Tee-shirt.

11.

Comme dit sur mon profil, je n'ai pas posé hier car il est plus long que les autres. J'espère qu'il vous plaira. Laissez moi des commentaires c'est vraiment intéressant de savoir ce que vous en penser. Puis un retour encourage toujours plus.
Bonne lecture, x.

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Je passe une main dans mes cheveux, gênée. Il me perturbe à rester devant moi, à me regarder depuis dix minutes. C'est long, dix minutes.

Pleines de choses peuvent se passer entre temps. Des choses qui pourraient changer une simple existence tout à fait banale.

Mais non. Lui, il l'ai passe à me fixer depuis dix foutues minutes. C'est gênant. C'est troublant. C'est effrayant. Ça me donne des frissons.

Je relève finalement mon regard, et le pose dans ses stupides yeux bleus.
Il a beau être gentil, il reste stupide pour moi.

- Tu peux arrêter de me fixer, s'il te plaît ? Je demande finalement, en tremblant légèrement. Voilà, qui m'effraye maintenant. Je souffle discrètement.

- J'ai compris Jack, de toute manière, c'est bon. Tu peux laisser tomber, maintenant s'il te plaît ?

Il me regarde, un fin sourire se forme sur ses lèvres. Je le bafferai bien pour avoir un si beau sourire. Mais il est stupide lui aussi, de toute façon.

- Tu pensais quoi, Blue ? C'est la première fois qu'il utilise mon prénom.

Enfin non, pas tout à fait. La toute première fois c'est sur son stupide papier. Mais c'est la première fois, aujourd'hui, qu'il utilise à haute voix, devant moi.

D'un coup, il rit.

Je le regarde, intriguée.

- Tu cogites trop, tu sais.

- J'aime juste réfléchir et pas me lancer comme ça. Je croise mes bras sur mon corps. Il rit, avant de s'arrêter et de simplement sourire. Il me regarde toujours, et ça m'agace.

- C'est vraiment gênant d'être fixé, tu sais. Je dis, agacé.

- Ce n'est pas ma faute, si tu es jolie.

Il sourit. J'en ai marre de son éternel sourire contagieux. J'en ai marre de ses beaux yeux. J'en ai marre de son rire mélodieux. J'en ai marre de lui. Puis, par dessus tout, j'en ai marre de moi.

J'en ai simplement marre d'être une solitaire.

- Il te reste combien de temps ici, dis moi ?

Je le regarde.

- Trois jours, je souffle, pourquoi ? Je ne peux m'empêcher de demander.

- Laisse moi te changer. C'est court trois jours, mais laisse moi te montrer qu'en peu de temps, je peux réussir à te faire voir la vie autrement.

Il me fixe toujours. Il ne sourit plus. Juste, il a l'air.. suppliant. Il est entrain de me supplier.

- À une condition, il acquiesce rapidement un sourire se formant sur son visage. Ne me laisse pas tomber amoureuse.