Case 406

XI

On venait de m'appeler au bureau, Lindy m'avait dit au téléphone que la victime retrouvé la semaine dernière avait été finit d'être examiné. De nouveaux indices ont été trouvés et les résultats étaient arrivés.

Je n'avais pas vu Harry depuis la dernière fois, je ne l'avais même pas croisé. Il n'était pas venu au café et n'était ni sortis ni rentré de chez lui. Dois-je trouver ça inquiétant ? M'évite-t-il ? Imaginer une seule seconde qu'il se cache de moi me rendait fou.

J'étais arrivé au bureau suite à la longue route faites. Paul était venu directement vers moi dossier à la main m'expliquant les moindres détails des nouvelles preuves. Suite à ses explications, je me dirigerais vers la salle où nous étions installés pour l'enquête. Le tableau d'affiche avait doublé de document, les feuilles, les lettres, les photos étaient hors tableau. Matthew avait posé des fils rouges reliant chaque preuve les unes aux autres.

« Tomlinson ! Tu es enfin arrivé, cria joyeusement Matt.
-Alors quelle excuse le labo a sortis pour autant de retard ?
-Manque de personnels, ricana-t-il. »

Je m'assis sur le fauteuil en face de mon collègue et me mit à lire le dossier qu'on m'avait donné quelque minutes plus tôt. Le tueur avait fait une énorme erreur. Peut-être qu'il s'était fait prendre de cours par quelqu'un ? Un cheveu a été retrouvé dans un membre découpé sauvagement. On ne pouvait pas identifier le tueur grâce à cela, mais nous pouvions confirmer le sexe. C'était évident, mais officiellement nous savions maintenant qu'il était un homme.

« Il serait temps de donner un profil, non ? demanda Matthew.
-Allons-y. »

Nous nous étions installés au milieu des bureaux. Chaque personne travaillant sur l'enquête était présentes. Deux photos de chaque victime étaient accrochées derrière nous.

« C'est un homme, entre vingt et trente ans. Ses crimes sont faits de sang-froid sans aucune erreur à l'exception du dernier qui a été commis et arrêté rapidement. Dans son enfance, il a eu des problèmes, peut-être du coté maternelle ou scolaire, commençais-je.
-Le tueur est une personne très dangereuse à ne surtout pas approcher sans une équipe. Il doit être armé, et avoir un air serein.
-Comment savoir que la personne est le criminel ? C'est peut-être le profil de 30% des habitants d'ici, demanda une collègue situé au fond de la pièce.
-Très bonne question. Je vais donner un exemple simple et efficace : quand on passera par le sujet, il n'adressera aucun regard aux officiers et sourira sans doute. Une personne normale qui n'a rien à se rapprocher qui est donc non coupable commencera à paniquer, à regarder autour de lui.
-Je pense que tout est dit, vous pouvez vous remettre à vos activités, terminais-je. »

Tout le monde partis, et le calme revenu.
L'affaire commença à avancer rapidement pour le bien de tout le monde.