Le professeur de français continue tranquillement son discours pas si glorieux sur la réussite tandis que je somnole sur mon pupitre. D'un coup de coude bien placé mon amie Méghanne me réveille. J'aurais préféré rester dans mon rêve de café et de beignet mais le professeur me fixe comme s'il attendait une réponse précise de ma part. Sans rien dire, je fixe Még pour qu'elle me sorte de la situation.
- Euh... Mr. Je crois que Éli n'a pas compris votre question, vous pourriez répéter s'il vous plaît héhé ?
- Laissez tombez et tâcher de rester éveillée, dit-il d'un ton plutôt fâché.
Je fini alors le cour avec détachement, je repense a hier soir alors que mes visions avait recommencés. Et si la prochaine vision s'annonçait pour Méghanne, ou même pire, pour ma famille ? Sur cette pensée ma soeur me piqua sèchement du bout de l'ongle. Elle pris la parole avant même que je l'ai saluée.
- Hey la grosse, si je te donne cinquante sous tu me fais mes devoirs ? Oui ok bye.
Avec ma soeur, Catherine, il est impossible de marchander, ou même au minimum de négocier. Même tenter de la rattraper et de discuter, c'est juste une mission suicide, littéralement. Ma soeur est plutôt du style « Tu m'aime, je t'aime et si tu ne m'aime pas, alors tu ne mérite pas de vivre. » Mais Catherine, elle a un point faible, et je le connais. C'est simple, la nourriture. Malgré ses 15 ans elle prend l'âge de quatre ans devant une tablette de chocolat. Son esprit de dure à cuire mystérieuse prend le bord et fait place a une enfant émerveillée de chaque seconde passée à contempler cette barre chocolatée. Alors ce qu'il faut faire, il faut prendre le chocolat, en prendre une bonne bouchée en plein dedans comme pour qu'elle sache que l'on ne plaisante pas, puis on peut maintenant marchander une faveur contre la nourriture, et Bam le tour est joué !
Enfin, je m'écarte du sujet, je pris donc le bus pour allez chercher la fameuse barre de chocolat en question, et puis là, ça a recommencé. Le noir total qui avait duré quelques secondes, puis la vision noire et blanche. Je m'efforçais de chercher la personne visée, mais rien ne m'apparut. Je regardai alors par la fenêtre et je la vis. Cette dame là, le bus, je la vis au loin poser le pied alors que l'autobus roulait à toute vitesse vers la dame. Je devais faire quelque chose mais je n'en avais pas le temps. Soudain, le temps s'arrêta, comme si ma demande avait été entendue. Je réfléchi si rapidement que je ne m'en rendit pas compte immédiatement. Je tirai alors sur la corde qui servait à dire au chauffeur que nous désirions arrêter ici. Le temps revint normal et le bus s'arrêta juste devant l'intersection ou la dame passait. Il ouvra les porte et me laissa sortir, je remerciai le chauffeur et couru hors du bus en titubant tellement j'eu peur pour cette dame. Mais au moins, j'avais réussi, j'avais sauvé cette dame.
Le chemin du retour fut plus tranquille et en arrivant à la maison, j'y retrouvai ma soeur et le marchandage commença. Cinq minute et un chocolat vendu plus tard, je parti dans ma chambre pour y faire mes devoirs, la vie normal quoi, mais je n'était pas capable de travailler, je me sentait bizarre. Comme infestée d'opinions différent sur ce qui c'était passé plus tôt. Infestée de voix qui me dictait des chose horrible, d'autre qui me dictait des chose si gentilles, certaines criaient, certaines pleuraient, certaines ... certaines me chuchotait, mais toutes paraissaient si bizarres.
Comment allais – je m'en sortir ? Je ne sais pas, mais je devais le faire.
