Premier Chapitre d'une fiction que je souhaite écrire :
Donnez moi votre avis et n'hésitez pas à partager ce premier chapitre :)
Bonne lecture !!Chapitre 1 :
Les Flammes se propagent autour de moi. J'attrappe la main de mon petit frère et nous nous enfuyons tout les deux dans les ruelles délabrées de notre cité. Je ne conprends pas ce qui arrive. Kohaïgun est attaqué, je ne sais pas pourquoi ni par qui. Je sais simplement que je dois courir, courir avant que les flammes ne me dévorent, avant que moi et mon petit frère ne soyons rattrappés par ces grandes silhouettes, dont les ombres ornent les façades des immenses batiments, autrefois somptueux et titanesques. Je cours le plus vite possible. Mon frère Ismaël a du mal à me suivre. Il trébuche sur les pavés et s'y étalle de tout son long. Je me précipite vers lui et m'efforce de le porter en attendant de trouver un endroit où nous serons en sécurité. Nous devons sortir de la ville. Je ne sais pas où nous irons après mais cela ne pourra pas être pire que les lance-flammes et les grenades de nos assaillants. Je continue de courir.
Le corps chaud de mon petit frère pèse sur mes épaules. Je l'entend sanglotter, le visage enfouie dans le creu de mon cou. Je n'ai pas le temps de m'arrêter pour le consoler, je dois continuer et nous garder en vie.
Soudain une explosion se fait entendre ! Je lève les yeux vers le ciel, rougis par les lueurs de ma ville qui s'embrase et se consume. Mes yeux se figent lorsque je constate l'ampleure des dégats. Ils bombardent les immeubles. De massifs blocs de pierre s'écroulent juste au dessus de nous. Je cours encore et encore sans regarder où je vais. Je percute alors un fugitif de plein fouet. Nous sommes projetés sur le trotoire de la chaussée. Les premiers blocs de pierre tombent alors devant moi, soulevant un immense nuage de poussière.
Je constate avec horreur que l'homme que je venait de percuter se retrouve ensevelis sous ce qu'il reste d'une statue de marbre blanc. Mes pensées se bousculent. Que dois-je faire ? Je ne peux pas continuer tout droit, la ruelle est ravagée par les débris des immeubles. Le bruit des explosions se melle aux cris affolés des habitants de Kaoïgun. Les pleurs des mères de famille se blotissants contre les corps de leurs enfants transpercent mon coeur.
Je me demande où peut être ma mère à l'heure qu'il est. Nous étions tous les trois dans notre maison, nous pensions être à l'abri. Nous entendions la foule hurler, dehors, mais nous nous disions que cela se passait à l'exterieur, que nous ne risquions rien. Soudain, on entendit une explosion, puis le silence régna pendant ce qu'il me sembla être une éternité, avant que la charpente de notre maison ne s'enflamme et que la poutre qui retenait le plafond ne cède. Une pluie de débris s'abatit alors entre ma mère, mon frère et moi. Les dernières paroles que je l'entendis hurler dans un cri de détresse furent " Veille sur ton frère Gabriel... j'espère vous retrouver... !". Puis, ne pouvant pas la rejoindre, je conduisit Ismaël en dehors des ruines fumantes de la maison.
Je ne sais donc pas où elle est, dans cette ville engloutie dans le ventre d'un démon, brulante pour l'éternité. Je ne sais pas où est ma mère mais je suis sure d'une chose. Je veux la retrouver moi aussi.
Une pluie de verre s'abat sur mon frère et moi, me libérant de mes pensées. Les éclats s'enfoncent dans ma peau, scarifiant mes joues et mes bras. Je couvre Ismaël contre mon corps. Je peux sentir son coeur battre contre le mien. Je passe ma main dans ses cheveux noirs comme le charbon. C'est alors que j'entends des cris dans une langue que je ne connais pas. Des ombres saisissent une pauvre femme qui tentait de se cacher sous un cadavre, étalé sur le pavé rigide. Je croise le regard de la femme. Ses lèvres me murmurent quelque chose. Je n'ai pas besoin d'entendre ce qu'elle tente de me dire pour comprendre qu'il faut que je m'en aille.
Je me relève, attrape Ismaël dans mes bras et m'enfuis le plus loin possible de ce carnage. Je continue de courir, les batiments s'écroulent autour de moi, les gens me supplient de les aider à se relever, je ne les regarde même pas. Je sais que je ne pourrais pas m'empecher de tous les secourir si je croise leur regard. Je dois sauver Ismaël. Je l'ai promis à ma mère ; alors je m'élance toujours tout droit, fixant le bout d'une grande allée délimittée par les majestueuses façades des immeubles, cette allée que j'ai parcouru maintes fois avant ce jour. Je sais qu'au bout, les portes de la ville se dresseront devant moi. Seulement je ne sais pas si elles seront ouvertes.
Je sens le souffle chaud d'Ismaël dans mon dos, il commence à être lourd et mes blessures aux avant-bras me tiraillent. La douleur est si intense, si vive...mais je constate que ce n'est rien comparé à la douleur que je ressens lorsqu'un assaillant, vétu d'une tunique entièrment noire me tire une balle dans l'épaule droite. Je m'étalle de tous mon long. C'est trop, je ne pourrais pas continuer comme ça... mon sang rougis le sol, ruisselant dans les creux entre les pavés. Un torrent de flamme se rapproche de plus en plus. Ismaël se précipite sur moi, attrappe ma main et me supplie de ne pas me reposer maintenant. Le pauvre ne comprends pas que je ne pourrais pas le conduire en dehors de la ville, je ne fait pas semblant cette fois, ce n'est pas un jeu auquel nous jouons tout les deux. Cette fois, la bataille est bien réelle et nous ne sommes pas les seuls à combattre sur cet échiquier. D'ailleurs, je ne suis plus de la partie, la douleur commence à se calmer, le son autour de moi s'atténue jusqu'à devenir un simple sifflement aigus. La lumière s'intensifie, je réussis à apercevoir les portes de la ville, nous étions si près du but...
Je distingue la silhouette de mon petit frère agé seulement de quatre ans. Mon petit frère dont le visage est rougis par le sang et dont les cheveux ébouriffé retombent dans ses yeux noyés sous les larmes. Mon petit frère qui soudain, m'enlace le plus fort possible. Sa tête reposée contre la mienne, ses petites jambes recroquevillées autour de ma taille, ses mains sérées contre les miennes. Nous ne disons rien, mais le seul toucher de nos mains suffit à transmettre ce que nous avons de plus précieux l'un pour l'autre. Nous pensons à notre mère, à notre vie antérieur, avant que le chaos ne viennent traquer notre bonheur. La chaleur de l'incendie se rapproche. La fin n'est autre que le commencement disait mon grand-père. Maman... j'espère te retrouver. La fumée commence à m'étouffer. Une tour s'effondre à quelques metres de nous. Le feu se propage. Nous nous laissons alors envelopper par les bras maternels des flammes incendiaires, qui embrasent nos ames, dans un torrent de sang et de larmes.
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SOLEIL NOIR
Science Fiction"Mes yeux sont comme deux soleils noirs, éblouis par l'obscurité, je cherche la sortie de ce tunnel sans fin" Dans un monde où la nature a pris le dessus sur l'homme, après une troisième guerre mondiale, huit villes purent être bâties. Cependant, d...