Rencontre

Chapitre 21 :

Aujourd'hui, c'est le jour de l'an, depuis le jour des compotes il ne s'est pas passé grand chose mis à part à Noël, que j'ai passé avec tout mes amis. Roxane était allée chez son copain.
D'ailleurs elle n'a pas fait de gaffes (si vous voyez ce que je veux dire !)
Alexandre n'est plus du tout malade. Il va totalement mieux !
Je n'ai pas eu le temps de revoir ni de parler à Ingrid, Lea, Claire et Gaël !
Je n'ais pas non plus recroisé Aude !
Ah si ! J'oubliais ! Bien sûr que si, il y a une grande nouveauté ! Une énorme même !
C'était à Noël, on était tous à table, quand... je sais plus qui... a eu une idée de génie !
On avait tous plus ou moins eu de l'argent, donc on a décidé d'organiser un voyage en Amérique !
Mais comme nous n'avons pas eu assez, nous avons mis en place une cagnotte, où nous mettrons un peu d'argent dès qu'on en aura pour réaliser notre rêve ensemble !
Et voilà ! Je ne pense pas qu'il se soit passé autre chose de très important dans ma vie !
Comme je l'ai dit, aujourd'hui c'est le jour de l'an, et le maire a décidé de consacrer la salle des fêtes pour les jeunes. Donc ce soir je sors avec Alexandre, Paul, Thomas, Chloé et Marie pour une soirée qui s'annonce superbe !
Je suis actuellement chez Chloé, en train de parler avec elle et Marie.
Chloé :
- Comment on y va ce soir ?
Moi :
- C'est à dire ?
Marie :
- La mère de Chloé ne peut pas nous amener finalement !
Moi :
- C'est pas grave j'ai une solution ! Suivez moi chez moi, et dites aux gars de nous y rejoindre dans une heure !
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- Merci Roxane ! Dis-je en lui faisant un bisou sur la joue
- C'est normal, c'est mon rôle !
Je la regarda bizarrement, puis elle explosa de rire et me dit :
- Mdr ! Comme si mon rôle était de t'amener en voiture quelque part pour pas que tu y ailles à pieds ! Et puis quoi encore ? Je devrai te surveiller tant qu'on y est !
Habituellement, je n'aurai pas du tout rigolé car c'est son rôle, mais c'est Roxane, une baby-sitter... euh pardon... une jeune fille... à qui on ne peut pas en vouloir ! Je l'adore même si des fois je me demande si elle est sérieuse dans ses paroles et ses gestes !
Elle me regarda, puis regarda mes amis. On était tous bien habillés, bien coiffés et tout le reste... Elle me regarda et nous dit :
- Allez ! Montez !
Je souris, et m'installa sur le siège passager.
Elle démarra la voiture, et pendant que les autres discutaient derrière, je discuta avec Roxane :
- Merci Roxane !
- Pourquoi ma belle ?
- Pour être comme tu es ?
- Comme je suis ? Mais je ne suis pas sûre que je remplisse mon contrat de "baby-sitter" ! Je devrais peut-être démissionner ?!
- Certainement pas ! Tu n'es peut être pas la baby-sitter parfaite !
Je vis ses yeux briller, j'avais l'impression qu'elle allait pleurer. Je continua malgré tout :
- Mais tu es bien plus que ça ! Tu est la sœur que je n'ai jamais eue ! Je ne veux pas d'une autre baby-sitter, c'est toi que je veux ! Même si ça peut paraître bizarre, j'adore quand tu me surprends, et crois moi, tu me surprends chaque fois un peu plus !
Une larme coula sur sa joue. Elle l'essuya et me regarda tout sourire avant de me dire :
- Merci ! Tu m'as touchée ! Mais que disent tes parents de moi ?
- Et bien disons qu'il m'arrive de mentir un peu sur ton rôle de "baby-sitter" !
Elle rigola, mais nous étions arrivés. Elle nous fit signe de descendre. Je la regarda, je lui souris, et je descendis. Tout mes amis étaient descendus. Je les regarda quand mes yeux s'ouvrirent en grands, je demanda :
- Les garçons avancez s'il vous plaît, on vous rejoins ne vous en faites pas !
Il me regardèrent bizarrement, puis ils avancèrent d'environ de deux mètres. Je chuchota à l'oreille de Chloé :
- Ta robe est prise dans ta culotte !
Elle regarda, gênée, puis elle se la remit, en faisant le truc le plus féminin du monde : se remonter la culotte en se descendant la robe !
- C'est bon !
En partant rejoindre les garçons, je vis une coiffure familière, mais son visage n'était pas dans mon champs de vision. On rentra dans la salle.
J'étais déjà venue plusieurs fois dans la salle des fêtes, mais je ne l'avais jamais vue comme ça, elle était juste magnifiquement bien décorée ! Il y avait des tables pour le repas, qu'il fallait réserver à l'avance. Évidemment, nous avions commandé une table de six.
Il y avait un animateur, sur une scène, qui attendit que nous soyons tous rentrés, pour nous dire :
- Jeunes gens bonjour, je ne vais pas rester et être le relou (NDA : lourd) de service ne vous en faites pas ! Je veux juste vous dire que votre repas va vous être servi dans cinq minutes, donc si vous voulez bien gagner vos places, je vous en serai reconnaissant ! Vous aurez tout le temps pour vous amuser après ! Bon je vais vous laisser, je vais au gymnase avec les adultes ! Amusez vous bien ! Et faites quand même attention !
Certains criaient "merci" ou "oui".
On rechercha notre table, et quand on la trouva, enfin, on s'assit.
On était à environ un mètre d'une table de chaque côté. Je m'installa dans le coin, en face de Paul, et à côté d'Alexandre.
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On était au plat, j'étais en train de débattre avec Alexandre :
- Je te jure Alexandre, il n'y a pas d'alcool dans le champomy !
- Mais je suis sûr que si ! Il n'y en a juste pas assez pour qu'on le sente !
Il n'avait pas l'air convaincu par ses propres propos.
J'allais répliquer, quand, pour je ne sais quelle raison, je tourna la tête vers la table de mon côté. Je regarda, mais je reconnu la coiffure de la personne dont je n'ai pas vu le visage dehors.
Alexandre s'était remis à parler mais je ne l'écoutais plus.
Quand soudain, j'ouvris grand les yeux.
Il me sembla reconnaître le jeune homme devant moi.
Je n'y croyais pas.
Je me leva, j'étais obligée de vérifier si c'était lui, et je lui tapotant l'épaule.
Il se retourna, et en me reconnaissant, il ouvrit de grands yeux, et cria :
- JULIETTE ?!
J'affirme d'un hochement de tête.
Je me mis à pleurer, lui, versa une larme. Je sécha mes joues, et je lui sauta dans les bras. Il resserra mon étreinte, et après quelques instant, il me reposa. Je lui fis un bisou sur la joue, signe qu'il me rendit.
Je me tourna vers mes amis, serrant fort la main de ma retrouvaille, de peur qu'il s'envole.
Toute ma table me regardait. Alexandre faisait une tête triste ou boudeuse, je ne saurai dire.
Je pris une grande inspiration, et je dis :
- Les amis, je pense que c'est le moment de vous raconter mon histoire, mais avant laissez moi vous présenter Peter, mon...