Chapitre 2

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Amanda:

Le mur infranchissable de mon camp entourait les bâtiments de couture. Depuis le lever du soleil, je cousais un t-shirt. Les Sang Noir tournaient autour de nous. Je n'avais qu'une seule peur, qu'ils me touchent. Je ne supportais pas qu'un homme me touche ou même ne me regarde. Fasse à eux, je me sentais comme un ver de terre. À plusieurs reprise je me piquais le doigt. Distraitement, je regardais par la fenêtre. Les autres filles arrachaient les mauvaises herbes du potager. L'hiver été rude en cette période.
- Tu te crois en vacance! Criait une voix qui m'était destiné.
Je me retournais avec sursaut. Le regard du gardien été perçant. Je ne disais rien et me remis à coudre. Ici nous n'avons pas de machine n'y d'outil. Nous faisons tout à la main. Les vêtements que nous faisons sont de très bonne qualité. Nos vêtements à nous ce déchire au moindre accroche. Comparer à certaine fille, je comprend pourquoi les Sang Noir sont comme cela avec nous. Nous sommes des infâmes vermines qu'il faut dresser. Plus tard, j'espère devenir un Sang Noir. Ainsi je pourrais aider mon prochain à vivre dans le bien. Pour le moment je suis en réduction. Peu être qu'un jour, ils trouveront que je suis assez bien pour eux et assez bien pour devenir un Sang Noir. La porte de l'atelier s'ouvrait. Une petite fille s'avançait suivi par un gardien. Les larmes coulaient sur son visage. Elle avait dû être puni sévèrement.
- Avance! Sale pleurnicheuse!
Le gardien l'a poussait.
- Alors ? Lui demandait un autre Sang Noir.
- Elle n'a fait que de crier. C'est qu'une pleurnicheuse. Elle mériterait qu'on lui apprenne à moins ce comporter comme une gamine gâté.
L'atelier tout entier c'était arrêté pour observer cette scène. Une rebelle c'était levé et s'avançait pour aider la jeune fille. Elle attrapait le bras de la gamine et la tirait dans ces bras.
- Occupe toi d'elle! Lui dit un gardien.
La rebelle s'appelait Rose. Un jour elle est revenu d'une punition et on ne l'a plus jamais entendu parler. Certaines supposent qu'on lui à couper la langue pour son manque de respect et d'autre pensent qu'elle est juste traumatisé.
La petite fille s'accrochait à Rose comme un petit singe. Je reprenais encore une fois ma Couture avant que les Sang Noir ne me le rappelle.
- Qu'est-ce que vous regardez ?! Au boulot bande de paresseuse! Criait un gardien.
Toute la matinée c'était comme ça. Lorsque l'horloge sonnait, on nous ramenaient dans nos chambre. C'était de toute petite pièce où on y voyait pas très bien. Seul un petit trou dans la porte laissait passer un filet de lumière. Nous avons une petite planche de bois et une fine couverture. Pour faire nos besoins, on mettait à notre disposition un petit sceau qu'on devait vider tout les soirs. En entrant dans ma chambre, une odeur de moisi et de renfermer m'envahissaient le nez. On refermait ma porte dans un bruit assourdissant. Le verrou faisait encore plus de bruit.
Assise sur mon lit, j'attendais qu'on m'apporte mon repas. Cela pouvait prendre dès heures et parfois nous n'avions rien à manger. Le bruit de la porte s'ouvrait à nouveau. Une femme entrait avec un plateau.
- Tiens Amanda. Me dit elle en me tendant mon plateau. J'ai une bonne nouvelle pour toi. Dans 6 soleils, tu aura un superviseur qui viendra te voir. Il va sûrement te demander ce que tu veux faire. J'espère que tu fera le bon choix.
Elle parti en refermant la porte de ma chambre.

Le temps des ombresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant