Le faux couple | Lashton ✓

11 - Merry Christmas ?

A S H T O N

Au matin, nous nous sommes réveillés puis préparés. Dans la petite chambre d'hôtel, nous échangeons nos cadeaux.

Je suis retourné dans la voiture pour prendre la guitare de Luke. J'espère qu'il sera heureux.

Les hôtesses me saluent de la main.

- Bonjour, leur dis-je.

Elles gloussent et rougissent. Je ris et monte les escaliers, de bonne humeur. Je rentre dans la chambre.

C'est un Luke enroulé dans une serviette qui m'accueille. Il me sourit et enfile rapidement des vêtements - mes vêtements, avant de se retourner et de s'asseoir en tailleur sur le lit.

Alors que je cache le cadeau dans mon dos, le blond lit un message sur son téléphone et blanchit. Je fronce les sourcils.

- Tout va bien, demandais-je en m'approchant de lui.

Il sursaute et me bafouille quelques mots :

- Bien évidemment, je vais bien.

Pas très persuadé, je laisse comme même coulé. Si ce serait important, il m'en parlerait.

Le percé regarde la grosse boîte emballée et sourit comme un gosse.

- C'est pour moi ?

- Non, pour les filles de l'accueil, me moquais-je.

Il fait une moue adorable. Je ris et embrasse brièvement mes lèvres sur les siennes avant de m'éloigner de lui pour lui tendre la boîte.

Je passe les bras autour de mes jambes et pose ma tête sur mes genoux, le regardant ouvrir son cadeau.

Son visage s'illumine en touchant la guitare. Il se tourne vers moi.

- Oh, putain, elle est magnifique.

Il frissonne et touche du bout des doigts le manche - de la guitare, bande de pervers.

- Merci, marmonne-t-il.

Le blond s'approche de moi et m'embrasse du bout des lèvres puis plus passionnément. Je réponds à son baiser avec plaisir.

Luke s'éloigne de moi et rougit.

- Je n'ai pas trop de cadeau pour toi, tu sais, grommelle-t-il. Je n'avais pas prévu de te voir avant au moins une semaine donc...

- Ce n'est pas grave, le coupais-je. Je suis déjà heureux de te voir aujourd'hui.

Il sourit et me frappe l'épaule.

- Laisse-moi finir idiot. Je disais, donc, je t'ai écrit quelque chose, mais s'il te plaît, lis la lettre quand on se séparera, ok ?

Je fronce les sourcils.

- Quand je rentrerais chez moi ? le questionnais-je alors qu'il cherche une feuille dans le tiroir.

Il sort la lettre, un peu froissée, pliée en sorte qu'on ne puisse pas voir ce qu'il y a d'écrit même en la retournant. J'aperçois qu'il n'y a pas qu'une feuille, sûrement deux, ou trois.

- Oui, c'est ça, il sourit tristement.

Luke ne me laisse pas le temps de m'attarder sur ce détails et me pousse sur le lit, faisant tomber la lettre au sol.

Il s'assoit à califourchon sur mes hanche et m'embrasse dans le cou.

- Tu me manques, me dit-il.

- Je suis là, pourtant, répliquais-je.

- Oui, mais je me sens loin de toi, explique-t-il bizarrement.