Chapitre 52

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Après avoir réussi a me calmer, nous sommes rentrés a la maison, tout était calme.

Je monte directement dans ma chambre j'avais envie d'être seule un moment, je me pose sur le lit, je tourne la tête vers la fenêtre et je vois une photo de Lya, yani et moi
Les larmes coulent, il m'a abandonné avec nos projets, et notre avenir.
A force de pleurer j'ai fini par m'endormir.

Je vais vous passer quelques jours, on l'a enterré il y a maintenant 2 jours, depuis mon retour de l'hôpital, je n'étais pas trop sorti de ma chambre sauf pour m'occuper de Lya. Je voulais que personne ne s'en occupe, j'étais devenue parano.
Je parlais a personne a la maison sauf Lino et mes cousines mais elles sont rentrées chez elle.

Aujourd'hui en me réveillant, je vois Lino assis près de moi.

Lino : bien dormi princesse ?

Moi : non j'ai encore fait le même cauchemars

Lino : je sais je t'ai entendu

Moi : il me manque, c'est horrible

Il me prend dans ses bras, je sais qu'il arrivait pas a trouver les mots pour me réconforter, tout simplement parce qu'il y en avait pas .

Moi : et Marco il est ou ?

Pendant quelques secondes il a retenu sa respiration

Lino : on en parlera plus tard, c'est pas le moment la

Moi ( en soufflant ) : ça sera jamais le moment alors autant que tu le dises la

Lino : bon ok mais a une seule condition ?

Moi : je t'ecoute

Lino : tu pètes pas un plombs

Moi : ça je peux pas te le promettre

Lino : alors je te dis rien

Je souffle

Moi : c'est bon je te jure que je péterai pas un plombs

Il prend une grande inspiration

Lino : il a été touché dans le ventre mais il s'en est sorti je crois même qu'il est sorti de l'hôpital

Moi : donc en gros t'es en train de me dire que l'homme qui a tué yani s'en sort et sans trop de séquelles

Lino : ouais voilà bon assez discuté tes parents et ton frère t'attendent dans le salon ils veulent te parler

Moi : je suis obligée la ?

Il me regarde méchamment, donc je me suis levée, j'ai pris Lya et on est descendu au salon
Je m'assois sur le fauteuil, Lino s'assoit près de sa sœur.

Mon père : bon si on t'as demandé de descendre c'est simplement pour te dire qu'on va tous partir d'ici

Moi : vous allez ou ?

Lorenzo : on part au Brésil et tu viens avec nous.

A ce moment la j'ai explosé de rire, personne n'a compris ma réaction.
Après quelques minutes je me calme

Moi : c'est une blague j'espère

Ma mère : non c'est pas une blague

Moi : je bougerai pas d'ici, vous avez qu'à partir sans moi

Lorenzo : t'as pas le choix

Moi : si j'ai le choix, t'es pas mon mari pour me dire ce que je dois faire

Il nous a séparé, mais je te retrouverai ma fille ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant