Salut Ambre, alors qu'est-ce qui t'amène ici ?

-Comment ça ici, on est où    exactement ? Lui dis-je interloquée

-Ah tu n'est pas encore au    courant ! Tu dois être une des dernières rescapées alors.Mais de quoi parle-t-il ? Il me scrute toujours de son regard vif, attendant une réponse de ma part.

-Et bien, John je ne sait pas de quoi tu parle donc pourrais-tu m'éclairer un peu sur le sujet, si bien sur, tu en sais un peu plus. Dis-je d'un air que je me voulais    être le plus sympathique.

-Pas d'inquiétude Mademoiselle Humbert, nous allons tout vous expliquer en détails en temps voulu, pour l'instant tâcher de vous remettre de vos émotions.

Dit une voix narquoise derrière moi, je me retournais alors d'un seul coup pour tomber sur une femme tirée par quatre épingles. Elle portait un tailleur gris anthracite qui moulait à la perfection son corps plutôt bien fait, toute sa stature très droite était rehaussée par des escarpins noir d'au moins dix centimètres. Elle arborait une mine satisfaite des plus déplaisante qui me forçait à lâcher :

-Comment connaissez vous mon nom ? Qu'est-ce que je fais ici ?

Elle m'arrêta d'un simple geste de la main, en me disant :

-Je suis seulement venue                chercher M.Faure dit-elle en m'indiquant du doigt l'homme à ma                gauche.

-Pourquoi lui peut il partir et moi non ? Lançais-je avec insolence.

-Vous n'être qu'une 10 heures alors qu'il est un 24 heures.

Mais qu'est-ce que cela signifie ?Qu'est-ce que c'est qu'être une 10 heures ? Et un 24 heures ?Qui est cette femme ? Et pourquoi suis-je là bon sang ?

Le bruit de ressors mal huilées que fait le lit de John quand il se lève me tire de mes pensées. Ils'approche de moi et me glisse furtivement :

-Ne te fais pas de souci tu            serras très bien traitée ici, tu n'en a plus pour longtemps.

Ashes girl's (en pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant