But, i'm so sorry

1.2

Ne me demandez pas comment j'ai finit par être incrustée dans ce groupe d'amis. Sachez seulement qu'eux aussi ont pour but d'aller s'amuser au festival. Ils ne sont seulement que trois. Chuck, Ginny et Louis. Louis semblait d'être quelqu'un de vraiment sympathique et de très ouvert. Il s'intéressait à tous. Puis il y avait Ginny, une puce électrique ayant un bon stock de blague hilarantes. Pour finir, on avait Chuck, un sacré gars. Il faisait le dur mais au fond son côté gay efféminé prenait largement le dessus. Ces personnes formaient un joli groupe vraiment positif. J'adorais cela.

-Sinon Shantie tu peux nous dire d'où tu viens ? interrogeait Louis le sympathique, toujours là pour relancer la conversation.

-C'est top secret, mon mignon mais à présent je réside ici. répondis-je sur le ton de la rigolade.

-Oh.  laissait échapper Chuck inutilement.

-On continueras de parler un chemins les gens, ça va commencer ! Ginny annonçait notre départ vers la fête.

C'était si excitant de partir là-bas ! Nous nous levions du petit murets sur lequel on s'était reposé. J'écoutais parler mes nouvelles connaissances. Je me rendis vite compte que Ginny était beaucoup plus douée lorsqu'elle racontait une vanne. Sans ça, elle semblait vraiment ennuyante. C'était sûrement très hypocrite de ma part mais je lui souriais à chaque fois qu'elle me disait une chose. Tout ça parce que madame m'avait promit une barquette de frite, étant donné ma forte cordialité.

Nous savions que nous étions arrivés à destination quand on percevait au loin deux vigiles fouiller les gens du bout de la file. Par malheur, cette queue était immense. L'attente se ferait atrocement longue pour parvenir à l'étendue d'herbe servant de piste aux spectateurs du show.

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On y était enfin arrivé à ce foutu carré de gazon. Ça paraissait tellement plus grand de près, pour dire à quel point ça l'était. Les lumières d'ambiances balançaient leurs couleur fluorescentes sur les personnes déjà présentes au bord de la scène. C'était bonder de monde. Les gens semblaient plus farfelus les uns que les autres et c'était vraiment cool. Ça passait des cheveux roses, aux dreadlock jusqu'aux cheveux bruns et lisses. Tous le monde était différent, il y avait des gens plutôt habillés classe comme d'autre en n'importe comment. C'était assez amusant à voir. J'appréciais beaucoup la diversité.

-Alors je vous explique le plan de la soirée, commençait Ginny le doigt en l'air comme pour assurer que c'était bien elle qui menait la conversation, tout d'abord nous mangerons de délicieuses frites en attendant que ça débute. T'inquiète Shantie, je n'ai pas oublier ce que je t'ai dit tout à l'heure, elle riait et je souriais poliment, ensuite nous nous éclaterons dès que la musique agressera nos tympants !

-Cool ! ajoutais Chuck, apparemment bien enthousiaste.

Comme l'avait prédit mademoiselle G, nous sommes partit chercher notre repas accompagné d'un peu de ketchup. On s'était assits tous ensemble sur le gazon épais formant ainsi une ronde. Louis à ma droite, Giny à ma gauche et, bien sûr, Chuck trônait en face de moi. Chacun s'était souhaiter un "bon apétit" avant de commencer à engloutir son repas. La musique avait résonné d'un coup et nous n'avions pas prit le temps de comprendre quoi que ce soit. Nous nous étions levés et avons courus jusqu'à la scène comme des dératés.

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Cinq heures quarante sept.

Le concert était épique mais il s'est finalement achevé dans une high note où la majorité des gens étaient en transe lorsqu'elle fut jouée. La bande est finalement partie une heure après. Soit, six heures vingt-deux, pour être précise. Pour ma part, je restais à errer les rues. Quand on fugue, trouver un abri où dormir n'est pas le plus dur. Le plus difficile est de pouvoir y rester. Parce que, ouais, entre les clochards, les chats/chiens errants et la police qui te virent, ce n'est pas le plus abordable. Les boulangeries et cafés ouvriront dans presque trois heures. J'irais m'acheter un petit quelque chose avec l'argent dérobé dans mes économies au préalable.

La brume emplissait le paysage et peu à peu la rosée du matin l'accompagnait. L'éveil de la journée paraissait doucement. Je n'avais pas dormit et heureusement je n'étais pas fatiguée pour le moment. Je m'asseyais par terre en dessous d'un arrêt à autocar, regroupant mes genoux à ma poitrine stipulant la douce fraîcheur envahissante de l'aube.

Escape from the city & follow the sun