Le Gardien de l'Aura et le Maître des illusions

Chapitre 1: Voyage à Sinnoh

Suite à la réécriture de cette fanfiction je vais republier chaque chapitre.   

Pdv N:

Cela fait quelques temps déjà que j'arpente les routes de Sinnoh, mes pas m'ont conduit dans différents lieux et j'ai fait la connaissance de nouveaux pokémons. Je viens d'arriver dans la seule ville de la région que je n'ai pas encore visité et qui va aussi marquer la fin de mon voyage, Joliberges. C'est une petite ville portuaire tranquille où la majorité des habitants vivent de la pêche. Je marche le long des quais et visite les différents établissements de la ville notamment sa bibliothèque. Ce fut l'occasion pour moi de me renseigner sur les divinités protectrices de cette région, Dialga et Palkia. Au cours de mon voyage, j'ai croisé bon nombre de monuments leurs étant dédiés. Deux pokémons dragons que tout oppose, l'un maîtrisant le Temps et l'autre l'Espace, leur légende fait étrangement écho à celle de ma région. Je me rends aussi au centre pokémon afin d'y prendre une chambre et décide de flâner le long des quais pour profiter de mon dernier jour avant de rentrer chez moi. Au bout de plusieurs minutes de marche à observer les bateaux et à respirer l'air marin, j'aperçois un homme qui se tient prêt d'une embarcation. Il y a une pancarte à côté de lui indiquant différentes destinations. Je décide de m'approcher pour en savoir plus :

- Excusez-moi ?

- Salut fiston. Qu'est-ce que je peux faire pour toi ?

- Vous emmenez des gens sur des îles ?

- Ouaip, ma destination la plus populaire c'est l'île de Fer.

- L'île de Fer ?

- C'est une île particulière où on trouve uniquement des pokémons acier. Ça te dirait d'aller y faire un tour ?

- Mmm... Pourquoi pas.

- Alors, c'est parti on lève l'ancre !

Je monte prudemment sur le bateau, le capitaine démarre le moteur et le navire commence à se diriger vers la sortie du port. Le pont amovible se relève sur notre passage et l'embarcation fini par s'élancer vers l'horizon.

Quand nous arrivons à destination, je m'aperçois qu'un regroupement c'est formé sur le ponton permettant d'accoster sur l'île. La majorité des personnes présentent sont des dresseurs, je m'étonne un peu de les voir si pressés de partir d'une île remplie de pokémons. Le marin me dit qu'il reviendra me chercher quand il aura fini de ramener tout le monde à Joliberges. J'essaye de traverser la foule le plus rapidement possible, mais je parviens tout de même à entendre les gémissements de douleur de plusieurs pokémons. Beaucoup sont blessés je le sens, il se passe des choses bizarres sur cette île, de simples combats amicaux entre dresseurs n'auraient jamais causé autant de dégâts. Je poursuis calmement mon chemin sur l'île, celle-ci est entièrement constituée de roche il n'y à pas la moindre touche de végétation ce qui explique l'absence d'autres types de pokémons que ceux de type acier, malgré cela je m'aperçois rapidement qu'il n'y a pas un seul pokémon dans les parages. Le silence des lieux ne fait que renforcé mes soupçons sur le fait qu'il se passe vraiment quelque chose d'étrange. Je remarque tout à coup une ouverture dans une parois de pierre. Une grotte ? Je trouverais peut-être des pokémons à l'intérieur capables de me dire ce qu'il se passe ici ? Je pénètre lentement à l'intérieur, l'absence de lumière ralenti considérablement ma progression. L'ambiance de la grotte n'est pas mieux que celle de l'extérieur, je me sens oppressé et j'ai la désagréable impression que n'importe qui pourrait m'attaquer à tout moment. Il faut que je sorte d'ici, si un pokémon m'attaque je ne le verrais pas venir avec l'obscurité. J'aperçois enfin la lumière du jour marquant la sortie de la grotte, je commence à courir vers celle-ci, pressé de quitter les ténèbres. Je ne remarque la silhouette devant la sortit qu'au dernier moment aveuglé par la lumière du jour, mes yeux s'étant habitué à l'obscurité entre temps. Je percute la personne de plein fouet et le choc me fait tomber lourdement au sol. Je lâche un petit gémissement de douleur suite au contact brutale avec la pierre, mais une voix me fait vite oublier celle-ci :