Lorsque je sorti de ce bâtiment, tout avais changé. Cet immensité d'un blanc écarlate qui recouvrait tout ce que j'eu pensé retrouver en sortant d'ici avait disparu. Comme une mer de blancheur qui s'étendait vers l'infini. Alors je marchai vers l'horizon. Je marchai tant que j'étais épuisée, j'avais soif et faim. J'étais si fatiguée, mais je continuai de marcher vers cet horizon qui semblait ne plus finir. À un moment je cru m'évanouir, mais je continuai de marcher.
À un certain moment, je n'en pouvais plus, alors je me couchai sur ce tapis blanc. J'y déposai mes mains tachées par le labeur d'une vie. En m'étant fermés les yeux, je n'avais plus faim, ni soif ni fatigue, je semblai m'envoler. Alors j'y attendais. J'attendais que le temps passe. Alors que j'ouvris les yeux, plus je m'y éternisait, plus le blanc de cet immensité semblait tourner au noir. Jusqu'as ne plus rien y voir. Alors j'y attendais. J'y attendis si longtemps que je cru rejoindre mes ancêtres. Alors j'y attendais, alors que le temps disparaissait je rejoignais les autre vers là où la fin n'est qu'un début.
Dans cet endroit, tout était sombre, lugubre, sans émotion. Il me faisait peur. Mais qui dit que j'en sortirai un jour ? Le temps d'un instant, d'un clin d'oeil, la vie continuait sous mes pieds sans que je puisse y changer quoi que ce soit. Vous devez reconnaitre cette sensation de chute interminable alors que vous dormez ? Alors je tombai. Plus je tombai plus j'avais l'impression de retourner a cette faim, cette soif insatiable. Mais j'était en vie. Je le sentait, cette vitalité qui habitait mon coeur, qui parcourait mes veine comme un souffle glaciale qui pénètre dans les os. J'eu fini de tomber en atterrissant dans les bras de ma mère. Je ne sais pas comment je su que cette femme était ma mère, je le su c'est tout. C'était comme ça. Quelque chose avait changé, mais je ne pu savoir qu'es ce que c'était.