Chapitre 29:All he wants is her

107 12 5
                                    

Point de vue externe.
Ann avait dormi du côté de son homme, elle n'avait pas fermé l'oeil de la nuit. Elle pensait à son avenir, avec cet homme qui commençait  déjà à se lasser d'elle. Elle tira son téléphone du dessous de son oreiller: 6h14... Les lueurs du jour se sentaient, le soleil commençait à pointer le bout de son nez. Paris commençait à s'agiter, les bruits des voitures traversaient les protections qui l'entourait. Ann était recroquevillée sur elle même... Le visage taché par des traces de larmes séchées, les nausées et les maux de tête n'arrangeaient rien. Il fallait qu'elle donne à Baptiste ce qu'il voulait... Il avait été si doux, si tendre, si patient.. Tellement merveilleux. Il l'aimait elle le savait mais un amour de même pas 6 mois peut il être aussi fort? Le porte de la chambre s'ouvrit laissant s'échapper des grincements tout doux. Le parfum viril de Baptiste embauma instantanément la chambre tel le parfum d'une rose après une douce rosée matinale. Plus il avançait, plus Ann respirait son odeur, elle l'aspirait comme une poudre qui mène aux portes du paradis. Comme par réflexe, elle s'allongea sur le dos pour le regarder s'approcher. Il ne la regardait pas, ce qu'elle pouvait oublier parce que elle... Oui elle l'aimait... Il enleva son t-shirt par l'ourlet... Et se jeta sur elle...Il l'écrasa de son poids... Ils échangèrent des regards pleins d'amour, d'envie. Sans aucun mots, il attaqua les lèvres pulpeuses de sa bien aimée... Elle lui rendit son baiser aussi fougueusement qu'il le lui donnait, en agrippant ses cheveux, le baiser de Baptiste était plein de colère, de tristesse et... D'amour... Il enleva les mains d'Ann sur ses cheveux et les maintint, plaqués sur le lit... Elle dégustait son odeur, avec gourmandise, elle le mangeait des nasales... Elle savourait ce parfum comme si c'était une mignardise au chocolat, péché mignon d'une femme: Elle était totalement prête à se donner à son homme, oui entièrement. Elle voulait le sentir en elle. Tout à coup... Il arrêta... Il lâcha ses mains et bascula aux côtés de sa fiancée :
-Pourquoi tu as pleuré?
Elle se tourna vers  lui pour lui faire face... Elle passa lentement sa main sur sa joue:
-Tu m'as laissé toute seule Doudou. J'aime pas la solitude. Et le pire c'est de  te savoir fâché... Je supporte pas ça.
- Excuse moi mon amour... Plus jamais je ne te ferai pleurer de tristesse ... Plus jamais.
-Je t'aime Baptiste.
-Moi encore plus...Il l'embrassa de nouveau... Allez debout on a plein de chose à faire, je vais te donner un bain.
Elle se mordilla la lèvre inférieure, et leva les yeux aux ciels quand Baptiste la mena dans la salle de bain.
*********
Baptiste et Ann faisaient la ronde pour vérifier si tout était prêt pour le jour J. Il la tenait fermement et elle, jouait avec les flash des paparazzis. Elle était rayonnante de bonheur, et lui, adorait la voir ainsi. Le grand palais était parfait, le décor était inspiré de la chapelle Sixtine du Vantican. A Versailles aussi tout était parfait. Elle était installé dans la chambre quand Baptiste entra tout heureux:
-Mon amour?
-Oui... Doudou.
-Viens.
Il la prit par la main et l'emmena au séjour en couvrant ses yeux de sa main de mâle.
-Mais qu'est ce qui ce passe?
-T'es prête?
-Oui... Enfin... Je pense que oui.
Il laissa glisser sa main afin qu'elle découvre sa...
-Putain... Lança-t-elle.
Karl était cloîtré à la droite d'un mannequin qui portait une robe de mariage...SA... Robe de mariage. Elle s'approcha pour toucher le fin tissu:
-Elle est magnifique... Fit-elle les larmes aux yeux.
-C'est la tienne.
-Je sais... Justement. C'est parce que c'est Moi qui vais la porter que je suis dans cet état.
Elle se retourne et va vers son Futur mari, elle lui saute dessus et l'embrasse
-Baptiste Giabiconi je suis folle de toi.
-Bah... Heureusement. Parce que dans jj-2 tu seras mienne, à moi tout seul... Tu seras ma femme.

