Elle s'isole, s'en va dehors, ferme la baie vitrée, récupère son paquet de cigarette au fond de son sac, allume son briquet d'une main et l'approche de la cigarette enfourné dans sa bouche. D'une bouffée, elle vérifie que celle-ci soit bien allumée. Elle souffle la fumée par ses poumons, regarde la lune et le sent approcher. Elle s'assoit, et tire sur sur son objet de destruction. Il s'assoit à côté d'elle, la regarde, regarde sa beauté particulière, différente.
- Pourquoi fumes-tu ? demande-t-il.
- Quand tu n'as plus rien pour t'exprimer, tu fumes, répond-t-elle d'une façon si désinvolte.
- Tu me laissera tirer dessus alors ?
Elle le regarde. De haut en bas. Du coin de l'œil. Comme pour le jauger. Et ne sut quoi faire. Refuser ? Il sait parler. Accepter ? Il en a peut-être besoin.
Elle hausse les épaules. Et le regarde droit dans les yeux en approchant la cigarette de sa bouche dont les épaisses lèvres rouge se serre autour du filtre blanc cerner de brun. De son regard gris, il vérifie qu'il a bien le droit et prend l'objet convoité entre ses doigts. Prend une inspiration, s'étouffe. Elle rigole de son rire haut, clair. Et voilà, à chaque fois qu'il l'entend, ce rire, une image d'un ruisseau bleu courant entre dans la forêt, lui vient à l'esprit. Clopin clopant, il récupère son souffle, elle récupère sa sanction, sourire au coin des lèvres. Il observe ces lipses qu'il a souvent regardé sans plus. Juste comme ça. Pour avoir une idée de ce visage.
Voilà, elle sourit. De son sourire cassé, de sa beauté fragile.
Il est proche.
Ses pupilles s'élargissent. Un trou noir. Dans lequel, elle aime se plonger. Des étoiles. Son univers.
Il se tourne de quelque degré vers elle, et ouvre ses bras.
Il s'approche d'elle, et la prend entre ses bras, contre sa poitrine. Elle arrête de sourire, surprise. Arrête même de respirer. Puis ensuite, pose et appuie ses bras, autour de ses épaules. Met sa tête entre son cou et son épaule, dans le doux creux. Il la serre aussitôt. Entoure sa taille d'un bras. Caresse doucement ses cheveux de l'autre. Il avait tant attendu ce moment.. Ce jour où il pourrait la prendre dans ses bras. Pourquoi.
Longtemps, ils restent dans cette position. Jusqu'à ce que le bruit du déplacement de la baie vitrée se fasse entendre et qu'un flot de musique sorte de ce trou.
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Short StoryBonjour, bonsoir, Ces parties écrites dans cette "oeuvre" ne peuvent pas vraiment être appelé nouvelles. Ce sont des rêvasseries que j'ai décidé de mettre par écrit. Elles sont différentes à chaque fois, et je les ai écrites à différents âges da...