Chapitre 2

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En s'éloignant de son navire, Yuryko regarda sa ville natale. Elle était majestueuse. Le plus grand des bâtiments s'élevait à deux kilomètres du sol, prestation rendu possible grâce au fait qu'il était construit sous l'eau. Ce bâtiment, ou se trouvait le palais royal, en plus des diverses salle tel que la salle du trésor, du conseil, du jugement qui s'y trouvait aussi. Les autres bâtiments, tous de marbre blanc et d'argile bleue, avec des vitraux aux couleurs nombreuses et variées, répartis en cercles parfait autour du palais royale, allant des plus importants aux demeures, en passant par les commerces, au fur et a mesure que l'on traversait les cercles de construction vers l'extérieur de la ville. Le dernier cercle contenait une écurie d'hippocampes à chacun des points cardinaux, ainsi que des ports à égale distance de chaque écurie. Dans la périph'rie de la ville un grand nombre de fermes étaient construites. Yuriko passa non loin de l'une d'entre elle. Ce qu'il y vit le troubla. Deux personnes de taille adulte était entrain de malmener un enfant, il ne devait pas avoir plus de douze ans. Le capitaine de l'Éclipseur fit dévier son orque et arrivant au dessus du jeune homme sauta en travers de la bulle d'air de la ferme.

Il atterrit souplement à côté de l'agressé et en penchant la tête sur le côté il jeta un regard curieux aux agresseurs. Il devait êtres un peu plus âgés que lui, un ou deux ans de plus, bien qu'étant armés de poignards assez longs, ils n'était pas dangereux, on voyait a leurs posture qu'ils ne savaient pas les utilisés. Un court instant, notre jeune elfe se demanda si ses cheveux cachaient l'anneau de saphir taillé à son oreille gauche qui illustrait son rang. Il n'eut néanmoins pas le temps d'y réfléchir car les deux voyous, d'abord déstabilisés par son arrivée reprenaient enfin leurs esprits et couraient vers lui lames tendues.

Yuryko fléchi sa jambe gauche, et tendit sa jambe droite, se stabilisant en posant ses mains au sol. Cette curieuse posture lui permis d'abord d'éviter le double coup de poignards qui lui aurait percé la poitrine, mais également de faire tombé le jeune elfe sur sa droite lorsque les pieds de celui-ci se prirent dans la jambe tendue de Yuryko. Abandonnant le premier ennemi au sol, il se releva d'un bond, esquiva d'un mouvement d'épaules le retour de la lame du premier assaillant. Sans attendre que celui-ci retire son couteau il frappa, deux fois, du poing droit, au plexus solaire et à la gorge. Le deuxième se releva alors que le premier tombait à terre, inconscient. Yuriko ne lui laissa pas le temps de comprendre ce qu'il se passait. Il envoya son talon gauche dans la tempe du second homme qui le percuta avec tant de violence qu'il avait perdu connaissance avant de toucher le sol.

Yuryko se retourna vers le jeune fermier, il le vit à genoux, en train de se prosterner à ses pieds.

« - Pitié seigneur ne me tuez pas...

- Mais comment diable avait vous put...

Il interrompit sa phrase aussi subitement qu'il avait interrompu le jeune fermier. Il possédait un tatouage sur son omoplate gauche, une vague. Elle avait la même utilité que son anneau. Yuryko soupira.

- Bon, reprit-il alors que le fermier ne cessait de se morfondre en excuses, si j'avais voulu te tuer tu serais mort, peu importe de quel moyen. Mais tu es en vie alors donne-moi ton nom au lieu de dire des choses que tu ne comprends pas et que tu as apprises par cœur.

- Euh, eh bien..., c'est que..., euh.

- Calme toi comment tu t'appelles ?

- Laran, je m'appelle Laran.

- Très bien, maintenant je vais partir Laran, tu n'auras qu'à faire comme si tu ne m'avais jamais rencontré.

Yuryko fit demi-tour, alors qu'il s'apprêtait à traverser la bulle d'air de la ferme Laran le jugea, son trésor ne pouvait pas être dans de meilleures main, cet elfe la pourrait le protéger et avait eu l'éducation nécessaire. Sa décision était prise.

- Seigneur attendez un instant.

Yuryko se retourna et le dévisagea d'un air curieux. Laran partit vers sa maison et en ressortit avec un étrange cylindre creux. Celas même ou l'on range les œuvres d'art pour les protéger.

- Ceci est mon trésor, il a une valeur inestimable, seulement..., il n'est pas en sécurité avec moi, je vous l'offre, pour vous remercier de m'avoir sauvé et lui en même temps. Puissiez-vous en faire bon usage.

Le seigneur prit le cylindre et le fixa à sa ceinture.

- Je n'ai pas la moindre idée de ce que cela peut bien être, néanmoins merci, ce sera un honneur de veillez sur ton trésor. De plus tu as ma bénédiction, si jamais un jour tu as besoin de quoi que ce soit demande le capitaine Yuryko au palais. Et puis si tu me dis qu'il a une grande valeur se trésor je te crois. Voilà pour toi.

Yuryko sortit une petite bourse en cuir de sa poche et la lança au fermier. Celui-ci la rata de peu et elle déversa son contenu sur le sol, une petite montagne de pierre précieuses se déversent sur le sol, chacune d'elle aurait fait vivre la famille de Laran une belle et longue vie tout en cessant de travailler, hors là, ils pouvaient en vivre cents des vies. Laran voulut refuser l'offre de Yuryko seulement lorsqu'il leva la tête le capitaine n'était plus là.

Yuyko était assis à son bureau, le cylindre posé devant lui, mais c'était quoi cette blague ? Il ouvrit le couvercle et en extirpa de vieux parchemins, fixé avec des reliures de cuire. Il le déplia lentement et lut le titre. Non... Non... NON, c'était impossible, ça ne pouvait être...

Le Code Originel !

Ms

Eelenworld: La guerre des cinqOù les histoires vivent. Découvrez maintenant