Eelenworld: La guerre des cinq

Chapitre 4

Le procès toucha à sa fin, et comme prévu, l'étrangère fut condamnée a mort. La tête baisser, elle se laissa reconduire vers les geôles ou elle passerait la dernière demi-heure de sa vie, l'exécution aurait lieu à l'aube. Yuriko suivit les gardes d'un pas feutres vers les cachots. Alors que ces derniers poussaient leur prisonnière dans sa cellule avec nonchalance, riant tandis qu'elle tombait à terre, le jeune prince passa à l'action...

Laran s'était rendu en ville, de manière a dépensé une partie de sa nouvelle fortune. Il s'approchait d'un stand orientale au bord de la route pour acheter des épices, la vendeuse était une femme, extrêmement âgée, pour une humaine elle devait avoir soixante ans. Elle était squelettique, sa peau était ridée et son regard lointain. Ses cheveux poivres et sel n'avaient pas été coiffés ce matin. Depuis petit Laran avait un don, deux plutôt. Le premier étant qu'il ressentait des choses, sans que les gens aient besoin de l'exprimer. Le second était qu'il avait quand les gens lui mentaient. C'était de la sorcellerie, lui avait dit son père, avant de fuir la maison avec sa mère et ses deux sœurs. La plus jeune, ayant le même dont que sont frère pour la vérité avait pris peur et s'était donnée la mort. Pour cette femme, il ressentait qu'elle avait vu beaucoup de douleurs. Son heure était venue, elle mourrait avant la nuit. Il s'apprêtait ainsi à faire quelques achats lorsqu'il entendit des gens crier, il s'approcha pour voir la source de cette cohue lorsque deux jeunes personnes, leurs visages caches sous une capuche, arrivèrent dans sa direction. Ils se jetèrent sous le chariot de la vieille étrangère, et ne pouvant l'éviter, un des deux le saisit, lui mettant une main sur la bouche pour l'empêcher de crier et l'entraina avec eux sous le chariot. De là, il vit la garde royale passer devant lui, devant le chariot.

Une heure passa avant que l'homme qui le détenait ne relâche la pression, autorisant un peu d'air à entrer par sa bouche.la vielle dame, était partie, près d'une demi-heure auparavant, donnant une fausse indication aux gardes. Suivant les deux inconnus, il se glissa à l'air libre. Il détailla alors les deux curieux personnages. Il s'agissait de deux elfes, un homme et une femme. L'homme se trouva être nul autre que son prince qu'il avait quitté plus tôt dans la matinée. Laran n'osa pas s'incliner, de peur d'attirer l'attention de la foule, mais il hocha néanmoins respectivement la tête. L'elfe aux cheveux bleus lui sourit en retour. Laran se tourna ensuite vers la femme qui l'accompagnait. Elle devait être d'origine Orientale, surement du grand désert. Son corps était harmonieux, entre muscle et beauté, elle aurait pu faire tomber bien des hommes bien qu'elle soit dans un sale état, ses vêtements blancs étaient en lambeaux et faisaient peine à voir, bien qu'ils furent recouvert par une cape, ils laissaient entrevoir de part et d'autre la magnifique peau de la jeune femme, ce qui attirait bien des regards déplacés. Son visage était néanmoins intact, à l'exception de quelques égratignures. Elle avait un visage aussi délicat que son corps. Elle avait des yeux noisette ou brillait de l'intelligence, mais aussi une détermination aussi solide qu'un roc, il y lu de l'amusement aussi, du a l'incapacité du jeune homme à décrocher son regard d'elle. Il rougit légèrement en s'en rendant compte. Les lèvres rouges mat de la jeune femme s'accordaient à merveille avec le teint bronzé de sa peau. Ses cheveux noir jais, attachés en une tresse tombait sur son épaule droite, et une mèche s'enroulait sur elle-même le long de la joue du même côté. Elle était splendide. Laran décrocha enfin son regard de la jeune elfe. Yuryko, le prince, prit alors la parole:

-Laran, je te présente Layah, c'est une elfe du savoir. Je suis sincèrement navre d'avoir eu à t'emmener la dedans, mais je ne peux pas passer inaperçu dans la ville, il faut que tu la conduises a la capitale des elfes des bois, j'ai eu une vision, trouve un garçon qui a un ours gentil pourra t'aider, nous n'avons que très peu de temps...

En prononçant ces mots un homme s'égosilla dans la foule, hurlant qu'il venait de voir le prince.

Les trois fugitifs partirent en direction du port...

Tandis qu'ils passaient non loin de la place publique, il vit la femme qui les avait aidés à s'échapper le matin même, pendue, des enfants s'amusant à lui jeter des pierres...

Ms