Chapitre 1

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Je me leva, enfila un pantalon noir et une chemise à carrés rouges. J'allais dans la salle de bain, attacha mes longs cheveux, bouclés, onyx en queue de cheval et me mis un peu de mascara. Je me regarda longuement dans le miroir et observe mes bleus....
Chacun de mes bleus montra chacun des combats que j'avais mené au long de ces 3 longues années de solitude et froideur que j'avais mené. Je mis une crème couleur peau pour cacher ceux qu'on pouvait voir et alla prendre mon sac, ma veste et mes chaussures dans ma chambre.

- Encore une journée avec des gens complètement imbéciles, me disais-je la gorge serrée.

Je pris un verre d'eau et je ne pus pas m'empêcher de le jeter contre un mur. Je n'avais toujours pas pardonné cet abandon de la part de mes propres parents ! J'étais leur progéniture et pourtant ils m'avaient abandonné ! J'avais cherché, pendant 3 longues années de ma vie la raison de cela, sans  avoir des réponses ! Je mis ma veste et mes chaussures, pris mon sac et partis en cours.

- Regardez ! La mal aimée est là ! ricana Jenna à mon arrivée

- La mal aimée va se faire un plaisir de t'enlever tout ton pot de peinture dans 5 petites minutes, lui disais-je en faisant craquer mes doigts

Elle me tourna le dos et partis, suivie de toutes ses chiennes abandonnées par leur famille car ils n'arrivaient plus à les remettre sur le bon chemin. J'avais une soudaine envie de tout casser, de tout faire péter comme d'habitude...d'enfin enlever ce masque...mais je ne le pouvais pas...je devais leur montrer que je comptais leur faire autant de mal qu'on m'en avais pu faire...que mes parents m'avaient fait en partant....
Je pris quelques livres dans mon casier et partis en cours. Je m'installa près de la fenêtre et regarda dehors.

- Bonjour à tous et à toutes, des nouveaux élèves vont arrivées aujourd'hui, donc je vous pris d'être gentils avec eux ! disais notre professeur en arrivant en classe.

J'entendis la porte s'ouvrir et des gens avancer. Je jeta un coup d'œil et je vis les nouveaux. Je tourna le regard et vis un bel envol de corbeaux noirs, mes oiseaux favoris...je n'étais pas une gothique ni rien, mais j'adorais ces animaux, ils m'hypnotisaient et m'offraient une joie incomparable à leur simple vue.
Je sentis mes lèvres qui s'étiraient et qui formaient un sourire bête. Je sentis un regard sur moi, tourna la tête et vis l'un des nouveaux me regarder. Je lui lança un regard noir et il me souris du coin. Mon visage changea d'expression et a présent, je serra les dents et le dévisage. Je me leva.

- Mademoiselle Anderson où allez-vous !

- Se ne sont pas vos affaires, occupez-vous de ceux qui veulent bien vous écouter parler dans le vide, disais-je sèchement

Je pris mon sac et sortis de la classe. Je rangea mon sac dans mon casier et sortis des entrailles du lycée. Je courus dans la forêt, courus sans m'arrêter et laissa mes larmes couler. Je m'assaillais sur un rocher, les pieds dans le vide et me coucha sur la pierre chauffée par le soleil. Je ferma les yeux et mon visage fut illuminé par ces beaux rayons de soleil. J'étais peut-être froide avec les autres, mais au fond, j'avais un cœur d'artichaut et j'étais une fille sensible et gentille. Mais je ne le montra qu'aux gens que j'aimaia, qu'à mes amis...à personne en gros.
Je poussa un léger rire et ouvris mes yeux.
Je me redressa et me leva. Je me pencha légèrement en avant et regarda l'eau couler à un rythme incroyablement vite

- Au moins si moi aussi j'arrivais à pardonner les gens a ce rythme...

Je me tourna. Une petite bise se leva et je détacha mes cheveux qui furent emportés par le vent, dans les airs. J'entendis un bruit qui m'arracha de mes pensées si altruistes et pleines de rêves impossibles.

- Qui est là !? m'écriais-je

L'ombre continua de bouger et de s'éloigner. Je courus derrière elle, mais je du subitement m'arrêter car je commençais à avoir une violente douleur au genoux droit. Je tomba sur des rocher et m'ouvris la jambe

- AHHHHH !

Je commença à crier de douleur et j'entendis quelqu'un venir.

- Aidez-moi ! Je vous en supplie ! criais-je

La personne s'avança en courant et elle se trouvais désormais devant moi.

Freya: Un choix difficileOù les histoires vivent. Découvrez maintenant