Chapitre 56

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**** retour dans la peau de Maria ****

J'ouvre les yeux je suis dans une voiture côté passager, je tourne la tête et je vois Paolo loin dans ses pensées, je vérifie derrière lya dors toujours

moi : ou tu m'emmènes ?

Il tourne la tête vers moi, il me sourit

Paolo : dans un endroit ou tu pourra réfléchir en sécurité .

Moi : c'est loin ?

Paolo : non on va arriver d'ici quelques minutes

Je regarde autour de moi et je me rends compte qu'il n'y a rien autour, j'aperçois juste au loin une maison

Comme prévu on arrive quelques minutes plus tard la maison est splendide. Toutes les lumières sont allumées

Je sors de la voiture, je m'approche pour prendre lya

Paolo : laisse je vais la prendre

Je lui lance un regard noir

Moi : non c'est moi qui le fais

Il soupire, je prends lya et lui prends nos affaires. On entre dans la maison, et la première personne que je vois c'est Kiara

Moi : pourquoi tu m'as emmené ici ?

Paolo : Parce qu'on me la demandé

Moi : qui ?

Je regarde Kiara, elle me fais non de la tête, je fronce les sourcils, je regarde vers Paolo, qui lui regarde vers les escaliers, je regarde dans la même direction et je vois Lino.

Je souffle, et avant que j'ai pu dire un mot Kiara et Paolo étaient déjà partie .

Lino : va mettre lya au lit après on va parler tous les deux

Je soupire à nouveau, et je monte les escaliers

Lino : 2 eme porte à gauche

J'entre dans la chambre qu'il m'a indiqué, je mets lya dans le lit bébé, je lui fais un bisou sur le front, j'installe le baby phone et je rejoins Lino il était assis sur le canapé.
Je regarde l'horloge qui affiche 4h du matin

Lino : viens t'asseoir non ?

Je m'assois sur le fauteuil en face de lui

Lino : elle est passée ou la Maria qui avait toujours le sourire ?

Il me fixe je sais qu'il attend une réponse, j'aurai tellement de choses à lui dire mais rien ne sort pourtant dans ma tête c'est claire.

Lino : tu veux être malheureuse toute ta vie ? Tu veux que lya grandisse avec une mère triste ?

Les larmes coulent toutes seules, il sait ou me toucher.

Lino : pleure pas Maria, j'aime pas te voir comme ça

Il se rapproche de moi, s'accroupi a ma hauteur.

Lino : te rends pas malheureuse, il aimerait pas te voir comme ça, tes parents n'aiment pas te voir comme ça, ton frère n'aime pas te voir et moi aussi j'aime pas te voir comme ça alors s'il te plait commence a avancer et à faire le deuil.

Faire le deuil ? Je le regarde dans les yeux, je sais qu'il essaye de lire en moi comme moi j'essaye de lire en lui.
Son regard en dis long, j'y vois de la peur, de la peine et de l'amour.
De l'amour ? Fraternel ou le vrai amour ? J'en sais trop rien mais vu la situation je pense que c'est un amour plus que fraternel

Lino : je serai la, je te lâcherai pas, je veux que ton bonheur, bientôt on sera marié, et tu sais que j'ai les moyens de faire de toi une femme comblée

Moi : j'ai pas besoin de ton argent

Lino : je parlais pas de mon argent, t'as besoin de repères et de quelqu'un sur qui compter et je suis la.

Moi : mais je t'aime comme un frère moi

Lino : ça n'as pas d'importance

Moi : alors promet moi Que tu nous abandonnera jamais

Lino : je te le promet Maria.

Moi : et si tu te fais tuer dans un règlement de compte ?

Lino : ça arrivera pas arrête de t'imaginer le pire.

J'hoche la tête peu convaincue par ses paroles

Lino : va te coucher il est tard

Moi : et toi ?

Lino : j'ai encore 2/3 trucs à régler t'inquiètes pas pour moi

Il me fait un bisou sur le front et je monte dans la chambre ou dort lya, je prends un t-shirt dans l'armoire, je pense que c'est la chambre de Lino vu la taille des habits, je me change me couche et m'endors directement.

Il nous a séparé, mais je te retrouverai ma fille ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant