Dangerous Women

chapitre 9.

PDV OLIVIA

une sensation agréable me procure des frissons, je sentais la douceur de cette main qui me caressait les cheveux, pourtant je m'efforçai de me détacher de cette tendresse à la première lueur du jour. Les rayons de soleil me firent remarquer qu'il était temps de me lever, tout en restant dans la même position j'entreouvre un seul oeil pour voir que ce dernier vient tout juste de se lever. C'est une vue extraordinaire du balcon de Tim que je ne devrai pas rater. Je ne m'ennui jamais des grands paysages je me sens libre rien qu'en contemplant ces immenses espaces ou je me dis que peut être un jour je prendrai mon envole .
Je refermai les yeux, et une forte odeur de bacon me caressa les narines, je les re -ouvre et surprend Tim qui était en train de me regarder.
Il me souris et se penche vers moi.

- Debout mon coeur, il est déjà tard.

Je lui souris en retour et attrape mon téléphone pour voir l'heure. Il était 5:30 et je devais me rendre chez Laurie pour récupérer un peu le sommeil afin de pouvoir sortir avec Morgane.

Je me dirige d'un pas rapide vers la salle de bain, et laisse l'eau froide me couler dessus. Car je m'y étais habitué à me laver avec de l'eau froide du bon matin, cela faisait d'abord partie de mes entraînements, en suite de ma vie quotidienne, et ça me faisait non seulement du bien et me tirait le peu de sommeil qui me restait.

Je sors de la douche aussi rapidement que je suis rentrée et enfile mes vêtements. Une fois dans la cuisine je rejoins Tim sur la table ronde, en verre ,à deux chaises. Je prend rapidement du jus d'orange et quelques céréales au lait. Je ne parle jamais le matin car souvent je suis de mauvaise humeur, mais je me contente de le scruter dans ses mouvements, et de répondre à ses blagues stupides stupides par des sourires forcés par crainte que je fasse une gaffe en passant ma mauvaise humeur matinale sur lui.

- Tu sais, jai découvert quelque chose, les seins de la femme sont la preuve qu'un homme peut se concentrer sur deux choses à la fois.

- S'il te plaît Tim s'il te plaît pour l'amour de dieu ferme ta gueule deux secondes et laisse moi écouter le silence.

- T'a un gros problème d'attitude. Me dit-il sans sembler vexé le moins du monde.

- Je n'ai pas de problème d'attitude, c'est toi qui a un problème avec mon attitude.

Il gloussa et débarassa son aciette pour en suite la laver avec son verre.

- Alors t'as un problème de caractère.

- Mieux vaut un mauvais caractère que pas de caractère du tout.

         *

J'enfile rapidement mes chaussures et rejoint Tim en bas de son immeuble.

- Max m'a ramené la bagnole je l'avait pas remarqué hier, on partira avec. Donc t'as qu'à laisser ta moto ici en suite tu viendra la récupérer.

- Je peux partir toute seule tu sais ? Dis-je agacée.

- Mais j'ai envie de t'emmener allé monte.

Je lui obéis sans hésitation, j'étais fatiguée , vraiment. et boucle ma ceinture.

Le trajet avait été silencieux car je m'étais toujours pas remise de ma mauvaise humeur matinale. Même si il avait essayé d'entamer des conversations, mais je coupais court car j'avais tout simplement pas envie de parler. Je me contente de contempler la ville à travers la vitre teinté. Elle était plutôt calme, les habitants devaient encore dormir.

Après quelques minutes de route on était en fin arrivés, je descends lentement de la voiture et Tim ne tarda pas à me rejoindre. Nous nous regardâmmes un moment avant qu'il ne fasse un pas de plus vers moi pour me prendre dans ses bras.

- Je crois qu'on pourra pas se voir vu que je passerai la journée avec Aiden et que mon vol est à 19h..

- Oui je sais, ne t'inquiète pas.

- On s'appellera.

Je lui fais un sourire et le relâche. j'avais beau essayé de retrouver notre complicité d'avant mais je n'y parvenais pas. Après ce qu'il s'est passé hier je me voyais toujours en train de trahir Morgane, et je pouvais pas continuer de faire ça.

Je me retournai vers la porte et fis sortir un trousseau de  clés qui me permets d'ouvrir toutes les portes, tandis que j'entends le moteur de la voiture. Il venait de partir...

J'entre et dépose mon sac juste devant l'entrée en laissant mes chaussures aussi devant la porte car je ne tarderai pas à sortir. En fin, si mais trop la flemme de les prendre dans le meuble à chaussures, laisser traîner mes fringues n'importe où dans la maison était mon habitude.

En fin bref! Je balaie la pièce du regard. décidément je ne vais pas dormir. je me mets à chercher mes écouteurs et les plaçai avant de me mettre à faire un peu d'ordre dans la maison ; passer la serpillière sur le parquet, Essuyer la poussière et placer le peu de vaisselle qui était sur le comptoir dans la machine.

Il était 7h et une bonne partie de jogging me tentait. Après tout le ménage que j'ai fait j'étais en forme donc je ne me voyais pas me rendormir.

Je lui prépare rapidement son petit déjeuner et le pose sur la table basse, car je voulais en aucun cas réveiller le bébé en rentrant dans sa chambre. Je ne supportais jamais leurs voix aiguë c'est de la torture morale. je me dirigeai en suite vers ma chambre, ou dois-je dire la "chambre d'invités" pour faire sortir un leggin noir avec un simple débardeur prune ainsi que des baskets. Et pour finir je prends ma casquette et attache le gilet autour de ma taille.

Il faisait chaud à l'extérieur, malgré qu'il n'était que huit heure du matin mais le contact des rayons de soleil sur ma peau me brûlait presque.

Je commençai à courir en écoutant quelques morceaux de Miley Cyrus. -je vous l'ai pas dis mais je suis une smiley inconditionnelle- et ma préférée pour le moment est "Do my thang". Ça m'irrite car je la trouve pas dans ma bibliothèque, je continue de chercher tout en courant mais j'arrive toujours pas à la trouver. Mes yeux étaient rivés sur l'écran de mon Iphone et je gardai un oeil sur où je mettais les pieds, sauf qu'au moment où je bifurquai à droite en prenant un virage je heurtai un immense béton de chaire , ou plutôt c'est lui qui me rentrait dedans. Je ne sais plus..

Mon premier réflexe est de porter mes mains à ma bouche tandis que mon coeur fit un bon, car mon téléphone venait de tomber et de se casser en milles morceaux. Non! Tout mais pas mon bébé NON!. Putain je vais le défigurer ce mec. Je l'avais deviné en voyant ses putain de baskets.

Je relevai la tête pour la première fois en sa direction et je le reconnu très vite. Putain de destin!. Il ressemblait gravement à la photo sauf que la il a les cheveux plus longs et je dirai plus blonds aussi, il les avait attaché par une queue de cheval ce qui le rendait terriblement sexy. Des goutes de sueurs lui coulaient sur le visage qui était devenu tout rouge, et il me scrutait de ses yeux verts. Son corps était à tomber, le simple débardeur blanc qui lui collait sur la peau mettait ses muscles en valeur. Mais je ne m'attardai pas à l'observer tandis qu'il ouvre sa bouche pour la première fois...