Louis William Tomlinson. On pouvait dire de nombreuses choses sur lui, sur son caractère, sa vie, ses problèmes, ses joies, ses petits copains etc. C'était quelqu'un de très banale à première vue, mais quand on le connait, on voit ses facettes, ses facettes qu'il arrive à cacher facilement. On pourrait penser qu'il a fait ça toute sa vie, mentir, ou comme dirait les personnes les plus fragiles, détourner la vérité.
On était vendredi, 22h30 était passé. Ma journée a été plutôt embêtante. Une tonne de boulot, 3 affaires en plus sur mon bureau, comme si j'en avais pas assez. J'étais fatigué, épuisé, j'ai du boire une vingtaine de cafés pendant ce long jour. Mon envie, la seule, était de rentrer chez moi, de sauter sur mon lit et de dormir jusqu'à la fin du week-end. Manger de la pizza jusqu'à ne plus rentrer dans mes pantalons me tentais aussi.
Ma voiture était garée en face de mon immeuble, j'étais dans l'ascenseur par pur fainéantise du à mes jambes lourdes. Ma tête me donnait des migraines affreuses.
En mettant la clé dans la serrure, je me rendis compte que la porte était ouverte. N'ayant personne d'autre avec un double de mes clés, je pensais au pire et sortis mon arme. J'entrais dans mon appartement avec précaution, regardant de droite à gauche, fermant la porte délicatement et avançais doucement vers la cuisine.« Maman! M'écriais-je aussitôt.
-Louis ! Ne pointe pas cette arme sur moi !
-Seigneur, que fais-tu là ?
-Dois-je avoir une quelconque raison pour visiter mon fils ? dit-elle d'un ton offensé.
-Tu es ma mère, je pense te connaître assez pour savoir ce que tu mijotes, m'exclamais-je sous la même intonation. »Ses cheveux étaient ébouriffés, ses yeux d'une couleur si éclatante d'habitude étaient fades aujourd'hui, rouges et entourés de cernes.
Et pour la première fois depuis des années, je vis ses yeux devenir flous, noyés dans de l'eau, des perles prêtent à tomber à n'importe quel moment. Mon inquiétude faisait surface, rien n'annonçait de bon, son arrivé dans ma ville n'était déjà pas bon signe, mais quand elle se met dans cet état, mon dieu, que lui arrive-t-il ?
La seule chose que je pouvais faire était la prendre dans mes bras, la serrer tellement fort qu'elle me demanderait gentiment de la lâcher, et c'est ce que je fis. Mon menton était posé sur sa tête, pendant que celle-ci était dans mon coup, mouillant mon t-shirt par la même occasion. On pouvait compter sur les doigts de la main les fois où elle s'était mise à pleurer. Mes bras entouraient son dos, mes doigts faisaient des vas et viens sur son pull, et ma bouche chuchotait des « tout va bien », « je suis là », « ne pleure pas ».
La meilleure chose que je pouvais faire à cet instant, était de la coucher dans mon lit, là où elle pourra s'endormir calmement.
Mes bras entouraient son corps, et je la portais comme une princesse, ce qu'elle était. C'était ma mère, je devais lui accorder tout ces petits gestes qui la ferait peut être sourire, ou qui du moins, la consolerait un minimum.
Je l'allongea sur le lit, là où elle me forçait à rester avec elle. Et pendant 20 minutes, ses larmes coulaient encore et encore.« Les médecins ont détectés une leucémie à ta sœur Daisy, Louis, dit-elle en reniflant. »
Puis elle s'endormit après cette phrase qui venait de briser mon cœur. Le monde autour de moi venait de s'écrouler, devenant noir.
La seul chose que je pu faire, était de me lever et de partir me coucher dans le canapé situé dans le salon en titubant.
Pour je ne sais quelle raison, je me mis à penser à Harry. À ce jeune bouclé qui avait la joie de vivre.
Et je pensais encore et encore à lui, à ses boucles, ses yeux, ses mains, ses jambes, tout. Je m'imaginais avec lui, seul, yeux dans les yeux.On frappa à la porte, et je me demandais si je devais ou pas ouvrir la porte à la personne qui était derrière. Ma décision se prit quand les coups recommençaient mais d'une force plus grande, à en casser la porte si je ne me levais pas plus vite.
Quand j'ouvris la porte, mes sourcils se sont froncés d'incompréhension. Le garçon à qui je pensais depuis dix minutes était là, en face de moi, mouillé de la tête aux pieds. Je ne m'étais pas rendu compte qu'il pleuvait. Il cherchait mon regard, puis quand il le trouva enfin, il avança délicatement, au même rythme que moi, ferma la porte avec la même douceur.« Styles ? interrogeais-je.
-Harry, juste Harry, passons les formes de politesse et de gros dur tu veux, chuchota-t-il. »Je ne me rendais pas compte de la proximité de nos deux corps, avant que son torse toucha le mien. Par réflexe, je les détachais sous les frissons, mais il n'était pas d'accord, et les rattacha. Ses doigts frôlaient ma joue, allant jusqu'à ma mâchoire, à mes lèvres qu'il regarda fixement, puis revient à la case départ à caresser ma pommette. Sa tête se rapprocha de la mienne, son souffle s'abattait sur mon visage, me faisant frissonner par la même occasion. Il était si proche, seigneur. Comment pouvait-il me faire cet effet là? Comment pouvais-je ne pas arriver à contrôler mes sentiments, mes actes en face de lui? Pendant que ses lèvres s'approchaient des miennes, ma tête reculait puis avançait, l'hésitation prenait le contrôle. Le geste que je redoutais le plus arriva. Il dégustait le baiser, avec délice. Mon dos touchait le mur qui était derrière moi, me faisant frissonner de désir. J'étais en extase. Ses mains se baladaient, le baiser devenait fougueux. Il sépara sa bouche de la mienne, trop tôt à mon goût. Mes yeux restèrent fermés, ses mains s'accrochaient à ma taille comme si je risquais de m'enfuir. Nos souffles saccadés s'entremêlèrent ensemble. Je me rapprochais inconsciemment, le faisant doucement rire, évitant de
m'embrasser une seconde fois pour seul but me faire languir.
Et le bruit du tonnerre me fit revenir à la triste réalité, étant seul dans mon salon les yeux fixés sur le reflet noir de la télévision venant d'apprendre que ma sœur était atteinte d'une leucémie.
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Case 406
Fanfic« As-tu tué ou non ses femmes, Harry ? cria Louis. -Dieu, Louis écoute moi ! -Répond simplement, est-ce si difficile ? continua-t-il en levant la voix. » Il était persuadé que c'était lui, même si tout au fond il y avait une once d'espoir affirmant...