Chapitre 41: Sorry

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-Oui... Oui c'est moi. Fit- elle d'une voix qui me laissait deviner qu'elle était au bord des larmes.
-Je... Je levai les yeux vers mon mari dont j'avais pris la main inconsciemment... Ça va? Je veux dire... Tu vas bien?
-Oui... Mais... Ann je te supplie de me pardonner... J'ai vraiment été une grosse imbécile je te jure... Je regrette vraiment... Ann ça été la plus grosse erreur de ma vie je te le jure... Je...
-Ecoute Inayah... Ça fait tout drôle de te parler après tant de temps... Mais de ce que je sais... Tu es ma cousine... Qu'est-ce que je dis?  Ma petite soeur... Je t'aime mais... Je n'ai pas encore digéré cette trahison. C'était très... Comment dire? Très brisant... Je veux dire... très douloureux et je n'arrive pas à passer par dessus. C'est gentil de ta part de m'appeler et de me dire que tout va bien pour toi... Mais là je dois y aller.
Je raccrochai et tendis le téléphone à Baptiste. Il me regarda.
-Comment elle a eu ton numéro?
-Par Matthew je suppose. Elle sort avec son fils, il nous la...
-Oui oui... Je m'en souviens.
-Ça va toi? Je suppose qu'elle voulait te demander pardon. Je me trompe?
-Non... Fis-je la gorge serrée
La voix de mon "Gros boule" m'avait tellement manqué, que l'entendre de nouveau avait fait remonter les souvenirs de ces derniers mois... Je me jetai dans les bras de mon mari, qui me serra aussi fort qu'il pût. J'inondais son t-shirt de larmes et le serrai très fort...
-Ne pleure pas bébé... Je sais que tu l'aimes.
-Elle me manques Baptiste, mais je lui en veux...
-C'est ta cousine. Écoute...
-  Baptiste elle a couché avec mon fiancé ... Dans notre lit, un type avec qui j'imaginais une vie de... -Je vis sa mine, jaloux et énervé- Excuse...
- Il faut toujours que tu parles de lui hein?
-Je ne veux pas me disputer...
-Parce que c'est moi qui le fait exprès? Tu parles de lui avec tellement de nostalgie, je comprends qu'il soit le pè...
Je m'accrochai à son cou pour le faire taire avec un baiser. Au début il resta de marbre mais quelques secondes après, je sentis ses mains se poser sur mes fesses. Je me détâchai de lui et me mis à le regarder:
-Plus jamais... Tu ne dis qu'il est le père de notre enfant... Plus jamais.
-J'ai peur... Peur que...
-Je t'aime... Je suis ta femme... Aies confiance en moi, comme il y'a quelques temps.
-C'est difficile.
-Il le faut mon amour... Ok?
-Ok... Pour l'instant, j'ai besoin d'autre chose...
-Ah oui? Et c'est quoi?
Il me porta et me posa sur son épaule, je ne me débattis pas. Nous arrivâmes dans notre espace, cette grande pièce pèche, aux meubles de bois blanc, illuminé d'une immense baie vitrée donnant sur le jardin. En son centre, au bout de quatre grandes marches se dressait notre lit, une beauté de 4 places recouvert de draps de soie. Baptiste m'y posa lentement puis se mit à me contempler
-Quoi?
-T'es belle...
-Toi aussi t'es beau...
Je me mis à l'embrasser tendrement... Glissant mes doigts dans ses cheveux, les passant sur sa barbe de 3 jours. Il s'attaqua à mon cou, causant chez moi un énorme frisson courant de mon dos à mon entré, je soupirais fort, très fort. Je laissai mes doigts quitter ses cheveux, pour enfoncer mes ongles dans son dos par dessus son t-shirt, ce qui le fit grogner. Éternelle impatiente je me mis à enlever son t-shirt
-Je veux te sentir, je veux sentir ta peau.
Une fois son t-shirt par terre, je laissais mes doigts valser sur sa peau chaude, les yeux clos, je laissai mon homme me dévêtir à son tour, tout doucement explorant chaque partie de mon corps. Je me retrouvai totalement nue
-Demande le moi... Fit-il d'une voix suave.
-Embrasse moi... Partout... Embrasse moi partout.
Il s'exécuta... parsemant de baiser mon corps... mordillant mes tétons érectés... Plus je gémissais, plus le mordillement se faisait délicieusement douloureux... J'étais prête à accueillir mon homme en moi et ce, à l'instant
-Baptiste prend moi... S'il te plaît... Prend moi. Le suppliai-je
Il arqua un sourcil et me fit un sourire pervers... Il fit glisser son pantalon et son boxer jusqu'à ses genoux délivrant ce qui le rendît homme. Il vint à ma rencontre se contentant de me caresser l'entré...
-Baptiste j'en peux plus... S'il te plaît.
