But, i'm so sorry

1.3

Je me suis arrêtée à la boulangerie du coin pour m'acheter une chocolatine. Il était neuf heures à ce moment là. Pour ne pas changer, mon attitude flâneuse m'amenait dans tous les recoins de la petite ville. Beaucoup de personnes traînaient déjà, je ne l'aurais jamais cru. Pendant que j'observais les ruelles, je m'étais dénicher un hall d'immeuble où l'ont pouvait entrer comme bon nous semblait. Sûrement dormirais-je là-bas pour cette nuit. Etre en état d'errance lorsque comme moi, on a très peu de moyens, il faut trouver les bonnes adresses. La mienne semblait s'apparenter au 880 St Thomas à côté d'un resto chinois, le Dusty il me semble.

Midi trente quatre.

Je n'ai toujours pas prit de repas. Tant pis, j'attendrais ce soir. Puis j'avoue ne pas avoir le luxe de pouvoir me payer trois repas par jours. S'acquitter de deux était déjà honorable à mon sens. Je me suis posée sur la seule chaise en plastique au Graffiti Area. Dieu sait ce que ce recyclable faisait là. M'enfin, il m'a servit. Je me suis mise à attendre quelqu'un qui j'espérais serait cool. Attendre un inconnu sans n'avoir fixer aucuns rendez-vous peut-être ridicule mais je le fais. Il me faut taxer un peu d'électricité à quelqu'un afin de recharger mon téléphone. J'avais choisit tout particulièrement ce lieu, en faite, il est obligé que quelqu'un fréquente ce lieu. Et avec un peu de chance, il aurait mon âge.

Quatorze heure dix.

Je suis toujours dans l'attente. Peut-être n'est-il pas recommandé de dessiner sur les murs des autres. Mais à quoi bon ? Il n'avait qu'à se magner, la personne qui s'occupait de cet endroit.  Heureusement que mon inconnu avait laissé ces bombes de couleurs, ainsi je pouvais me divertir.

-Qui t'a dit que tu pouvais dessiner ici ? entendis-je et je faisait volte-face.

Mon inconnu était debout, devant moi.

-Je me le suis autorisé en faite, déclarais-je sur un ton plutôt calme, c'est cool que tu ais laissé tes bombes ici.

-Va te faire foutre, meuf. Tu me rends ça !  si je l'aurais rencontré dans d'autres circonstances, il est sûr que je l'aurais frappé. Mais il est clair qu'il suscite mon intérêt.

-Calmes toi, poto. je tentais d'appaiser les tentions.T'as de l'éléctricité chez toi ?

-Evidemment, comme tous le monde. je roulais des yeux, ce gar était du genre détestable.

-Recharge moi mon tél, s'il te plaît. C'est important et je suis bien trop loin de chez moi.

-Tu peux pas retourner chez toi ?

-Je suis en fuite. à ces mots, il me regarda confusément et je rectifiais. En fugue, si tu préfère, c'est donc impossible que j'y retourne !

Il hocha la tête et par je ne sais quel miracle, il me fit signe de le suivre. Ce que je fis, sans me faire attendre. Notre marche s'aboutie plutôt rapidement puisque nous arrivons devant un immeuble assez attrayant. Quelque chose me dit que ce gars a du fric. C'est au numéro 221 que nous nous arrêtons, il ouvrit la porte et me laissa passer en première.

-C'est quoi ton petit nom, au fait ? je me renseignait auprès de mon interlocuteur.

-Nicolas. termina-t-il par déclarer avant d'ajouter :Toi, c'est comment ?

-Shanti, mais c'est pas le plus important. Alors, ta prise se trouve où, Nicolas ?