Je la regardais complètement choquée, par cette révélation, je ne m'attendais pas à ce qu'ils soient aussi près de moi, pas maintenant, je savais que tôt ou tard, ils me retrouveraient, mais pas aussi tôt.
Tod était notre grand frère, à moi et à Cole, c'est lui qui a été transformé à l'âge de 25 ans, puis Katherine à transformer Cole qui était âgée de 17 ans à ce moment-là.
Je ne pourrai pas vous dire, comment c'est passé ma transformation, tout simplement parce que je m'en souviens pas. Je n'ai aucun souvenir d'une quelconque transition en vampire, rien, nada, le néant. Je ne sais pas si c'est normal ou si au contraire ça ne l'ait pas. Quand j'avais posé la question à Katherine, elle m'avait simplement répondu que ça pouvait arriver, que mon esprit m'avait fait oublier ce moment pour me protéger. Mais plus le temps passé et plus ça devenait étrange.
J'avais rencontré pas mal de vampire au cours de mon existence et à chaque fois que je l'aie interrogés pour savoir s'ils se souvenaient de leurs transformations, ils me répondaient oui, sans hésitation. Pourquoi étais-je la seule à ne pas m'en souvenir ? Je n'en sais rien, mais tout devenait vraiment étrange.
Et puis on peut rajouter le fait que je ne suis pas une vampire comme les autres, je n'ai rien à voir avec eux, j'ai l'impression d'être leur exact opposé. Je suis devenue un monstre qui aime tuer et qui aime infliger de la douleur aux autres. Vous croyez que c'est normal ? Depuis le jour où je me suis réveillé en vampire, je ne ressens rien.
Plus les années passées, plus j'aimais ma vie de vampire, plus j'aimais tuer et plus je devenais le monstre sans cœur que je suis aujourd'hui, par moments je me dégoûte pour ce que je fais, mais je suis ainsi, c'est ma vie.
Après être devenue un vampire, j'étais parti le plus loin possible de mes frères, ils ne comprenaient pas pourquoi j'étais comme ça, ils croyaient que j'avais éteint mes émotions, mais je n'ai rien fait de tel.
Chaque fois que je me croyais en sécurité, ils apparaissaient et me disaient qu'ils voulaient m'aider à redevenir comme avant, mais ce qu'ils ne comprennent pas, c'est que je suis comme avant.
Ils ont tout essayé, la torture - ils m'ont torturé tellement de fois que je ne pourrai pas tous les compter- la culpabilité, la colère, la tristesse, la mort. Rien ne marchait, mais ce n'est pas pour ça qu'ils ont arrêté. Ils n'ont jamais arrêté.
Katherine – après avoir découvert que j'étais une vampire – m'avait aidé à me contrôler et à me défendre, sans elle, je serai sans doute déjà morte à l'heure qu'il est.
Je sentis la colère m'envahir, je ne les laisserais plus dicter ma vie, si Cole et Tod sont vraiment ici, alors je les affronterais et je les tuerais, qu'ils aient le même sang que le mien, ne changent rien, que l'on fasse partie de la même famille, ne change rien n'ont plus, je vais leur faire regretter d'être venue jusqu'ici.
Je regardais Katherine et lui sourit froidement, si elle croyait m'avoir perturbée par cette nouvelle, elle avait tort, j'étais même impatiente de me retrouver en face de mes frères, pour leur montrer de quoi je suis capable.
- C'est pas tout ça mais moi je suis fatigué, j'ai cru voir que tu avais une chambre d'amis, alors si ça ne te dérange pas et même si sa te dérange, je vais l'utiliser, me dit-elle, en partant vers là dite chambre.
Je fronçai les sourcils complètement perdus et la suivi jusqu'à la chambre, une fois à l'intérieur je vis plusieurs valises à côté du lit. Elle avait tout prévu. Elle avait déjà prévu de venir s'installer ici, je vous l'avais dit qu'elle était une manipulatrice et bien là ça se confirme.
- Tu avais tout prévu, t'installer ici, pour être sûr de ne pas être seule face aux chasseurs de vampires et pour ne surtout pas être seule face à mes frères, lui dis-je en souriant et en la regardant ranger toutes ses affaires.
- Évidemment, tu sais que j'ai toujours un coup d'avance sur tout le monde, personne ne peut jamais prévoir à l'avance ce que je compte faire et au moins à deux, on est sûr de gagner face à nos ennemis, répondit-elle en me faisant face.
- "Nos ennemis" ? Si ma mémoire est bonne, les seuls ennemis que j'ai sont mes frères. Les chasseurs ne savent même pas que j'existe, alors, je crois que tu devras te débrouiller seule sur ce coût-là, rétorquai-je rapidement ne voulant pas être mêlé à une histoire de chasseurs.
- Eh bien, il semblerait que j'aie un peu parlé de toi pendant mon voyage en Europe, dit-elle lentement, en me regardant avec un sourire narquois, heureuse de sa nouvelle bombe lancer.
Je la regardais avec colère, cette garce avait osé me mêler à ces histoires, parfois je la haïssais, elle faisait toujours en sorte de ne pas être seul quand elle avait des ennuis, pour être sûr de toujours s'en sortir, quel que soit le problème.
Je vais la tuer, très lentement si possible.
- Espèce de... commençai-je les yeux chargés de haine.
- Et puis tu sais très bien que tu as besoin de moi pour combattre tes frères, me coupa-t-elle calmement, en continuant de ranger ses affaires dans les placards.
- Je n'aie pas besoin de toi pour m'occuper d'eux ! Je peux très bien me débarrasser d'eux sans ton aide !
Pourquoi aurai-je besoin d'elle pour tuer mes maudits frères ? Je n'ai pas besoin d'elle, je peux très bien le faire seul.
- Tu sais très bien que non, ils sont trop forts pour toi. Tu m'aides à tuer cette famille de chasseurs, tu m'obéis et ensuite je t'aide à tuer tes frères, me répondit-elle en finissant de ranger ses vêtements, elle se tourna vers moi s'avança et me présenta sa main.
Je regardais la main, elle attendait que je la sert, elle attendait de moi que j'accepte son offre, mais je ne voulais pas, si j'acceptais, elle me tiendrait, je serais obligé de rester avec elle, jusqu'à ce que la famille de chasseurs soit morte et si pour sauver sa peau, elle devait m'abandonner, elle le ferait. Mais je n'avais pas le choix, je pris sa main dans la mienne pour accepter son chantage, elle me regarda et un mauvais sourire apparu sur son visage, je sentis tout de suite que quelque chose n'allait pas, mais je n'eus pas le temps de faire quoi que ce soit, je sentis une vive douleur au niveau du cœur. Je baissais les yeux et vis, un pieu plantait à quelques centimètres de celui-ci, je laissai échapper un gémissement de douleur, ça faisait beaucoup trop mal, je voulais crier, mais je n'en avais pas la force, je me sentais complètement vidée et je pouvais juste laisser échapper quelques gémissements, je manquai de tomber contre le sol, la douleur était trop forte, j'aurais dû me douter qu'elle me ferait un coup comme cela.
Katherine me retint et approcha son visage de mon oreille, elle appuya un peu plus fort sur le pieux et la douleur augmenta encore plus, je sentis du sang coulait, beaucoup de sang, ma tête tournait et j'étais sûr que je ne resterai plus beaucoup de temps conscients.
- Ne me parle plus jamais comme ça, si tu ne veux pas que je recommence, me murmura-t-elle durement à l'oreille avant de me laisser tomber au sol.
Elle quitta la pièce, me laissant seul, j'essayai de me relever, mais la douleur était trop forte, je me recouchai au sol et regardai le plafond, j'allais la tuer, elle avait osé me faire ça, la colère m'envahit, j'allais lui faire regretter son acte. Je pris une grande inspiration pour me calmer, même si ça me faisait très mal, j'attrapais le pieux des deux mains, soufflai un grand coup et l'arrachai de ma poitrine.
Je hurlai et me tournai sur le côté, ça faisait vraiment mal, je respirai calmement, demain je n'aurai plus rien, mais ce n'est pas pour ça, que la douleur était moins forte. La fatigue me pris d'un seul coup, mes yeux se fermèrent et je m'endormis, contre le sol à côté de son lit, laissant la douleur loin de moi.
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Salut à tout le monde !
J'espère que vous allez tous très bien et que la reprise c'est bien passer.
Voici le chapitre 2 de ma nouvelle fiction. J'espère que vous l'aimerez, n'hésitez pas à commentez ou à votez, ça me ferait très plaisir d'avoir vos avis. Merci à tous ceux qui commencent à la lire et je vous souhaite un bon début d'après-midi !
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The Beauty Heartless And The Vampire
VampireJe n'ai jamais rien souhaité de tout ça. Je n'ai jamais voulu vivre ainsi. Qui l'aurait voulu ? Personne. Ma vie ne se résume qu'a une seule chose : La fuite. J'ai toujours fui. Toute ma vie je leur ait échappé, mais il semblerait que ce temps so...