Sa réaction ne fût pas celle que j'attendais, il descendit du lit, enleva totalement son reste de vêtements. Il resta quelques secondes à me regarder, debout devant le lit.
-Baptiste...
Je ne pus finir ma phrase qu'il me saisit par les genoux me ramenant vers lui, et me pénétrant de la plus violente des manières
-Pu...tain!
Il glissa ses mains pour retenir mon bassin, ainsi mes jambes étaient sur ses hanches, mon bassin assez soulevé pour aller à sa rencontre et mon dos à plat sur le lit
-Ahh... Ahh...
-Dis moi que tu m'aimes...
-Je...Je... -il s'enfonça plus- Putain...
-Dis le moi.
-Je... Je t'aime.
Il me souleva complètement et je m'accrochai à lui par mes jambes, tirant dans ses cheveux, il me cala contre le mur, n'arrêtant pas d'entrer et de sortir, j'inclinai ma tête vers l'arrière
-Oui... oui...
Mon souffle se coupait. Il me ramena de nouveau sur le lit et m'y jetais presque, il me tourna et je me retrouvai à quatre pattes, lui, derrière moi, ses deux mains se posèrent de part et d'autre de mes hanches et il me pénétra plus fort et plus profond encore... J'en pouvais plus je sentais que dans pas longtemps j'exploserai
-Baptiste... Baptise... Je viens.
-Deux secondes...
-Non j'en peux plus, je viens.
-Bébé calme toi.
-Non je... je ne pus finir ma phrase que j'explosai autour de lui, il sortit de moi et m'allongea sur le dos, j'étais à bout de souffle...
-A mon tour... Me lâcha t-il..
-Hein? Com... Mer-de
Il entra de nouveau, je l'entourai de mes jambes... lui mordillant l'oreille
-Dis mon nom...
-Baptiste...
-Dis mon nom
-Ba-Baptiste... Baptiste... Oui Baptiste Giabiconi.
Il se cambra, enfouit son visage dans mon cou, ses muscles se contractèrent et dans un ultime grognement ardent, il se vida en moi. Il ne bougea pas pendant un long moment, moi non plus.  Nos soupirs embaumèrent la chambre entière, Baptiste se redressa légèrement pour sortir de moi et me faire allonger sur lui.
-C'était... Wow.
-Ravi de t'avoir fait plaisir, Princesse.
-J'aimerais que tu me fasses l'amour tous les jours comme ça.
-Je ne cesserai jamais d'en avoir envie.
-Je t'aime.
-Moi aussi mon amour. Déposant un baiser dans mes cheveux.
Nous restâmes ainsi sans que personne ne parle. Puis Baptiste rompit le silence
-On peut parler de ta cousine?
-Ouais... Si t'en as envie.
-Je pense que tu devrais l'invité ici... Genre un week-end...
J'eus un frisson, je me redressai pour lui faire face.
-Quoi?
-Tu as très bien entendu. Vous avez besoin de parler, c'est ta cousine, tu ne vas pas la rejeter éternellement.
-Tu divagues.  Dis juste que tu veux que je l'invite pour te la faire aussi.
-Arrête!
-Non je n'arrête pas... Avoues toi aussi tu la veux c'est ça?Bien sûr que tu la veux.Fis-je en quittant le lit... C'est tout le temps pareil. Me dirigeant vers la salle de bain.
Je sentis ses bras m'entourer tendrement, je levai la tête vers l'immense miroir devant moi, pour découvrir mon homme avec un grand sourire:
-Arrêtes de raconter n'importe quoi.
-Lâches moi.
-Pourquoi t'es vexée?
-Parce que tu veux qu'elle vienne ici et moi j'ai peur de te perdre, parce qu' après l'avoir mis dans notre lit, tu la voudras aussi et me laissera tomber. Voilà pourquoi je suis "Vexée", je tiens à toi au cas où tu ne l'aurais pas remarqué.
-Bébé arrêtes.  Tu sais que je t'aime, et je serai incapable de la toucher déjà parce qu'elle est mineure, ensuite parce que c'est ta cousine... Et enfin parce que je doutes qu'elle soit à ta hauteur. De plus, jamais, je ne te quitterai... Parce que personne ne me fait  ça... C'est toi que j'aime Ann... Et je promets de te rester fidèle.
-Tu parles. Inayah c'est une bombe. Fis-je faisant ma moue
-Peu importe... Toi t'es plus qu'une bombe... Ce n'est pas pour rien que tu es madame Giabiconi.
-Putain... Comment tu fais pour avoir cette emprise sur moi?
-Je sais pas ... Fit-il en m'embrassant dans le cou.
-C'est d'accord... Je l'appellerai.
- Tu l'appelleras après le 2ème Round.
-Quoi? Non.
-Si... en s'attaquant directement à mes lèvres.
-Insatiable.
-Je me rassasierai jamais de toi... Fit-il en me portant.

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