Chapitre 2: Le rassemblement. Partie 1

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          Quelques semaines après l'assaut sur Baelisa, les hommes réparèrent la magnifique cité dévastée par la mort,les larmes et la destruction.Alors que les soldats continuaient à s'entraîner ou bien à essayer d'aider les blessés. Le soir venu, les hommes de Baelisa oublièrent leurs chagrins et se retrouvaient dans les tavernes de la villes. Deux jeunes hommes étaient assis autour d'une table dans un coin de la pièce bruyante, ils étaient dans des tenues de cuir de la garde et avaient chacun une pinte de bière. Ils étaient recouvert de pansements et silencieux. C'était Emrodh et son ami Damval. Ils buvaient en pensant aux combats féroce, aux blessés puis aux morts, puis à Thalion, l'elfe qui avait sauvé Emrodh avant de mourir après avoir fait tomber une quinzaine de charognard, une larme apparue sur le bord de l'œil gauche d'Emrodh puis les deux hommes sortirent afin d'aller dans un endroit plus calme puis disparurent dans la nuit froide.


          Depuis exactement deux semaines, la pluie ne cessait pas et Atalion ne disait plus un mot, son maître d'arme, son ami, son père, était mort au combat en sauvant un capitaine humain d'après ce qu'avait dit les autres elfes rentrés du combat. Une rumeur se fit entendre comme quoi les âmes allaient convoquer les dirigeants et autres personnes importantes à la Tour de diamant afin de décider du sort des forces du bien. Les rois et vassaux se préparaient déjà au voyage. La réunion durerait trois jours, trois jours pendant lesquels, hommes, elfes, archanges et âmes s'exprimeraient chacun leur tour.

          Alors qu'il se reposait, une personne vint frapper à la porte en bois de Atalion.

          "Monsieur...Monsieur Nodriel." Une voix d'homme se fit entendre, à première vue, une voix humaine, elle n'avait pas la douceur d'une voix elfique, oui, c'était bien un homme.

     -"Je n'ai pas cette habitude, mais je vous demanderais de bien vouloir partir, je ne suis pas d'humeur." Dit-il d'une voix sûr.

     -"Monsieur Nodriel... J'ai combattu aux côtés de votre père durant la bataille de Baelisa. Je me nomme Emrodh Ethdol, je suis capitaine de la garde d'or. Votre père... Il... Il m'a sauvé la vie et..."

          D'un coup la porte s'ouvra et Atalion apparu devant Emrodh puis l'invita àrentrer dans sa maison.

          La pièce était plutôt grande et bien éclairée, il y avait deux fauteuils en bois blanc tournés vers un mur qui était orné d'une carte de l'Archipel et d'un Arc en bois doré et blanc. De l'autre côté, il y avait un escalier en bois lui aussi et une table remplie de gravures et de dessins.

          Atalion montra un fauteuil de la main puis proposa à boire à son invité et Emrodh se dirigea vers le fauteuil en bois mais pourtant très confortable.

          "Vous avez donc combattu avec mon père?" Dit Atalion afin de rompre le silence.

     -"Oui,lors de la bataille de Baelisa, il m'a sauvé des décombres puis je l'ai suivi dans les ruelles. Une fois sur une place, une quinzaine de charognards sont arrivés droit sur nous puis votre père, un homme très bon et courageux, m'a poussé dans une rue à l'abri avant d'affronter toutes les chauves-souris et de tomber." Dit-il en baissant la tête en versant quelques larmes. Emrodh releva les yeux et regarda Atalion.

     -"Merci de me rappeler à quel point mon père était prêt à tout pour les autres personnes. Mais puis-je vous demander la vraie raison de votre présence?" Dit-il de façon douteuse.

     -"Je...Je... Votre père m'ayant sauvé la vie avant de mourir alors qu'il ne me connaissait pas, je considère que j'ai une dette envers lui que je ne peux plus accomplir. Je souhaiterais donc vous aider à surmonter cette épreuve." Il sorti de sa poche gauche le pendentif en argent de Thalion puis le tendit à Atalion: "Votre père m'a donné ceci avant de mourir et je me suis promis de vous le donner..."

     -M'aider?Je n'ai besoin d'aucune aide particulière. Comme vous pouvez le voir, j'ai une maison et de quoi me nourrir. Alors merci mais je n'ai besoin d'aucune aide, mon père a fait une action honorable, mais c'était lui, pas moi... Alors considérez votre dette honorée. En attendant, vous pouvez rester ici quelques temps si vous souhaitez voir comment se passe la vie ici.

     -Et bien, dans ce cas, je vais rester quelques temps en attendant que vous ayez réfléchis à ma proposition." Dit-il avec assurance.

          Après ces mots Atalion prit le pendentif puis l'observa pendant plusieurs bonnes minutes. Ce pendentif était un rond et orné en son milieu d'une épée longue et de deux roses entrelacées entre elles et autour de l'épée. C'était le blason de sa famille et Atalion portait le même autour de son cou. Atalion pleura et la pluie devenait de plus en plus forte et raisonnait sur le toit de sa maison



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