Chapitre 7

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Amanda:

L'eau chaude me réchauffais. J'étais comme au paradis. C'est ce genre de privilège que j'aurais quand je serais une Sang Noir. Je serais libre. Libre de ne plus être mal traité, libre de ne plus avoir froid et de ne plus supporter ces moments de détente avant de devoir me plier à toute les volontés de ce Sang Noir. J'hésitais à utiliser tout le savon et le shampoing. Ils sentaient tellement bon. Un doux parfum de fleur. Une sorte de poudre était mis sur le coin de la baignoire. En le sentant, j'avais comme une envie de m'en mettre mais en le mettant dans le bain il se dissoudrait directement pour ce transformer en mousse. J'avais l'impression d'être sur un nuage chaud.

En sortant du bain, j'avais la peau toute fripée. Le Sang Noir ne m'avait même pas ordonner de sortir de la salle de bain ou de me dépêcher ou encore de rentrer pour me rejoindre. Je m'enroulais dans une serviette chaude et douce. Les vêtements mis à ma disposition étaient eux aussi comme sorti d'un compte de fée. Le tissu était doux et chaud. En me regardant dans la glace, je voyais un visage déformer par la fatigue et le manque de nourriture. Mes dents étaient presque jaune et mes cheveux long jusqu'en bas de mon dos.

En sortant de la salle de bain, je vis le Sang Noir assis sur le lit. Quand il me vit, il se levait. Voilà, on y est. Je vais devoir me plier à tout ses désirs sans rien dire.
- Ca va ? Tu as bien apprécier le bain ? Me demandait il.
- Euh.... Je.... J'ai vider tout les trucs...
- Ce n'est pas grave ne t'inquiète pas. Le pyjama n'est pas trop grand ni trop petit ?
- Euh...
- C'est la tenue que tu porte. On appelle ça un pyjama.
- Ah! Euh... Oui. Il est très doux et chaud.
- Ça doit te changer du froid.
- Pourquoi êtes-vous si gentille avec moi? D'habitude on est brute avec moi.
- Je te les dit, je ne veux pas te faire de mal.

Je n'avais pas remarqué son visage avant tout ce temps. Ce n'était pas un homme, c'était un jeune homme. Il n'était pas du tout vieux. Une cicatrice partait de son front pour arriver presque sur le coin de son œil gauche. Ses cheveux étaient tout ébouriffés. Son visage était doux et ne montrer aucun signe de méchanceté.

Le temps des ombresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant