Chapitre 78 Partie 1

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/!\ LIRE LA FIN, IMPORTANT /!\
/!\ Le chapitre risque de heurter certaine personnes pour caractère sanglant. Nous vous avons prévenu à vous de choisir... /!\
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Je leur ai demandé de me regarder et de compter le temps que je mettrais pour faire le tour du hangar. Je voulais faire le tour du bâtiment en courant le plus vite que je pourrais pour regarder jusqu'où ma vitesse pouvait m'emmener. Je fis le tour. Je sentais mes cheveux flotter dans le vent me donnant la sensation de liberté. Je me sentais libre, heureuse, sans aucune complication me bousillant la vie. Ma vitesse, déjà importante, était amplifiée par mon pouvoir. Je croyais voler. Je regardais mes pieds et vis, qu'effectivement, mes pieds ne touchaient plus le sol. Quand je fus arrivée derrière Lucie je lui tapotai l'épaule. Elle me regarda ahurie.

Lucie : Tu sais combien de temps tu as mis ?

Je secouai la tête. Je vis Lucas se retourner vers moi, tout aussi surpris.

Moi : Je sais pas. Une minute ?

Le bâtiment était grand et je pensais avoir une bonne minute pour avoir eu le temps d'avoir fait tout le tour.

Lucas : Loin de là. Tu as mis moins de cinq secondes.

Je le regardais ahurie. Je pensais avoir mis beaucoup plus de temps. Je me rendis compte que je n'étais pas essoufflée du tout. Quelle chance. Je pourrai être assez rapide pour tromper mon adversaire et les battre rapidement.

Lucie en chuchotant : Tu es plus rapide qu'une balle...

Je ne fis pas d'autre commentaire et les pressai de se cacher pour pouvoir entrer. Je les informai qu'il y avait une porte arrière.

Lucie : Je confirme. C'est la porte qui donne sur la pièce où est Léon.

Lucas : Lucie tu vas là bas au cas où il tenterai de sortir. Tu les empêches de sortir.

Elle hocha la tête et se dirigea de l'autre côté du bâtiment.

Lucas : Fais attention à toi...

Je hochai la tête et inspirai profondément. Je fis un signe de tête à Lucas et on enfonça la porte. Toutes les têtes se tournèrent vers nous. Je ne les laissais pas dégainer leurs armes, ne sachant pas si elles pouvaient nous tuer. Les voir me donnaient la rage. Une rage puissante et dévastatrice s'empara de mon être. Ma vision vira au rouge sang. Je ne m'étais jamais sentie aussi en colère. Des crocs poussèrent dans ma bouche. Je retroussais ma lèvre, leur montrant mes crocs naissants. Je couru vers un homme et plantai mes crocs dans sa chair si tendre. J'arrachai sa chair d'un coup sec. Je vis sa tête rouler au sol. Son corps tomba à mes pieds, inerte. Du sang coulait le long de ma mâchoire. Je fus emplie de satisfaction, en voyant tout ce sang, étalé sur le sol, dégoulinant de ma bouche et de la tête de l'homme à qui je viens d'ôter la vie.

Ils avaient dégainé leurs armes. Mais je ne pouvais plus m'arrêter. Je ne ressentais aucune peur. Cette sensation de contrôle et de puissance me faisaient tourner la tête de plaisir. Le plaisir de pouvoir entendre leurs cœurs palpiter de peur sous leur cage thoracique. J'utilisais ma vitesse pour aller vers un autre homme. Je pris son cou entre mes doigts fin et le fis craquer dans un bruit sourd. Il s'écroula au sol, mort.

J'entendis quelqu'un dégainer son arme et enlever le cran de sécurité. Aucune peur ne se fit ressentir. Juste la rage et la détermination de tous les tuer me rongeaient. Je me précipitais vers lui, lui arrachant l'arme d'un mouvement brusque, avant qu'il ne puisse tirer. Je sautai sur son cou, me laissant envahir par mon instinct de prédateur. Je lui arrachai la tête et plantai mes ongles dans son flanc. Ma force était incontrôlable, si bien que j'enfonçais mes doigts dans sa chair. La chaleur de son sang chatouilla la pulpe de mes doigts, me procurant une infinie satisfaction. Je me baissai et reniflai l'odeur de son sang. L'odeur enivrante de celui-ci envahit mes narines. La faim se fit ressentir et je me penchai pour lécher son sang, comme le ferais un loup mort de faim. Ne pouvant plus attendre, je plantai mes crocs dans sa tendre chair, si appétissante en cet instant. Je la déchiquetai et la mangeais à la manière d'un animal affamé. Mon instinct menait de plus en plus d'ampleur dans mon être, me délivrant de tous les doutes et de toutes les souffrances. Je ne pensais plus à rien à part le fait de tuer toutes les personnes en face de moi. Pourquoi ? Je ne le savais plus. Je ne me contrôlais plus. Mon corps ne m'appartenait plus. Je déchirai sa chair et l'ingurgitai rapidement. Je sentis une présence à mes côtés.

Amour Sauvage - #Wattys2016Où les histoires vivent. Découvrez maintenant