Une fois ayant fini de dire la phrase au syllabes imprononçables, Még sorti son briquet. Alors qu'elle l'approchait de mon bras, elle bredouilla :
- Voyons donc... Phil !!!!
- Quoi ?
- Tu veut bien me dire comment on allume cette affaire là ?!
Nous avions rient tous ensemble d'un rire nerveux et Még fini par allumer le briquet, après 15 minutes. Je stressais un maximum alors que phil intervint, encore une fois.
- Uh, je veut pas être casse fête mais tu devrais pas partir le feu sur son linge ? Il me semble que de la peau sa brule mal ...
- Phil, c'est moi qui ait le briquet je te rappelle ....
- Ok ok comme tu veut !
Au moment où la flamme toucha, frôla, effleura ma peau, une immense explosion d'une flamme d'un bleu vif apparu et nous alluma tous. Avant de m'évanouir, j'entendit Még et phil crier comme des déchaînés, probablement de douleur, pensais - je. À cet instant, je m'en voulu instantanément d'avoir fait subir tout ceci pour rien, sachant que nous allions tout de même mourir, pour moi encore une fois...
[...]
Alors que je me réveilla, je vit Még et phil à mes côté, et biensûr Luci ne manquait pas la fête. Son regard s'attarda sur Még, puis sur Phil et vint attaquer le miens. Je détournai le regard vers mes amis, comme pour prendre de leurs nouvelle, silencieusement. Phil fut le premier à briser notre silence suffoquant.
- Ah, donc on est mort... Le voyage à pas été long contrairement à un voyage Montréal - Cuba hehe...
Puis Luci commença à cet instant à détester phil, pour son humeur si détestable.
- Silence pauvre enfant ! Comment ose tu t'adresser à moi dans des mot si amicaux ?! Mes ordre sont absolu, alors lève toi, tient toi droit, comme un vrai homme, et va, fuis tant que ton corps te le permet !
Phil, qui fut étonné des paroles de mon père, prit la fuite dans une direction totalement inconnue, tel une dinde au bord de l'abattoir. Puis, Luci regarda Még, il ne la regardait pas avec mépris, ni avec joie, il la regardais, c'est tout.
- Toi, jeune enfant, tu a été bonne pour ma fille, alors je te laisse un choix, soit tu viens, viens à mes cotés et à ceux de ma fille, afin de nous assister, ou tu retourne dans ton royaume, et tu y vit, sans ma fille, sans notre richesse.
- Euh... je ... eh bien je .... euh..... Je part !
Je la regarda d'un air assassin, elle avait le choix de rester avec moi, de vivre comme une reine, mais elle avait choisi sa famille, en même temps, j'aurais fait de même, mais ma famille se trouvait ici, en enfer... Alors Luci se mit à rire, d'un rire méprisant, un rire que seul un dieu de la mort pouvait faire.
- Eh bien, tu est si naïve, ma grande, je t'ai perdue une fois, tu crois que j'aurai oublié ton affront, tu restera avec moi, avec nous...
Je ne comprenait plus rien, et visiblement, Még n'avait pas la même expression que moi... Je m'empressa de lui demander ce qui ce passait, et elle ne se fit pas prier plus longtemps avant de tout me dire :
- Quand j'était petite, je suis morte, assassinée, j'ai atterrie en enfer, j'y ai rencontrer Luci, je l'ai trouvé si attentionné, mais je n'ai pas voulu rester, alors...
Elle marqua une brève pause, puis fit un énorme soupir du genre "Je suis déçue de la suite", et continua visiblement contre sa volonté.
- ... Alors j'ai fait un pacte avec lui, si je mourrais une dernière fois, je resterai avec lui, et lui accorderai la danse que je lui ai refusé plusieurs année auparavant... Je.... Je suis désolée de ne pas te l'avoir dit, j'ai cru que... que c'était mieux si je n'y pensais plus, j'ai voulu, j'ai voulu si ardemment renier ce passé... Et voila qu'aujourd'hui il me rattrape...
- Alors... ?
- Uh ?! Alors ?! C'est tout ?
- Bah alors, tant mieux, non ? Tu pourra rester avec moi, la vie est belle ...
Luci intervint d'un air moqueur :
- En fait la MORT est belle hehe .... C'es une blague, un jeux de mot, vous savez ! La vie ... La mort.... Vous avez le droit de rire hein !
[...]