Point de vue d'Inayah
Avec Daniella on a fait quelques courses, pour le dîner. Depuis notre arrivée avec Rafael nous sommes tous très proches, super complice. On fait un barbecue devant la maison pendant que les garçons sont dans l'eau... Rafael va mieux, il est plus doux... C'est ce dont il avait besoin.
-Eh... Ina' tu peux aller nous prendre des bières ?
-Oui bien-sûr mon amour.
-Merci Chérie.
J'entre dans la maison et me dirige vers la cuisine, j'ouvre le réfrigérateur et prend deux bières en sortant, quelque chose me fait regarder en direction de la tv... C'est une chaîne d'actu people qui diffuse un mariage.
En voyant cette femme entrer en marchant vers l'autel, vêtue d'une robe de créateur sublime, je lâche les deux bières. J'entends des milliers de pas se diriger vers moi:
-Inayah... On a entendu un bruit... Est ce que tu vas bien? Qu'est ce qui c'est passé ?
-Rafael... Regarde.
En lui montrant du doigt la tv. Tout le monde dirige son regard vers l'écran.
-Mais c'est... Commença Rafael
-Ann Shanice Moham. Finis-je
Il tira aussitôt la chaise devant lui et s'assit. Ses yeux ne quittaient plus les images, il regardait attentivement. Son père à son tour s'assit à ses côtés, quant à moi je nettoyais le bazar. Elle regardait ce mannequin, avec tellement d'amour, le mec qui les unissait, commença par Ann:
"Ann Shanice Moham Doret... Acceptez vous de prendre Baptiste Giabiconi pour époux, de l'aimer, de le chérir dans la santé comme dans la maladie, dans la joie comme dans la tristesse, dans la richesse comme dans la pauvreté, dans les bons comme les pires moments, jusqu'à ce que la mort vous sépare?" Elle le regardait sans parler, elle avait l'air d'hésiter, je lançais un regard à Rafael, il était comme heureux, je voyais ses doigts s'emmêler comme lorsqu'il était stressé, il inspirait comme pour se calmer d'une ardente douleur. Ann étira ses jolies lèvres en un sourire radieux et lança " Oui...Oui je le veux" avec des larmes pleins les yeux. A présent, Rafael laissait paraître légèrement sa colère; mais son espoir ne s'effaça point. "Baptiste Giabiconi, acceptez vous de prendre Ann Moham comme épouse, de l'aimer, de la chérir dans la santé comme dans la maladie, dans la joie comme dans la tristesse, dans la richesse comme dans la pauvreté, dans les bons comme les pires moments, jusqu'à ce que la mort vous sépare?" Il la regardait sans pour autant dire quelque chose, il ne parlait pas. Le sourire d'Ann s'effaça très vite. Rafael afficha un sourire en coin de violeur, pervers. Il regardait l'écran avec tellement de bonheur... Dans la chapelle le chahut commença... Le mec repris la Phrase en insistant... Baptiste jeta un coup d'oeil à quelqu'un, Ann suivi son regard... Il ramena son regard vers elle et afficha un sourire " Mais bien-sûr que Oui." On leur donna leurs alliances "Moi Baptiste je te donne cette alliance signe de notre amour et notre fidélité " "Moi Ann je te donne cette alliance signe de notre amour et de notre fidélité " ils étaient heureux, amoureux "Alors je vous déclare Mari et Femme... Vous pouvez vous embrasser " Ce fut le coup fatal pour Rafael, il se leva et monta... En refermant la porte avec tant de colère...
-Rafa... Essayai-je de le retenir
-Laisse le. Me fit son père.
-Il a besoin de moi.
-Non... Il doit se calmer... Si tu y vas, il va te faire mal.
On l'entendait tout casser à l'étage, lancer des jurons, hurler de tristesse, même avec les murs qui nous séparaient, mon coeur voyait des larmes couler sur son beau visage attristé, je revoyais ses yeux suppliant devant l'écran. Mes pensées me ramenèrent des mois en arrière, son visage lorsqu'il était entrer dans ma chambre avec Ann et qu'elle avait découvert ce qu'on faisait dans son dos, mes pensées firent un stop sur l'expression de son visage... Il regrettait ce qu'il avait fait parce qu'il était complètement fou de la femme à genoux devant cette poubelle les larmes aux yeux. L'expression de son visage lorsqu'il lui a répondu avec à la va vite... Il s'en voulait de la faire souffrir, il se sentait débile, stupide, imbécile. Ainsi tout s'éclaircît: Rafael ne m'avait jamais aimé, je n'avais été qu'une aventure, une meuf qu'on apprécie mais dont on ne tombe pas amoureux, une, pour satisfaire des plaisirs charnels, celle qui éveillait chez lui un fantasme, juste une illusion, un amour sans avenir. Son coeur n'avait toujours appartenu qu'à  une seule femme, celle pour qui il m'a laisser vivre chez eux...  J'étais tellement amoureuse de lui qu'aveuglement j'avais eu espoir que ce soit sincère, idiote, pour ne pas me rendre compte que la VRAIE femme de sa vie...c'était elle...ma cousine Ann Shanice Moham Doret.

No Title For A StoryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant