Paul :
- Ton frère ?! Mais je croyais que tu étais fille unique !
Moi :
- Ce n'est alors peut-être pas le moment pour vous dire que je n'est pas qu'un frère, mais que j'en ai deux...
Alexandre :
- Et si tu nous racontais ton histoire ?!
Peter :
- C'est le bon moment Juliette, je t'aiderai si tu en ressens le besoin !
Moi :
- Très bien, je vais me lancer !
Marie :
- Par contre personne ne l'interromps !
Chloé :
- Tu viens de le faire !
Thomas :
- Chut !
Je pris une grande inspiration, et je me lança :
- Tout a commencé au primaire, j'étais meilleure amie avec une fille qui s'appelle Aude. On était inséparables, on passait tout nos week-end ensemble. Elle m'appelait Julie, mon diminutif et mon surnom. Sauf qu'un jour, j'ai changé d'école, et on s'était promis que quand on se retrouverai au collège, on serai toujours meilleures amies. Jusque là, ça peut paraître une simple histoire de gamines, mais ça a mal fini. Un an plus tard, au collège, je retrouva Aude. Mais je m'étais fait de nouvelles amies. Ce qui ne fis pas plaisir du tout à Aude, qui s'énerva, malgré mes paroles qui expliquait qu'elle restait et resterai ma MEILLEURE amie. Elle se mit à piquer une crise, en me disant que maintenant elle allait faire de ma vie un enfer. Et elle a réussi. D'une manière qui me dégoûte. Mon frère et son frère ont quasiment le même âge et se ressemblent beaucoup. Elle a donc filmé son père en train de frapper son fils, mais elle s'est débrouillée pour que son père soit de dos. Ensuite elle a montré la vidéo au Maire de la ville (en disant qu'elle avait vu mon père frapper mon frère), qui face à la violence de la scène n'a pas remarqué la différence des personnes filmées et de ma famille. Il n'a pas cherché à comprendre, qu'il a envoyé la gendarmerie chez nous pour retirer la garde de leurs enfants à mes parents. A ce moment-là, j'étais en train de faire mes devoirs avec Peter. Les gendarmes ont toqué à la porte, et ma mère est partie ouvrir, avec Colin, mon petit frère, dans les bras. Ils lui ont arraché des bras, et son rentrés comme des brutes dans la maison. Mon père, avait remarqué qu'il se passait quelque chose de grave. Il nous a alors fait comprendre d'aller nous cacher. Peter m'a prise avec lui, et nous sommes allés nous cacher dans le garage. Nous avons attendus environ cinq minutes, mais ça nous paraissait beaucoup plus long. Jusqu'au moment où un bruit derrière la porte alerta mon grand frère. Il m'ouvrit le garage, et me dit de partir. Je pleurais. J'avais peur. Mais je me mis quand même à courir. J'entendais les gendarmes qui prenait mon deuxième frère. Je courais loin, très loin,je ne m'arrêtais plus, jusqu'à ce que je tombe par terre, à bout de souffle. C'est une dame très gentille qui m'a prise chez elle. Le lendemain, j'ai téléphoné à mes parents, qui sont venus me chercher. Ils ont remercié la dame et m'ont ramenée à la maison. Mon père avait un visage neutre, ma mère pleurait, et moi j'avais peur. Mes parents m'ont expliqué que mes frères allaient partir en orphelinat. Ils m'ont aussi expliqué qu'ils allaient (je parle de mes parents) sûrement sans le vouloir changer de comportement avec moi. Car oui avant mes parents n'étaient pas ce qu'ils sont maintenant. Ils sont devenus des parents avec un enfant qu'ils délaissent. Mais j'ai répondu que ce n'était pas grave, puisque de toute façon, c'était de ma faute, tout était de ma faute. Les rumeurs sont allées vite, et le patron de ma mère a décidé de la virer à cause de "son comportement inacceptable". Mes parents m'en voulaient car si je n'avais pas déçu Aude, elle n'aurait pas inventé tout ça, et elle n'aurait pas fait de ma vie un enfer... Je savais que le Maire me recherchait, pour pouvoir enlever ma garde à mes parents. Alors j'ai fait la dernière chose qu'il me restais à faire : changer de nom. Normalement, je m'appelle Juliette Parker, du nom de mon père. Mais j'étais devenue Julie Stansfords, du nom de ma mère, et du diminutif de mon prénom. J'ai changé de collège, et j'ai appris à me refaire une vie, tant bien que mal. Je n'étais pas vraiment heureuse, et quand les profs faisait l'appel, j'avais du mal à répondre à "mon nom". Et puis, en milieu de troisième, j'ai demandé à mes parents si je ne pouvais pas reprendre mon nom, juste pour garder une petite trace de mon passé. Ils ont accepté, mais ils voulaient me garder dans le même collège, ce qui était tout simplement impossible. Car si je restais dans ce collège, en reprenant mon vrai nom, les soupçons se seraient éveillés, et j'aurai pu partir moi aussi de ma famille pour me retrouver en orphelinat. Donc j'ai réfléchi à une roue de secours. Et je me suis souvenue de Chloé et Marie. J'ai proposé à ma mère d'aller dans votre collège, et elle a accepté, avec quelques conditions. La première était que je devais dire que si j'avais changé de collège c'était car dans mon ancien je ne me sentais pas à ma place, ce qui d'ailleurs n'était pas totalement faux (elle me faisait souvent des petits pièges pour s'assurer que je n'allais pas dire la vérité). La deuxième était que je ne devais en aucun cas parler de Julie Stansfords. Et la troisième, et dernière, était que je ne devais jamais raconter mon passé avec mes frères et Aude, pour éviter que ça arrive aux oreilles du Maire. J'ai réussi à tenir, mais le Maire m'a retrouvée. Il m'a demandé ou j'étais pendant tout ce temps, ce à quoi je lui ai répondu que j'étais dans ma nouvelle maison. Il m'a alors demandé quelle était ma nouvelle maison. Par chance, j'avais pu attraper ton adresse Alexandre, et je m'en suis servie sans ton autorisation. Je te demande pardon. Et le Maire à donc accepté de me laisser. Mais en tout cas je ne regretterai jamais d'être venue dans ce collège !
Je marqua un petit temps de pause avant de terminer :
- Voilà, maintenant, vous connaissez mon histoire de A à Z !
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Rencontre
Ficção AdolescenteMoi, c'est Juliette, mon histoire à commencé bien avant mes 15 ans, mais c'est maintenant que ma nouvelle vie commence. Une nouvelle vie, remplie de trace de mon passé. Remplie de tout se qui me hantait jour et nuit. Mais surtout remplie de nouveaux...