Chapitre 3

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Et pourtant c'était bel et bien lui, le Code Originel, bien que personne ne sut à quoi il servait, chacune des trois pages, des trois chapitres, valait mille fois le prix qu'il avait payé à ce petit fermier, et pourtant, avec les quatre pages de marches-azures, il était à lui seul détenteur de près de la moitié des pages.

Yuryko s'endormit sur ces pensées troublantes.

Il fit un rêve étrange, on y voyait un elfe des bois, un ours immense, du sang, une guerre le Code, son katana, une femme, non pas une femme, une elfe, une ancienne elfe du savoir et ce, accompagné des mots suivants, à l'ouest dans les terres de la vie, lorsque tu auras appris l'humilité et voyant le monde d'un, et bien d'un seul, œil nouveau, le Code réunit offrira la Guerrre, en utilisant a bonne escient, à un seul des cinq il donnera, il donnera le pouvoir, signer par le sang et la mort. Pour l'obtenir il faut le céder, retient bien cela Yury, pour obtenir il faut céder.

Le Capitaine se réveilla en sursaut, il manquait une heure avant le lever du jour. Il avait encore plus de questions en tête, mais cela lui était égale, il avait désormais un but, et pour cela, il lui fallait le Code, une elfe du savoir et un ours géant, trop facile.

Yuryko enfila sa cape de voyage par dessus son katana et le cylindre du codex qui l'y avait rejoint depuis peu. Il descendit sur le quai et y croisa le marin en poste. Ce dernier lui demanda ou il se rendait à une heure si proche du départ. Il lui répondit qu'il avait une affaire urgente à régler. Il lui assura ensuite qu'il serait là à temps pour le départ mais que les autres se tiennent prêt au démarrage, il ne voulait pas perdre plus de temps. Yury salua l'humain et pris la direction du palais. Il courut durant près d'une demi-heure avant d'y arriver enfin. Là il se rendit dans la salle du trône, il mit un genou à terre, y joignis les mains, et baissa sa tête jusqu'à ce que son front touche le dos de sa main.

«-Ahh, mon fils, lui dit joyeusement son père, un elfe au ventre à peu près aussi rebondi que ses poches mais qui n'en était pas moins un excellent guerrier, tu te souviens donc de la vieille chose qui te sert de père ! Relève toi donc. Mais dit moi, il s'interrompit en voyant le visage sérieux de son fils, laissez nous. dit il et en quelques secondes, ils furent seuls.

- Père, je n'irais pas par quatre chemins, il me faut vos quatre pages de codex et sceau d'inviolation personnel.

- Tu sais mieux que quiconque ce que représente ces pages, pour le sortilège il me faut juste l'objet.

- Évidemment que je le sais, or je sais aussi que mon rêve m'a dit que la guerre ne cesserait pas tant que je n'aurais pas réunis les seize pages.

- Si seulement tes rêves pouvait êtres faux, ta mère n'aurait demandé que cela.

- Elle n'a rien à faire ici !

- Oui, tu as raison. Mitrandes ! Allez me chercher les pages ! Et voilà pour ton sortilège.

Il lui rendit alors le cylindre que son fils lui avait donné quelque minute auparavant. Yuryko observa le nouveau système d'ouverture. Très simple, très efficace. Cinq traces de doigts, cinq empreintes digitales, l'analyse de son sang, en un mot inviolable. Il posa les cinq doigts de sa main gauche sur les emplacements faits pour. Grâce à une rotation de sa main, ses doigts firent la moitié du tour du couvercle, et ce dernier s'ouvrit. Il y glissa les quatre pages que Mitrandes venait d'apporter referma le couvercle et salua son père.

-Attend, lui dit-il, il y a un procès à l'instant, une elfe étrangère accusée d'avoir tuée un nourrisson, sous prétexte de le sauver.

-Écoutez père, j'aurais bien voulu mais mes hommes vont m'attendre.

- Oh, ne t'inquiète pas pour ça, elle est déjà condamnée.

Yuryko s'apprétait à contester lorsqu'une voix résonna depuis le hall, annonçant l'accusée. Il n'eut donc pas d'autres choix que de patienter.

Lorsque la dite accusée arriva, le jeune prince la jugea du regard. Elle était à l'évidence d'origine Orientale, surement du grand désert. Son corps n'était qu'harmonie, entre muscle et beauté, elle aurait pu faire tomber bien des hommes si les gardes ne l'avait pas mis dans cet état, ses vêtements blancs étaient en lambeaux et faisaient peine à voir. Son visage était néanmoins intact. Elle avait un visage aussi harmonieux que son corps. Elle avait des yeux noisette ou brillait tant d'intelligence que de haine, une haine clairement destinée à ses geôliers. Ses lèvres rouges mat s'accordaient à merveille avec le teint bronzé de sa peau. Ses cheveux noir jais, attachés en une tresse tombait sur son épaule droite, et une mèche s'enroulait sur elle-même le long de la joue du même côté. Elle était magnifique, Yuryko ne voulait plus que deux choses, la connaître et l'aimer. Un détail attira tout de même son attention elle avait un bandage au poignet droit, et en vu des ondes qu'émettait son bras, il cachait une tendinite. C'est alors qu'il la reconnue, l'elfe du savoir de son rêve. À savoir qu'elle était dors et déjà condamnée à mort, cela rendrait la tâche un peu plus ardue. Voila qui devenait intéressant...

Ms

Eelenworld: La guerre des cinqOù les histoires vivent. Découvrez maintenant