Chapitre 13

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PDV Owen:

J'enlevai mes crocs et nettoyais le sang qui dégoulinait de ma bouche, avec un linge qui trainait. Freya avait laissé tomber sa tête sur mon épaule et était essoufflée. Elle n'avait plus de forces.

" J'y suis sûrement aller un peu trop fort...je n'aurai pas du boire autant de sang...ou même en boire !"

Je sentais la culpabilité monter.
Je l'avais prise et l'avais recouchée sur le lit, elle gardait les yeux ouverts et me regardait. Aucun regret ne s'affichait sur son visage, mais ses joues étaient baignées de larmes.

- Je suis désolé, avais-je dis en la regardant.

- Je ne t'en veux pas et c'est moi qui te l'ai proposé.

Elle me souriait et je ne pu m'empêcher de lui rendre son sourire.
Elle avait baissé les yeux et regardait mon torse.

- Comment vont tes griffures ?

Je levai mon t-shirt et vis ma peau qui se refermait et les griffures disparurent.

- Envolées, répondis-je.

Elle se leva et vint vers moi. Je sentais mon cœur battre plus vite, mais ce n'était pas par volonté de boire son sang, c'était autre chose !
On n'était plus qu'à quelques pas l'un de l'autre et mon cœur ne cessait de battre plus vite à chaque seconde qui passait, ça devenait insoutenable !
Elle se jeta dans mes bras et je la serrai contre moi. La chaleur de son corps contre le mien, qui était si froid, me faisait du bien, me rappelait mon ancienne vie et tout les sentiments que j'avais pu ressentir.

- Qu'est-ce qu'il y a ? lui avais-je chuchoté à son oreille.

- Tais-toi, s'il te plait...

Je fus surpris par sa réponse, mais je fis ce qu'elle me demanda. Je me sentais bien, mais c'est comme si je voulais plus qu'un câlin de ça part, plus que ça. Une espèce de frustration naissait en moi, je ne comprenais pas pourquoi ? Pourquoi cette frustration ? Elle ne m'avait rien fait pourtant !
Étais-ce parce que justement elle n'avait rien fait...ou plutôt, que je n'avais rien fait....
Je regardai un moment son visage et mes yeux s'arrêtèrent quelques secondes sur ses lèvres avant de remonter vers ses yeux. Qu'est-ce qui m'arrivais...Qu'est-ce que cette fille provoquais en moi...

PDV Freya:

Je me sentais bien dans ses bras, contre son corps froid, son visage près du mien. Mais je savais que je voulais plus que ça ! Mais je ne pouvais pas...
Nous étions trop différents et moi-même je n'étais pas sûre si j'en voulais plus de sa part ou pas...
Les sentiments sont si difficiles à dénouer ! Malgré que je me sentais faible, contre Owen, je sentais une force monter en moi, une force de nul part !
Je tournai mon regard et croisai le sien, qui me scrutait le visage. Je sentais une gêne et au même temps une espèce de joie quand il me regardait, qu'il me portait son attention, quand il me scrutait...
Mon cœur battait la chamade et une chaleur inexplicable me parcourait tout le corps. Je me sentais me rapprocher de lui. Je sentais son souffle près de mon visage, son souffle était saccadé et c'était comme s'il se retenait de faire quelque chose. Je voulais m'éloigner de lui, mais d'un côté je voulais qu'on se rapproche encore plus. Je voulais sentir ses lèvres contre les miennes !
On continuait de se rapprocher et lui, il essayait toujours de se retenir. Mes yeux se posèrent sur ses lèvres. Je sentis une pression contre les miennes et ses bras qui me serraient encore plus contre lui. J'avais l'impression que j'allais exploser quand nos lèvres se touchèrent. Je me sentais bien, je ne voulait pas que ça s'arrête.
Je sentis la pression de ses lèvres contre les miennes disparaître et on se regardait dans les yeux. Aucun de nous deux ne savait pas quoi dire.
Je mis ma tête sur le creux de son cou et fermais les yeux. Je sentis mon cœur qui se calmait, mais la chaleur, qui avait jaillis en moi était toujours aussi forte, était toujours aussi intense.
Je sentais que la pression, qu'Owen faisait sur mon corps, était entrain de dissipée et je vis son corps s'éloigner du mien.
Une certaine haine grandis en moi, à ce moment précis.
Je le regardai et je croisais son regard. Il avait le souffle court, comme si la délivrance lui venait d'être offerte.
Je marchai vers lui et l'embrassais. J'aimais ce contact, ses lèvres contre les miennes et ses bras autour de ma taille.
Je sentis comme une autre force me tirer en arrière et commençais à reculer.

- Qu'est-ce qui se passe ? avais-je dis surprise.

Owen me regardait avec un regard surpris et je vis ses yeux qui changeaient de couleur.
Je tournai la tête et vis un...un fantôme ! Oui, un fantôme ! Une fille aux cheveux blonds et avec une longue robe rose pâle.
Je regardai Owen, j'étais terrifiée ! Ce fantôme me faisait peur, je me débattais comme je pouvais, mais sans succès ! Quelque chose se passa et Owen était à terre, les mains sur sa tête et gémissant de douleur.

- Owen ! avais-je crié, toujours en me faisant tirer.

Il leva les yeux vers moi, toujours en gémissant de douleur, et essayait de m'attraper la main. Je sentais quelque chose de froid et de tranchant sous ma gorge. J'avais arrêté de bouger et suppliais Owen du regard.

- Je vous en supplie, c'est pas encore l'heure, ni le moment... avait-il gemit.

La personne rangea son couteau et je me retournai. J'observais le fantôme. Elle avait les cheveux longs, blonds, les yeux bruns et un caméléon sur son épaule.

- Raiponce... avais-je murmuré

- L'heure est pour bientôt. Ils ne pourront pas la garder en vie durant plus longtemps et nous, les reines, on viendra accomplir ce qu'on nous a ordonné. La plonger dans un sommeil qui ne lui sera jamais fatal et on la maintiendra en vie pour la fin des temps et la dissiper de la vie d'une personne, comme on nous la gentiment demander.

La jeune femme disparu aussi vite qu'elle est apparut et je me précipitais sur Owen. Je me baissais vers lui et le pris dans mes bras. Il était fatigué et je sentais la colère, la haine et la tristesse l'envahir.

- Ce n'est pas de ta faute... lui avais-je murmurer.

- Je n'ai pas pu l'empêcher de te menacer...

Il ferma les yeux et se laissa tomber sur moi. Je m'étais assise et pris sa tête dans mes bras.
Pendant un long moment j'avais jouer avec ses cheveux et aucun de nous n'avait parler. Une atmosphère pesante c'était installer dans la chambre.

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C'est la fin du chapitre
Merci d'avoir lu et contre une fois, pardonnez-moi pour les fautes ^^

Freya: Un choix difficileOù les histoires vivent. Découvrez maintenant