Chapitre 1.

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"-Depuis combien de temps déjà n'ai-je pas eu de tes nouvelles Harry ?"

Las, voilà comment était Harry Styles à ce moment. Il fixait inlassablement la petite plaque en or où était inscrit en large "Olivier ULLMAN" qui trônait à gauche du bureau en chêne de son patron, ça faisait tellement tape à l'œil. C'était la première chose qu'avait pensé Harry en pénétrant dans son bureau le jour où il avait débuté sa carrière. Il entendit des bruits taper à répétition sur le bureau et en levant la tête il vit Ullman le fixé avec un sourire figé sur son visage, ce sourire qui voulait clairement dire je me retient de ne pas te mettre mon poing dans la gueule sale merdeux, oublie pas que c'est moi le patron ici. 

A leur rencontre Harry avait été séduit par la personne qu'était cet homme, il lui avait proposé une boisson chaude, ils avaient plaisantés sur des farces et même avaient-ils parlés de leur vie respectivement ; mais vue la manière dont Harry était regarder il comprenait que ce temps était bel et bien une époque révolue. En voyant la veine du front de l'homme en costards qui doubla de volume à tel point qu'il se contenait de ne pas hurler des obscénités à la face du jeune chevelue. Ce dernier décida de répondre tout bas.

"-Je sais, un petit bout de temps."

"-Un petit bout de temps, dis-tu ? Après avoir consultés mon agenda cela fait presque quatre mois que je n'ai plus eu aucun contact. Peut-être était-ce parce que tu étais lessivé à force d'écrire, n'est-ce pas ? "

Enfin pensa Harry. Si il avait été appeler ce matin à l'aube c'était bien pour une seule et bonne raison.

"-Je cherche un sujet suffisamment complet pour ensuite commencer à écrire dessus."

"-Mais cela ne fait-il pas déjà un an que tu me répétés la même choses, Harry ?"

"-Oui, mais-"

"-Un an, le coupa Ullman, cela ne fait-il pas un certain temps pour trouver un sujet ?"

Il sentait le corps de Ullman monter d'un cran, son sourire ressemblait plus un rictus qu'à autre chose. Harry essaya de reculer légèrement sa chaise de peur de prendre sa colère en pleine face. Il savait comment fonctionnait son éditeur, tout d'abords il restait le gentil patron qu'il était en temps normal ; puis le sujet le contrariait et plus sa colère montait en flèche et Harry sentit que aujourd'hui il n'allait pas s'en sortir indemne, il avait peut-être un peu trop exagéré.

"-V-vous savez j'ai malheureusement comme qui d'irait le syndrome de la page blanche et je n'arrive pas à faire quoi que ce soit de correcte et pourtant je vous assure que je fais mon possible pour."

"-Le syndrome de la page blanche, mmh ? Sais-tu Style qu'il y a un tas d'écrivain qui mon rabâcher exactement les mêmes belles paroles que tu viens de me dire. Des tas. Ne voyant aucune réponse d'Harry il poursuivit. Et sais-tu qu'il y a plein d'anonyme qui n'attende que ça de pouvoir produire leur écrit dans une maison d'édition. Dans cette maison d'édition. Je pense avoir été patient avec toi Style, n'est-ce pas ?"

"-O-o-oui, monsieur."

"-Bien, donc tu comprends qu'au bout d'un moment je ne vais plus pouvoir tolérer ce manque de retour de ta part et qu'il va bien falloir que tu fasses t'as part du marché. Je penses t'avoir laissé beaucoup de possibilité, mais sache que je puise dans le fond de ce que je peux acceptés. Il va falloir remédier à ça dans les délais les plus court."

"-O-oui, monsieur."

"-Donc je pense que nous nous sommes dit tout ce qu'il fallait savoir, tu peux disposer. En espérant avoir des nouvelles bien plus fréquemment."

"-B-Bien monsieur, au revoir. "

Harry ce leva de sa chaise et avança seul en direction de la lourde porte du bureau de Ullman, il fut un temps où il était raccompagné jusqu'à cette dernière avec plusieurs éloges et des salutations digne de ce nom. Il n'avait apparemment plus droit à tout ça.

Il quitta l'établissement le plus rapidement possible ne voulant pas croiser les regards moqueur et satisfait des employés qui jubilaient du fait que Harry ne sois plus le petit préféré du patron.  

A la rue. [L.S]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant