sassy « stylinson

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« Je voudrais bien tuer la personne la plus sexy
au monde, mais je n'arrive pas à me suicider. »
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La salope. La grosse salope venait de m'humilier catégoriquement devant l'imbécile qui avait renversé son milkshake dégueulasse sur moi et qui s'avérait en plus être mon nouveau coach sportif. Quel genre de meilleure amie dit devant tout le monde que vous aviez la diarrhée ? C'est scandaleux.

Je la regardais sortir de la pièce, suivant la réceptionniste de près et une envie de lui foutre mon pied au cul me démangeait. Cette connasse le méritait amplement en roulant des fesses comme elle le faisait, mais je me fis violence pour rester à ma place. Puis l'image du bouclé derrière moi me revint à l'esprit. Oh non, il est toujours là, pensai-je. Je devais à présent l'affronter du regard. Je suis sûr qu'en plus, ce connard sourit dans mon dos. Il risque de se retrouver d'ici la fin de la journée avec des dents en moins, j'en faisais la promesse.

Je me retournai, lentement très lentement, vers mon nouveau coach sportif. J'ai horreur de cette phrase désormais.

" Très charmante comme amie, vraiment " il eut un sourire en coin, attendez, se foutrait-il de moi ?

Mais je ne répondis pas, je fulminais à l'intérieur. CONTRE CES DEUX IDIOTS.

" Oh, tu as perdu ta langue, maintenant ? " je rêvais où il venait de me tutoyer ? Non mais pour qui il se prenait ? Madonna ? " Oui ? " finit-il par dire en voyant que je le regardai bizarrement - même mal je dirais.

" On se tutoie, maintenant ? " j'arquai un sourcil, j'allais le remettre à sa place à ce petit coco je n'allais pas rigoler avec lui. Il se mît à rire sous mes yeux, il me cherchait.

" On doit avoir le même âge. "

" Ce n'est pas une raison " je croisai les bras en le regardant, s'il croyait que j'allais le laisser faire, il se fourrait le doigt dans l'œil !

" Oh, je dois vouvoyer Monsieur ? " fit-il en parlant de moi, presque amusé en voyant ma réaction.

" Oui, c'est la moindre des politesses, mais vous, vous ne savez pas ce que c'est la politesse, hein, Monsieur-je-renverse-mon-milkshake-dégoutant ! " disais-je en me rapprochant de lui, un peu trop mais peu importe. J'avais réellement envie de me servir de sa tête comme punching-ball.

" Oui, et je m'étais excusé si je me souviens bien. "

" Il fallait carrément vous le supplier ! "

" Eh bien, Niall n'avait pas menti à ton sujet " il rit sous mon nez, moi je n'étais pas d'humeur à rire aujourd'hui.

" Ah parce que vous avez en plus parlé de moi ? " j'arquai une fois de plus mon sourcil, je risquai d'avoir une crampe à force de faire ce mouvement.

Il me balançait à la figure - je ne rigole même pas sur ce sujet - des baskets qui puaient les pieds. Euh que voulait-il que fasse avec ça ? Prendre une douche avec, peut-être ?

" Tu risques de glisser avec tes converses et te briser quelque chose. Je ne voudrai pas perdre mon travail pour toi. Alors enfile-les " il avait le visage ferme et froid, Monsieur avait ses règles aujourd'hui pour être bipolaire ainsi ?

" Pardon ? " feignais-je de ne pas comprendre en tenant une basket du bout des doigts et l'autre se trouvait à terre.

" Le parquet est glissant. Si tu sautes ou cours, tu risques de manger le sol à pleines dents. Soit content que je t'en prête. "

Je ris en entendant sa phrase. Je crois qu'il n'avait pas compris que jamais je ne porterais des baskets, encore moins ceux du gymnase qui puent la mort. Hors de question de prendre le risque d'attraper tout plein de chose inimaginable.